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Critique de migdal


Les ombres qui assombrissent la vallée entre Norvège et Suède sont à la fois celles de la secte « Lumière et vie », où les femmes vivent assujetties, et celles de l'alcool et du jeu qui ont asservi le plombier Linus. Quand Johan son associé est assassiné … il apparait comme le suspect idéal. Mais ceci n'explique pas pourquoi et comment l'épouse d'un pasteur de la communauté s'est évaporée.

Viveca Sten nous ballade dans la vallée et les arcanes des familles des victimes, des suspects et des policiers. C'est astucieusement ficelé et je n'avais ni deviné le nom de l'assassin de Johan ni espéré le merveilleux geste magnanime des parents de Johan

Mais c'est long, très long, sans doute trop long, car la romancière consacre des pages à décrire les coiffures et leurs évolutions, à rouler en voiture sur tous les terrains, à dire et redire le calvaire enduré par Rebecka, l'élue du pasteur, à commérer sur les soucis conjugaux des uns et des autres avec une imagination débridée qui va jusqu'à imaginer que les parents de Hanna invitent à diner son ex compagnon et sa nouvelle conquête ! A ce niveau de vaudeville, ce n'est plus un polar que l'on a en main.

C'est dommage, car, à mes yeux, avec cent pages de moins, cette intrigue serait parfaite. D'où ma relative déception en découvrant les ombres de cette romancière suédoise.
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