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2,59

sur 85 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Qu'il m'est difficile d'écrire ces quelques lignes !
Quand un livre m'a plu, c'est un vrai plaisir pour moi de communiquer mon enthousiasme, je souhaite que d'autres lecteurs aient envie eux aussi de le lire, j'aime échanger avec ceux qui l'ont déjà lu : partager autour de cette lecture est un grand bonheur.
Mais dans le cas contraire, c'est une tout autre affaire...
Qu'est-ce qu'ils m'ont ennuyée ces vacanciers ! Et comme j'ai trouvé leurs petites histoires sans intérêt !
Je suis allée bien consciencieusement jusqu'au bout, jusqu'au dernier mot de la dernière page, espérant trouver quelque chose qui s'anime, quelque chose qui me réveille enfin... eh bien non.
Le problème avec les membres de la famille Post et leurs amis, c'est que je ne les ai trouvés ni sympathiques (un personnage pour qui l'on a de l'empathie, un personnage qui nous fait rire, un personnage qui nous charme, c'est bien, non ? ) , ni antipathiques (un personnage que l'on déteste, un personnage dont on se moque, un personnage qui nous fait peur, c'est bien aussi, non ?).
Voilà le problème : ils m'ont laissée totalement indifférente. Leur personnalité ne m'a pas intéressée, je n'ai jamais eu envie d'en savoir plus sur eux ; leurs histoires m'ont ennuyée, je n'ai jamais accroché.
Je vous copie trois petits extraits, pour que vous puissiez juger par vous-même.
1) Les vacanciers arrivent dans la maison qui leur a été prêtée : "Franny voulait faire le tour de la maison, s'occuper des courses, distribuer les chambres, trouver l'endroit où elle pourrait s'installer pour écrire et enfin repérer le placard où étaient rangées les serviettes de rechange. Elle avait noté d'acheter du shampoing, du papier toilette et du fromage. Ce ne serait officiellement le début des vacances que lorsqu'elle aurait pris une douche et mangé quelques olives."
2) Les vacanciers savourent leurs vacances : "C'était une journée torride où Bobby, Carmen et Franny semblaient parfaitement heureux dans la piscine. Jim lisait un roman à l'ombre. Mais Lawrence ne supportait pas l'idée de passer encore toute une journée sans rien faire."
3) Les vacanciers s'interrogent sur leur vie : "C'était un détail dans leur vie quotidienne, comme la grave question de savoir qui avait fini le rouleau de papier-toilette : s'ils s'en souciaient, cela durait une fraction de seconde et ensuite, c'était oublié." Bon, le papier-toilette, ça commence à devenir une obsession !
Voilà. Vous me trouvez peut-être un peu dure, mais c'est comme ça, je suis franche. Quand je n'aime pas, je le dis, je n'y vais pas par quatre chemins. Et comme l'a si bien écrit Beaumarchais : "Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur." Enfin, n'oublions pas que "je n'aime pas" ne signifie pas que personne n'aimera, chacun ses goûts.
Je remercie Babelio pour son opération Masse Critique et les éditions Presses de la Cité de m'avoir fait parvenir ce livre.
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« Les vacanciers »… ça tombe bien, me dis-je, les vacances arrivent… Et me voilà embarqué sur cette galère. Néanmoins, il faudra finir, Masse Critique oblige… J’en profite d’ailleurs pour remercier Babélio l’éditeur « Presses de la Cité » de m’avoir fait ce "cadeau"…
Je m’embarque donc avec la famille Post, destination Majorque…

Autant le dire tout de suite, j’ai dû ramer pour voir le mot fin dans ce livre où à peu près rien ne m’intéresse ni ne me touche.
D’abord l’intrigue et la famille Post : le père et la mère ; le couple va mal : le père a fauté avec la stagiaire… le fils, mal assorti avec sa compagne… la fille, néo-bachelière qui cherche à perdre sa virginité avant l’entrée à la fac…Rien n’y manque… Ah, si : le couple d’amis homosexuels en mal d’adoption… Le tout dans une ambiance de farniente…
Et puis, le style de l’auteur : passons les dialogues cucul pour ne retenir que cette profusion de détails sans intérêt que d’aucuns qualifient de fluidité dans le style mais qui, pour ma part confine à la logorrhée…
Certes, on peut voir une tentative d’étude du couple à différents moments de son évolution, mais il faut bien chercher ; et le ressenti qui me vient immédiatement après cette pénible lecture, c’est l’ennui… Si c’était le but, c’est réussi : la famille Post s’emmerde… et moi aussi par l’intermédiaire d’Emma Straub.

Je suis désolé de cette critique tellement négative (et je m’en excuse auprès de l’éditeur) qui je crois bien est ma première du genre. A l’avenir, je laisserai le soin à d’autres de répondre à ce type de Masse Critique. Il doit bien y avoir des amateurs pour ce genre de littérature qui, personnellement, ne me touche pas du tout.
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D'abord merci à Babelio et aux éditions des Presses de la cité de m'avoir envoyé ce roman. J'ai toujours plaisir à découvrir d'autres oeuvres en dehors de la littérature que je lis habituellement.

Malheureusement, le courant n'est absolument pas passé entre les vacanciers d'Emma Straub et moi-même.
J'ai essayé de me raccrocher à quelque chose mais peine perdue.

Commençons par la structure du récit : un jour =un chapitre, c'est clair et chronologique et donc facile à suivre. Cependant, à l'intérieur du chapitre, on saute d'un personnage à l'autre sans vraiment de cohérence et on a parfois l'impression de passer du coq-à-l'âne et de ne plus savoir de qui il s'agit.

