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Critique de caryatide


Mais qui est donc ce jeune homme qui trépigne et s'agite dans le bureau du gros détective privé Néro Wolfe ? Que veut-il ? C'est Llewellyn Frost, un membre de la riche famille Frost et il veut que Néro Wolf saute dans un taxi pour se rendre immédiatement dans la maison de couture bien connue Boyden et Mac Nair. Un mannequin est morte empoisonnée la semaine dernière, l'enquête de la police n'avance pas et il s'inquiète pour sa cousine qui travaille pour la même entreprise.
Il ne veut pas entendre que Wolfe ne sort jamais de chez lui. Goodwin, l'assistant est dans un de ses jours où il trouve son patron trop gros et trop paresseux : il indique un truc au jeune homme qui réussira peut être à le mettre en mouvement.
Voila Wolfe dans la maison de couture, une sorte d'enfer pour lui. Trop de femmes : il les pense imprévisibles, toujours prêtes pour une crise de nerfs ou de larmes, alors il en a peur. Et puis il déteste le parfum, et là tous les salons sont parfumés. Et les chaises, ridiculement petites avec leurs pieds tout fins : Archie doit confisquer le fauteuil du maître de maison pour installer son patron à peu près confortablement. Mais en une demie heure Néro Wolfe a établi qu'un des principaux témoins (la cousine justement) a menti.
Et là, plus question d'enquêter, son client lui demande d'arrêter immédiatement. du reste tout au long du roman les différents clients passeront leur temps à faire des caprices.
Et il y a d'autres morts, dont un dans le propre bureau de Wolfe : quelqu'un à qui il venait d'affirmer qu'il pouvait se détendre, qu'il était en sécurité...Un véritable crime de lèse majesté, pas question d'arrêter l'enquête.
Pourtant elle est difficile parce que Wofe est persuadé que les problèmes actuels ont leur racine dans un passé ancien et qu'il s'agit d'événements qui se sont déroulés à l'étranger... (et les coups de téléphone coûtent une fortune à cette époque là !)
Mais rien n'est impossible à Wolfe qui, comme d'habitude, réunira tous les témoins, suspects et policiers dans son bureau à la fin du roman pour dénoncer le coupable devant eux.
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