AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur L'île des disparus, tome 1 : La fille de l'eau (17)

L’eau nous parle elle dénonce à demi-mot le crime que les hommes commettent contre la nature. Tout est pollué, souillé, gâché.
Commenter  J’apprécie          50
La mara a retrouvé son rôle d’infirmière scolaire. Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer, mais j’obéis et bois quelques gorgées de soda.
- Ça va mieux ? me demande-t-elle.
- Moui, dis-je, et je me m’hydrate encore un peu.
Avaler du sucre est plus facile que de réfléchir ou de parler.
Commenter  J’apprécie          10
Quelques faits sur la mer Baltique
Il s’agit d’une des mers les plus polluées au monde.
90 millions d’habitants vivent dans les neuf pays qui l’entourent.
Les trois problèmes les plus graves sont le rejet de polluants toxiques, l’eutrophisation et la surpêche.
Il s’agit d’une petite mer intérieure, d’une profondeur moyenne de 55 mètres seulement (contre 1500 mètres pour la Méditerranée, par exemple). Voilà pourquoi elle est particulièrement sensible à la pollution.
L’eau de la Baltique met trente années à se renouveler.
Sur les plages de Suède, on trouve 133 déchets tous les 100 mètres.
Une bouteille en plastique peut résister 450 ans dans l’eau.
Commenter  J’apprécie          140
- Je savais que tu n’étais pas une fille comme les autres, Tuva… déclare Rasmus.
Une expression se dessine enfin sur son visage : ni le dégout ni la peur. L’esquisse d’un sourire.
- Mais je n’aurais jamais cru que tu étais magique, conclut-il.
« Magique ». C’est nettement mieux que l’idée d’être un monstre !
Commenter  J’apprécie          20
L'eau nous parle, elle dénonce à demi-mot le crime que les hommes commettent contre la nature. Tout est pollué, souillé, gâché.
Commenter  J’apprécie          30
J’enfonce les doigts dans les poils rêches de Bellman et je ferme les yeux. L’animal ne bouge pas. Après un long moment, je me relève et lui caresse le museau.
- Allez viens, on rentre à la maison. Ça suffit pour aujourd’hui.
Tandis que nous nous éloignons, j’entends des buissons frémir derrière nous. Mon cœur cogne dans ma poitrine. Je cours jusqu’à la maison, Bellman à mes côtés, qui aboie joyeusement, croyant que c’est un jeu.
J’espère qu’il a raison.
Commenter  J’apprécie          140
Après le dîner, maman me demande de promener Bellman, notre chien. Papa est affalé dans le canapé, devant la télé. Je ne suis pas sûre qu’il prête attention à ce qu’il regarde.
Au moins, il ne boit pas. J’y pense souvent quand les semaines s’enchaînent sans qu’il ait de travail. Par ici, beaucoup de gens boivent. Plus l’hiver est long, plus ils ont les yeux injectés de sang et sentent bizarre. Personne n’en parle, mais tout le monde sait ce que ça veut dire.
Commenter  J’apprécie          10
– Je suis Ivar Henriksson, se présente le brun. Et voici Daniel, Daniel Berggren, ajoute-t-il en désignant son collègue qui s’est installé à côté.
– Mes parents ne sont pas censés être là pendant que vous me posez des questions ? remarqué-je.
Si je fais semblant de connaître les règles, c’est pour avoir l’air plus âgée et surtout éviter de montrer qu’ils m’effraient.
Ivar esquisse un sourire. Son expression est moins forcée que celle de Maria.
– On les a appelés, précise-t-il. Ta mère est en chemin, mais on s’est dit qu’en l’attendant on pourrait commencer.
– Commencer quoi ?
– Nous ne pensons pas que tu aies fait quoi que ce soit, Tuva, répond Ivar. Nous voudrions simplement savoir ce qui s’est passé tout à l’heure.
– Donc, ce n’est pas un interrogatoire ?
Ma voix est plus aiguë que d’habitude. Je serre les mâchoires à m’en faire mal.
Ivar hausse les épaules.
– Pas besoin de mettre un nom là-dessus, commente-t-il. On veut juste t’entendre nous dire ce qui est arrivé dans la forêt, ce dont tu te souviens. Si tu vois ça comme un interrogatoire, disons que c’en est un.
Ce n’est pas vraiment une réponse.
Commenter  J’apprécie          60
Le navire tangue. Je me roule tout de suite en boule pour ne pas vomir. Depuis quelques semaines, j’ai la nausée dès que je pose le pied sur le bateau qui m’emmène à l’école.
Österman vient toujours me chercher la première. Quand j’étais petite, je me disais que c’était parce que j’étais sa préférée, que j’avais quelque chose en plus, mais maintenant j’ai compris : comme il vit aussi à Harö, du côté sud de l’île, le plus rapide est de commencer par passer me prendre.
Il n’est pas bavard, Österman. Il pilote le bateau-bus dans son vieux ciré bleu qu’il doit avoir depuis avant ma naissance. J’ai douze ans. C’est un petit homme, avec des cheveux argentés jamais décoiffés par le vent, et de profondes rides autour de la bouche. On dirait des cicatrices.
Je ne l’ai jamais entendu dire plus de deux ou trois phrases par trajet.
Alors que nous tournons vers Eknö, des gouttes m’éclaboussent le visage. Je grelotte. J’ai l’impression que le soleil ne s’est pas montré depuis des semaines. Les gouttelettes forment une pellicule mouillée sur ma peau, et je sens sur mes lèvres le goût légèrement salé de l’eau.
Tout est calme. Je préfère l’archipel en cette saison, quand les touristes sont rentrés chez eux et que les oiseaux migrateurs ont pris leur envol.
Commenter  J’apprécie          20
Tu n’as pas grandi depuis l’année dernière, ma fille ? Tu portes le même chandail… dit-elle d’un ton accusateur comme si je faisais exprès d’être petite, juste pour la contrarier.
Commenter  J’apprécie          00






    Lecteurs (415) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Littérature jeunesse

    Comment s'appelle le héros créé par Neil Gailman ?

    Somebody Owens
    Dead Owens
    Nobody Owens
    Baby Owens

    10 questions
    1533 lecteurs ont répondu
    Thèmes : jeunesse , littérature jeunesse , enfantsCréer un quiz sur ce livre

    {* *}