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Citations sur Zapata - Viva Zapata ! (8)

L'histoire d'Emiliano Zapata est l'une des plus étranges sur lesquelles je sois tombé, en ce sens que, même réelle, elle a toutes les caractéristiques du mythe.
De sa naissance à sa mort il est marqué par le destin, phénomène rare en ce monde.
Il a eu ses Cassandre et ses Homère.
Même sa mort avait un sens, et, d'après ce qu'il en a dit, il comprenait ce qu'elle signifiait.
Il a vécu essentiellement dans la région située au sud du Mexique.
Il est encore vivant et exerce une influence dans les états de Morelos, Puebla, Michoacàn et dans tout le sud....
(extrait du chapitre V de l'introduction de l'édition parue à la "Nrf" en 1991)
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De nombreuses personnes qui furent impliquées dans le meurtre de Zapata vivent encore au Mexique, et certaines sont encore au pouvoir. Beaucoup de gens ont été spoliés et ont vu leurs biens saccagés à cause de la révolution menée par Zapata ; ces gens sont encore très en colère contre lui. Les petits-enfants des hacendados sont furieux car leurs fabriques de sucre et leurs maisons ont été incendiées, leurs biens mis à sac.
Cependant les personnes qui contribuèrent à sa chute et le firent assassiner éprouvent malgré tout un sentiment de culpabilité dont elles se défendent en se montrant virulentes à la lecture de ce récit, présentant Emiliano comme un assassin et un bandit.
La question n’est pas de savoir s’il était violent : il ne l’était pas plus que ses ennemis et il ne se battait que si le combat était déjà engagé. Il n’a pas provoqué les horreurs auxquelles on se livrait. Il s’est contenté de suivre le plan de bataille habituel, tel qu’on l’entendait à l’époque où il prit le pouvoir.
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Emiliano : Je vais mourir, mais avant je dois vous apprendre qu'un peuple fort est la seule force qui dure.
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Vous avez cherché des chefs, des hommes forts, sans défaut. Il n'y en a pas. Il n'y a que des hommes comme vous. Ils changent. Ils désertent. Ils meurent. Il n'y a pas d'autres chefs que vous.
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Si nous devons rendre au Mexique la liberté qui va de pair avec la démocratie, nous devons nous unir pour démettre ce tyran de ses fonctions.
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L’histoire d’Emiliano Zapata est l’une des plus étranges sur lesquelles je sois tombé, en ce sens que, même réelle, elle a toutes les caractéristiques du mythe.
De sa naissance à sa mort il est marqué par le destin, phénomène rare en ce monde.
Il a eu ses Cassandre et ses Homère.
Même sa mort avait un sens, et, d’après ce qu’il en a dit, il comprenait ce qu’elle signifiait. Il a vécu essentiellement dans la région située au sud du Mexique. Il est encore vivant et exerce une influence dans les États de Morelos, Puebla, Michoacán et dans tout le Sud.
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La plupart des Américains conçoivent l’histoire du Mexique comme une succession de brigandages, de petites révolutions et de révoltes menées par des hommes cupides. On considère ces émeutes et ce tapage comme des scènes d’opéra-comique orchestrées par un peuple sous-développé. Même s’il est vrai que certains dirigeants mexicains sont devenus malhonnêtes et ont trahi leurs compatriotes, ils sont nés de la volonté massive et de l’élan du peuple mexicain. On s’est trompé sur les forces qui sous-tendaient les bouleversements au Mexique, aussi est-il utile de glisser dans cette introduction un bref résumé de ce qui s’est effectivement passé dans ce pays. (…)

Le Mexique avait aboli l’esclavage vingt ans avant la nation américaine, mais une nouvelle forme d’esclavage prit rapidement sa place. Elle était tout aussi efficace, même si on ne l’appelait plus par ce nom : il s’agissait de l’endettement. Un homme qui devait de l’argent ne pouvait pas quitter ses terres, jusqu’à ce qu’elles fussent remboursées, mais les dépenses pour sa nourriture et ses vêtements étant supérieures à son salaire, les chances d’échapper un jour à l’endettement étaient quasi nulles.
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Extérieur, l’écurie – Emiliano reste immobile et tremble. Don Nacio fait les cent pas autour de lui.
DON NACIO : Quand j’ai fait cesser les poursuites qu’on avait engagées contre vous, vous avez promis…
EMILIANO : Je sais.
DON NACIO : Ce n’était pas facile…
EMILIANO : Je sais.
DON NACIO : Je ne voudrais pas le regretter, Emiliano, je vous l’ai dit, la violence ne sert à rien.
EMILIANO, brusquement : Alors pourquoi est-ce qu’il agit comme ça, lui ?
DON NACIO, l’arrêtant avec un geste du bras : Vous êtes bien emporté !
EMILIANO : Ce garçon avait faim !
DON NACIO : Du calme ! Ne vous énervez pas ! (Il allume un cigare.) Écoutez, Emiliano… Vous êtes un homme intelligent et un homme de talent. Vous pourriez même être un homme important, avoir de l’argent et des terres, être respecté. C’est ce que vous m’avez dit que vous vouliez… Est-ce que vous vouliez cela ou non ?
EMILIANO, calmement : Il avait faim !
DON NACIO : Est-ce que vous êtes responsable de tout le monde ? Vous ne pouvez pas être la conscience du monde entier.
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