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Critique de Jipi


Jipi
14 novembre 2018
Trente quatre ans de despotisme font sortir un nom du troupeau.

La mise en service d'une ressource représentative d'une image locale misérable que l'on manipule intelligemment afin d'en tirer profit.

Zapata sanguin et emporté, inexpérimenté et mal entouré se retrouve de plus en plus accablé par sa charge en manageant les substances d'un territoire à son image rotant et hirsute périclitant en permanence dans la soûlographie, la manipulation, l'incompétence la lâcheté, la dénonciation et la corruption le tout inséré dans des brasiers virulents ne s'éteignant jamais.

Parachuté sur un sol ou les rapports de forces ont peu de chances de s'inverser l'espérance d'un temps nouveau se consume rapidement accablant le mordant d'un esprit prenant conscience qu'il ne pourra rien changer.

Les riches restent riches, fuient les combats en se réfugiant couvert de biens sur des terres ensoleillées pendant que le révolutionnaire réduit au rang de fusible s'écroule criblé de balles en ne possédant même pas sur lui le coût d'une bouteille de tequila.

L'éternelle fracture sociale exposée dans le très émouvant roman de Jean d'Ormesson Au plaisir de Dieu.

Un châtelain fait monter son garde chasse sur les hauteurs de son domaine et lui demande :

Que vois-tu ?

Je vois des champs et des arbres.

Eh bien tout ça est à moi.

Maintenant ferme les yeux, que vois-tu ?

Rien.

Eh bien tout ça est à toi.
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