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3,4

sur 284 notes
J'ai lu ce livre dans le cadre du prix des lecteurs. Ce n'est pas le genre de livre vers lequel je me serais dirigée mais j'ai justement décidé de participer à ce prix afin de sortir de ma zone de confort et de découvrir de nouveaux genres littéraires.

Ma lecture fut une agréable surprise. Je pensais que j'allais détester ce livre et que j'allais l'abandonner mais ce fut une très agréable lecture. J'ai passé un très bon moment.

Du début à la fin, on se demande ce qu'il s'est réellement passé et comment ses gardiens ont pu disparaitre sans laisser de traces. Je ne savais pas du tout dans quelle direction l'auteur allait nous emmener et je n'avais aucun doute sur ce qui s'était passé. J'étais dans le flou total du début à la fin et c'est ce que j'ai aimé dans cette histoire.
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Il y en a qui ne peuvent résister à un livre avec des chats, ou à un livre sur les livres, moi ce sont les livres qui se passent dans des phares (bon, il y avait aussi les livres sur les livres, mais j'ai un peu arrêté après trop de déceptions…). Alors quand ce livre est arrivé sur les étagères de la bibliothèque du village, il a vite rejoint la pile de mes emprunts.
Bon, soyons honnêtes jusqu'au bout, c'est la version audio que j'ai empruntée, et je n'attends pas exactement la même chose d'un livre que je lis avec les yeux et d'un livre que je lis avec les oreilles. En même temps que j'écoute un de ces livres, je brode ou je fais une autre activité manuelle qui accapare une partie de mon attention et je suis donc moins concentrée sur un livre audio que sur un livre imprimé. Je recherche donc des histoires qui sont peut-être moins complexes, je suis peut-être aussi un peu moins exigeante.
Lu dans ces conditions, ce livre a réussi à m'emporter. Ce genre de mystère a un nom, meurtre en chambre close ou quelque chose comme cela, même si on devrait ici plutôt parler de disparition et non de meurtre, puisque dans ce phare de pleine mer, au large des côtes anglaises, lors de la relève entre Noël et le Jour de l'An, on retrouve le phare vide, aucune trace d'aucun des trois gardiens de phare. Les deux pendules sont arrêtées à la même heure, la table est mise, et la lourde porte est fermée de l'intérieur. Mais aujourd'hui, vingt ans plus tard, un écrivain se met en tête d'enquêter et de tenter de résoudre cette énigme…
Avec une construction qui alterne la voix des femmes, celle des épouses et petite amie des trois gardiens, et des hommes, les trois gardiens, on replonge dans les événements, mais aussi dans l'avant et dans l'après. C'est un livre qui parle de perte et de deuil, mais aussi d'incertitudes et de certitudes, et surtout d'apparences et de secrets enfouis. le livre m'a peut-être paru un peu long (neuf heures d'écoute en tout…), mais cela permet aussi de toucher du doigt le temps nécessaire à la mise en place progressive de la vérité, après qu'une première couche de secrets soit révélée, puis une seconde, puis… un peu comme un oignon dont on enlèverait les couches une à une sans jamais parvenir au coeur. Et je parle de secrets, mais c'est souvent autre chose, des blessures plutôt, qui sont connues même si on n'en parle pas spontanément parce qu'elles sont trop douloureuses.
Et le tour de force du livre est là, dans le fait que finalement résoudre le mystère est vraiment annexe dans cette histoire. La construction du roman peut même laisser supposer qu'il ne s'agit juste que d'une possibilité, peut-être ce que le romancier aura imaginé à la fin de son enquête, mais peut-être y a-t-il encore des voiles à lever sur cette vérité multi-couche, des voiles qui modifieraient encore la perception de la réalité… Et c'est ce que j'ai aimé dans ce livre, outre l'évocation de la vie dans les phares, cette façon de décrire la complexité de la vie de ces personnages, pourtant de petites gens, et sans jamais perdre le lecteur.
Une lecture dépaysante et pleine d'embruns donc, et aussi plutôt originale. Un agréable moment d'écoute pour moi, et une broderie qui a bien avancé !
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Que dire à propos de ce livre ? Je ressors mitigée de ma lecture, je ne sais quoi en penser. du mystère, vous en voulez en voici, même trop. L'histoire me tentait beaucoup, cette ambiance maritime, ces trois gardiens de phare qui disparaissent du jour au lendemain sur base de l'histoire vraie du phare Eilean Mor. Sauf qu'en fait, on obtient presque toutes les réponses à la fin.