Chaque chapitre va raconter ce qui se passe chaque jour pour chacun des protagonistes du clan Post mais je n'ai pas trouvé le style fluide. Est-ce la traduction? le style de l'auteure? J'avoue avoir eu du mal à accrocher.

Dès les premières pages, il y a eu des phrases que je n'ai pas comprises (Sylvia qui a 18 ans et dit qu'elle a assez vu ses camarades depuis 18 ans. Euh, depuis la naissance? Que veut dire confiner quelqu'un dans un poumon d'acier pour le déplacer au gré de ses envies?p.22), puis des ellipses dans la narration qui ne s'expliquent pas (dans le premier paragraphe, ils préparent les bagages sur une dizaine de lignes puis le taxi arrive et ils montent et partent. Euh, et les bagages?).

Bon, ce sont des détails mais pour moi, le premier contact avec le roman est important et là, ces détails me chiffonnent de suite.
Ensuite, dans le courant du récit, je me suis plusieurs fois demandée pourquoi tel ou tel personnage dit-il telle chose, pourquoi tire-t-il telle conclusion d'un événement?
Comme on ne s'attarde sur aucun des personnages et qu'on passe sans cesse de l'un à l'autre, on n'a pas le temps d'élucider ces mystères.

De plus, dès ces premiers pages, la famille me paraît antipathique : leur regard méprisant sur les autres et notamment sur Carmen, qui partage la vie du fils, Bobby, depuis plusieurs années.
Le couple d'amis homos ne sont pas en reste. Ils sont aussi imbus d'eux-mêmes et refermés sur leur petit monde que les autres.
Ces américains qui appartiennent à la bourgeoisie cultivée (passent leurs vacances à Nantucket, la ville balnéaire huppée de la côte Est) voyagent dans un autre pays mais ont des jugements à l'emporte-pièce et ne cherchent pas s'imprégner du lieu où ils se trouvent : Franny, par exemple est dans une épicerie où elle s'extasie sur les différentes sortes de charcuterie et part avec un pot de beurre de cacahuètes! Ou alors, ils visitent des lieux touristiques mais restent englués dans leurs petites histoires. Ils sont à Majorque mais auraient pu être à Cuba.
Ce qu'on voit de l'île ressemble à une carte postale touristique.

Je ai trouvé tous les protagonistes de l'histoire détestables : la mère et la fille qui se disputent l'attention du beau professeur d'espagnol, la mère furieuse que la propriétaire n'ait pas prévu les intempéries, Carmen dont l'idée de vacances c'est de pouvoir boire jusqu'à vomir car ce n'est pas elle qui va nettoyer...bref, leur comportement et leurs réflexions m'ont énervée.

De plus, je n'ai pas senti de tendresse de la part de l'auteure pour ses personnages; leurs mesquineries et leurs défaillances sont impitoyablement mises en lumière.
A force, je me suis demandée si derrière ses dehors de roman de vacances avec sa couverture bleue mers du Sud, ce roman n'était pas un roman à charge contre une certaine bourgeoisie bien pensante américaine et donc se voulait être une caricature des attitudes d'Américains en vacances.
D'ailleurs, le roman prend parfois l'allure de sitcom américaine avec scène comique (Jim qui urine sur son fils pour calmer une piqûre de méduse), scène dramatique publique (la dispute sur la plage) et scène de réconciliation en pleine rue (on croirait entendre les applaudissements enregistrés!).
Le personnage que j'ai trouvé le moins horrible est tout de même Carmen, celle que tous méprisent, malgré ses efforts, et finalement, elle va être "le maillon faible".

La fin en forme de happy end familial semble porter sa propre morale : l'intruse issue des couches populaires est exclue, les gentils homosexuels bien comme il faut reçoivent leur récompense et la famille américaine idéale (Papa, Maman, Junior et Fifille) se retrouve.

J'ai été soulagée d'avoir fini le livre pour pouvoir rédiger cette critique. Mission accomplie.
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Merci à Babelio et aux Presses de la Cité pour cette opération Masse Critique.

Cependant, je n'ai pas accroché à la lecture. Des personnages quelconques, peu fouillés, à la vie certes perturbée dans leur train-train mais inintéressante au possible. le motif de ce roman, les vacances, aurait pu en faire au moins un bon roman de plage, comme un Marc Levy. Mais en fait non.

Désolée, l'auteure a beaucoup travaillé, mais franchement c'était inintéressant au possible, voire ch**nt.
Si je veux suivre les états d'âme de gens enfermés dans une maison, je regarde Secret Story, je n'achète pas un livre - surtout au prix que ça coûte dans notre beau pays.

Un bon livre en cas d'insomnie chronique.
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Premier livre sur le dessus de ma PAL et première lecture de mes vacances enfin arrivées....et donc....ce fut long, long, long...et ennuyeux!
L'histoire : elle est banale, sans saveur.
Les personnage : fade, sans relief, comme l'intrigue. A part Sylvia, Carmen et Laurence qui ont réussi à s'attirer quelques (rares) sympathies de ma part, franchement nous avons là une belle brochette de têtes à claque voir d'hypocrites, la palme revenant à Franny.
Le style de l'auteur : rien de particulier, à l'aune du reste du roman, sans grâce ni attrait.
Cette lecture de vacances s'est avérée être une immense déception sur tous les plans, un véritable pensum.
J'espère que mon livre suivant me fera oublier cette erreur...
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