Citations sur 16 ways to break a heart (12)
•《 Seulement, elle ne sait rien faire d'autre. C'est un peu son super-pouvoir : prendre ce qui existe de plus merveilleux pour le détruire.
Elle comprise. 》
J’observe les gosses en pleine partie de chat glacé. Un petit garçon poursuit une gamine à couettes blondes, six ans environ, tempérament volcanique. Tous les deux poussent des cris ravis… Ils sont tout excités, fébriles. Ils ont le souffle court. C’est la même chose, non ? Quand on tombe amoureux ? Ce frisson, quand on court après quelqu’un… Sans parler de l’idée que quelqu’un nous coure après. Un tourbillon, le grand flou, et tellement de fun. Mais que se passe-t-il une fois que tu as attrapé la fille, hein, Dan ? Quand elle est bel et bien là, réelle, entre tes mains, et que tes sentiments sont réciproques ? Quelle déception, n’est-ce pas ? Trop vulnérable, trop fragile, imparfaite ? Alors d’un coup, c’est : « Sayonara, ma belle ! » Sauf qu’on est en pleine partie de chat glacé. Toi tu es peut-être passé à autre chose, mais la gamine à couettes, elle, non. Elle est figée là, incapable de bouger. Elle ne sait pas ce qu’elle a bien pu faire pour que tu cesses brutalement de l’aimer, et ça la ronge. Un petit jeu sans conséquence, hein ? Mais pas pour moi, Dan. Considère ceci comme ma démission officielle. La partie est terminée. Nat.
J’étais clairement un petit ami de merde. Je m’efforçais de lui plaire, de la combler, de l’impressionner… Sans jamais vraiment y parvenir. Mais comment satisfaire quelqu’un comme Natalie ? Elle est légère, sans l’être. Chaleureuse et distante. Vulnérable, toujours en demande d’attention, et pourtant renfermée et secrète. Ce n’est pas une fille, mais une énigme. Une équation sexy, terrifiante, changeante, brouillon et impénétrable, que j’ai décidé de ne plus chercher à résoudre.
J’entrouvre à nouveau le four, et observe la pile de lettres d’un oeil méfiant. J’ose, ou pas ? Dois-je me risquer à ouvrir la boîte de Pandore, et lire ses autres lettres ?
Il est certain que je me passerais bien de ce moment de ridicule, de reproches, de honte et de culpabilité. Mais l’occasion d’entrevoir enfin sa vision des choses est trop belle. Et puis, je suis curieux. Il faut que je sache : est-elle au courant ? A-t-elle découvert la vérité, dans toute sa confusion et son horreur ?
Je ne sais même pas ce que j’espère le plus.
Tu m'as demandé si tu pouvais m'offrir quelque chose, pour te faire pardonner.
"Un poney, par exemple ? "ai-je rétorqué.
Ça t'a fait rire, mais tu as préféré me payer un café.
Notre relation toute entière était comme ce tourniquet : un tourbillon frénétique et entêtant, qui me laissait au final bien trop désorienté. Nous avions beau prendre tout l'élan possible, nous revenions toujours au même point.
– Je ne veux surtout pas te faire pleurer, Nat. Je ne te ferai jamais, jamais de mal.
MENTEUR.
MENTEURMENTEURMENTEURMENTEUR.
Parce que tu as fini par m’en faire, Dan.
Et tu continues.
J’ai cru exploser de bonheur. S’entendre dire qu’on est la meilleure par la plus belle personne que l’on connaisse est sans doute le sentiment le plus magique du monde.
Quand on tombe amoureux ? Ce frisson, quand on court après quelqu’un… Sans parler de l’idée que quelqu’un nous coure après. Un tourbillon, le grand flou, et tellement de fun. Mais que se passe-t-il une fois que tu as attrapé la fille, hein, Dan ? Quand elle est bel et bien là, réelle, entre tes mains, et que tes sentiments sont réciproques ?
Je m’efforçais de lui plaire, de la combler, de l’impressionner… Sans jamais vraiment y parvenir. Mais comment satisfaire quelqu’un comme Natalie ? Elle est légère, sans l’être. Chaleureuse et distante. Vulnérable, toujours en demande d’attention, et pourtant renfermée et secrète. Ce n’est pas une fille, mais une énigme. Une équation sexy, terrifiante, changeante, brouillon et impénétrable, que j’ai décidé de ne plus chercher à résoudre.
Pas de baiser fougueux ni de caresses furtives ? Mon cœur était au bord de l’explosion. J’ai dû me retenir pour ne pas te sauter dessus, pour ne pas te dévorer les lèvres, t’agripper par les cheveux, t’arracher ta chemise à carreaux avec les dents.
Je me suis contentée d’un salut de la main et d’un petit « à plus » moi aussi.
Ça démarrait pas mal, non ? Qui aurait cru que ça se terminerait de manière aussi désastreuse ? Dans les cris, les pleurs, et le grand n’importe quoi ?