On nous fait clairement mariner pendant les ¾ du livre, et à un moment ça devient juste super long. Heureusement, les chapitres sont courts et la plume simple, les personnages intéressants à découvrir psychologiquement, et nous suivons les points de vue de chacun, sans pour autant qu'on s'y perde trop (j'ai juste eu du mal à évaluer leurs âges), en voyageant entre 1972 et 1992. Je pense toutefois qu'il y avait trop de détails inutiles, trop de bla-bla pour ne rien dire.

La lecture était sympa, mais je ne la garderai pas en mémoire.
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Des gardiens disparaissent mystérieusement du phare isolé de Maiden Rock. Un écrivain décide des années plus tard de contacter les femmes des disparus pour son livre.

C'est ainsi que les secrets de chacun se dévoilent progressivement. Chaque personnage est mis en lumière à un moment clé. Je fus agréablement surpris par ce roman, en compétition pour le prix des lecteurs Livre de Poche.

J'ai apprécié la découverte du métier de gardien de phare, peu connu, ainsi que le quotidien difficile des femmes qui les accompagnent, confrontées aux conditions météorologiques extrêmes. La disparition des gardiens, enfermés de l'intérieur, ajoute une dimension intrigante.

Le récit alterne entre 1972 et 1992 au fil des discussions et révélations. Cette approche est intéressante, bien que parfois déroutante. Certains détails peuvent sembler superflus, mais cela reste acceptable.

L'enquête sur des faits passés, inspirée d'événements réels, apporte une profondeur au récit. L'atmosphère huis clos, marquée par l'incessant battement des vagues, frappe la vie de ces hommes et de ces femmes.

Une belle découverte, bien que ce ne soit pas un coup de coeur. Néanmoins, c'est la meilleure lecture parmi les trois possibilités.

📚 Les Gardiens du Phare
Emma Stonex, Livre de Poche
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Chronique de Flingueuse : le billet de Chantal pour Collectif Polar
Voilà une intrigue au thème digne d'Edgar Poe : alors que la relève arrive au phare de Maiden Rock, l'équipage se rend compte que le phare est vide … Les trois gardiens devant être relevés ont disparu. C'est une énigme absolue, aucun corps n'ayant été retrouvé, d'autant plus qu'aucun indice dans le-phare n'orientera les recherches. Et qui plus est, la porte d'entrée du phare était fermée.
Bref ! le lecteur est forcément accroché, pour peu qu'il aime ce genre de mystère. Diverses voix vont se faire entendre : trois hommes, trois femmes, plus celle d'un écrivain intéressé par l'affaire.. On navigue entre deux époques : celle du drame, 1972, et celle des veuves, 20 ans plus tard, 1992. Tour à tour, on accompagne les héros de l'histoire, les trois gardiens disparus, et leurs femmes. On a ainsi la version de chacun, les non-dits, les malentendus à jamais inexpliqués, les petites trahisons ou du moins ce qui est ressenti comme tel par les uns et les autres, les silences, mais aussi parfois, ce que le lecteur peut comprendre comme étant des hallucinations, à tout le moins des interprétations visuelles ou auditives étranges.
N'oublions pas qu'une bonne partie de l'histoire a lieu dans un phare, assez loin de la côte pour ne pas pouvoir y aller facilement mais pas assez pour ne pas voir cette côte, ce qui peut entraîner aussi des fantasmes. Cette vie remplie de menues tâches mais essentielles au bon fonctionnement du phare peut rapidement devenir propice à la gamberge, voire angoissante… Vivre en huis-clos, plusieurs semaines durant, en compagnie de collègues qu'on apprécie plus ou moins…, tout cela demande un solide mental. L'auteure distille petit à petit dés informations sur le passé de ces hommes, sur leurs rêves, leurs relations avec leurs épouses, et en parallèle, on a la version de ces dernières, mais 20 ans plus tard. Il plane une atmosphère plutôt sombre et lourde, on se rend compte que l'insatisfaction règne dans la vie des personnages.
L'auteure brosse un tableau plutôt rude d'un métier aujourd'hui disparu. Être gardien de phare, c'était aussi être lié à une compagnie qui prenait tout en charge, logement, indemnités, aides aux veuves … mais cela entravait aussi la liberté. La parole des femmes ne devait pas être trop critique .. Dur métier, dure vie, dans des conditions qu'on ne choisissait pas toujours.
Revenons à l'intrigue … le lecteur aura bien sûr l'explication des disparitions, et gardera certainement en tête le bruit des vagues se fracassant sur le phare, le mugissement des vents qui se transforme en voix étranges et surnaturelles, les couleurs changeantes de la mer qui accompagne l'humeur des gardiens.
L'on peut apprécier ce roman si l'on aime la mer et les phares, les métiers disparus, les histoires d'amour contrariées … Cela se lit bien, mais, en ce qui me concerne, je n'ai pas ressenti ce souffle qui nous fait sortir d'une lecture un peu sonnée mais heureux !
Lien : https://collectifpolar.wordp..
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Fanaux incontournables des côtes, les phares, surtout ceux en pleine mer, ont toujours fasciné les promeneurs et les amoureux de la mer.

