"'il ne faut rien vouloir de ce que l'on veut quand on écrit. Il ne faut rien chercher de ce que l'on cherche quand on relit"
Frappée par cette phrase.
Lâcher son vouloir, ses attentes, se laisser surprendre, saisir par l'inattendu, pour laisser grandir en soi une audace que l'on n'aurait jamais eue sans cet abandon (mais on ne le sait qu'après, quand les autres nous vérifient)
C'est une dimension mystique qui se révèle là.
Puissante.
Comme si le sang gitan des ancêtres de l'auteur flamboyait dans ses veines, lui permettant, à la lumière du suicide de Guillaume, de contempler l'au-delà de la mort.
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