Comment peut-on vivre dans de tels endroits, coupés de (presque) tout pendant huit semaines consécutives ? Et lorsque le bateau de la relève accoste au phare, pour remplacer un des trois gardiens, les marins constatent, sidérés, qu'il n'y a plus personne…
Pourtant, le matériel est en place. La grande porte métallique de l'entrée est fermée de l'intérieur, les cirés sont accrochés aux porte-manteaux, la table est dressée pour le repas, etc. Étrange cadeau de Noël, en cette fin décembre 1972.

Vingt ans plus tard, un auteur à succès de romans de marine décide d'écrire sur cette histoire et ainsi résoudre cette énigme. Pour ce faire, il va contacter les compagnes des trois gardiens, Helen, Jenny et Michelle. Il faudra attendre les toutes dernières pages pour savoir ce qui s'est réellement passé, ainsi que les motivations de l'écrivain.

Mais l'intérêt du roman n'est pas que dans la résolution du mystère.
S'inspirant d'un fait réel, la disparition de trois hommes qui gardaient un phare sur un îlot au nord de l'Écosse en décembre 1900, Emma Stonex nous livre deux récits en un, en passant de l'année 1972 à 1992 au fil des chapitres.
- En compilant les témoignages d'anciens employés des Phares et Balises, elle restitue le quotidien de ces hommes coincés sur ce bateau immobile, sur cet ennui combattu à coups de nettoyages incessants du phare ou de menus travaux artisanaux, sur cette solitude brisée par la présence d'oiseaux marins qui, attirés par la lumière, viennent se cogner aux verres de la lanterne. Elle met surtout en évidence, les relations, les tensions qui existent entre les trois hommes.
- L'autre partie se concentre sur les ressentis des compagnes, restées à terre, prisonnières elles aussi, d'une sorte de confinement puisque les familles des gardiens sont logées dans un lotissement appartenant à l'entreprise qui emploie leurs époux. Là également, les tensions apparaissent, sur fond de jalousie, ainsi que l'aigreur vis-à-vis d'un employeur qui ne cherche qu'à minimiser cette disparition.
Au fil des pages, on s'aperçoit que chacun des protagonistes a quelque chose à cacher ou paie le prix d'actions passées.

Les puissantes descriptions qui sentent l'iode nous font naviguer au-delà de la raison. Peut-être quelques longueurs par moment, peut-être dues aux rares périodes de calme plat de l'océan...

A remarquer une forme d'écriture intéressante lors des entrevues entre chacune des femmes et l'écrivain. Ces dernières répondent à des questions qui ne sont pas formulées. Un peu déroutant au début mais le lecteur s'y fait très facilement.

Aujourd'hui, il n'y a plus d'hommes dans les phares en mer. Fini l'image du guetteur fouetté par les embruns, secoué par des paquets de mer, oeil vigilant et salutaire pour nombre de bateaux. Mais, en les automatisant, le romantisme a perdu ce que la santé psychique des gardiens a gagné…

Un bon moment de lecture !

Lu dans le cadre du Prix des Lecteurs 2024 organisé par le Livre de Poche.

Instagram : commelaplume

Lien : https://commelaplume.blogspo..
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Le résumé autant que l'intrigue semblent prometteurs. La lecture se révèle ennuyeuse, le livre difficile à terminer. le style est lourd, change trop souvent sans rien apporter à l'histoire. La multitude de personnages perd le lecteur. Les petites mesquineries et secrets ridicules sont loin des promesses vendues par la mise en place d'un suspense lourd et qui traîne sur plusieurs chapitres... le dénouement semble bâclé, écrit à la va-vite après avoir tourné en rond pendant près de 400 pages. Quelle déception !
Lu dans le cadre du Prix des Lecteurs 2024 - le Livre de Poche
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Troisième livre du Jury des lecteurs de mars, c'est aussi un premier roman : du moins ici, c'est le premier publié sous le vrai nom de l'autrice et cela se sent, c'est maîtrisé !

La construction nous fait naviguer (désolée pour le jeu de mots facile) entre fin 1972, époque où les trois gardiens de la Maiden Rock, un phare de haute mer, ont mystérieusement disparu, et 1992, vingt ans plus tard, quand un écrivain connu s'empare du sujet et veut rencontrer les trois veuves pour tenter de comprendre le mystère. Ce sont trois femmes bien différentes : Helen, veuve du gardien-chef (Arthur Black), a quitté la côte depuis le drame, elle accepte de parler ; Jenny, veuve toujours éplorée du gardien auxiliaire (Bill Walker) se drape dans un costume d'épouse et de mère de famille parfaite ; Michelle, qui n'a connu le gardien remplaçant que quelques semaines avant sa disparition, ne s'est jamais remise de la mort de celui qu'elle considère comme l'amour de sa vie, même si elle a fondé une famille par après. A savoir que Trident House, qui gère le personnel des Phares et Balises, interdit toujours à ces femmes de parler de la catastrophe. Si le récit nous ramène en 1972, c'est aussi pour vivre dans le phare avec les trois gardiens et percevoir leur travail quotidien et surtout leurs pensées intimes, leurs sentiments dont on va vite comprendre qu'ils ne coïncident pas avec ce que croient vivre leurs femmes. Je n'ai pas envie d'en dire plus pour ne pas gâcher mais vous devinez que des secrets bien enterrés vont petit à petit remonter à la surface et que le parallèle entre 1972 et 1992 fait monter la tension au fur et à mesure.

Quelques jours avant leur disparition, l'ambiance dans le phare change : besoin de rentrer à terre ? soupçons ? souvenirs lancinants ? problèmes techniques bizarrement résolus ? Il y a du réalisme magique dans la fin proposée par Emma Stonex (qui s'est basée sur une histoire vraie, plus ancienne), une fin à la fois claire et toujours aussi mystérieuse.

La construction du roman, la vie en huis-clos dans un phare de haute mer où le travail est répétitif et ô combien important pour les navires, la finesse des caractères, les secrets enfouis, voilà autant de qualités qui m'ont fait apprécier ce roman. Je suis bien contente que le jury du Livre de poche m'ait donné l'occasion de le connaître.
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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L'histoire est alléchante et le récit est bien construit avec cette vision de l'histoire au travers des femmes des gardiens du phare. Petit à petit on découvre les "faces cachées" des protagonistes et on se demande ce qui a bien pu se passer. Alors oui, on se prend au récit. Contrairement à certaines critiques, je n'ai pas trouvé cela trop long, ni trop lent. En revanche, certains passages un peu "ésotériques" font qu'on se demande ce que cela vient faire dans ce récit théoriquement tiré d'une histoire vraie. le point le plus positif est la description de ce métier très particulier et des conséquences sur la vie, le comportement, le ressenti des personnes concernées tant celles du phare que celles qui restent à terre. Alors oui, quelques explications viennent vers la fin, ce que nous espérions, mais il reste un goût d'inachevé, de déception à la fin. Est-ce dû au fait que la réalité n'est pas vraiment connue avec certitude et ne le sera jamais , ou à ces éléments du récit pour lesquels on n'a aucune explication (ou alors je ne les ai pas vues) comme cette histoire de réparateur "fantôme" (Sid) ou ce que vient faire l'arme cachée par Vince.... Bref, je suis triste car déçu à la fin de cette lecture.
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Emma Stonex a choisi de reprendre un mystère datant de 1900 pour son nouveau roman. L'archipel des îles Flannan en Ecosse fut le théâtre d'une disparition jamais élucidée : le phare d'Eilean Mor cessa de briller peu avant Noël. Intrigué le quatrième gardien, alors en congés, se rendit sur l'île pour trouver le phare verrouillé de l'intérieur et nul trace des trois autres gardiens. Jamais on ne retrouva les corps, et le mystère demeura entier.

L'auteure décide d'utiliser cette histoire, entrée dans le folklore écossais, avec le Maiden Rock au large de la côte de Cornouailles. Trois hommes attendent la relève, s'occupant comme il peuvent entre chaque ronde. Les chapitres alternent leur point de vue en 1972 et les propos de leurs dames, 20 ans plus tard, en 1992. Un reporter cherchant à faire la lumière sur ce qu'il s'est passé au Maiden Rock, va tenter de les interroger et de délier les langues. C'est un roman polyphonique où on va en apprendre peu à peu sur chaque protagoniste et comprendre leurs sombres secrets.

Si l'histoire était tentante avec son mystère impénétrable, j'ai trouvé que le roman s'étirait en longueur, perdant de sa saveur. Cela aurait pu être un huis clos dynamique, mais ici, s'attacher aux personnages relève du défi. Ils semblent tous un peu machiavélique et on se perd un peu en chemin.
Dommage, pour ce roman qui me semblait prometteur...
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