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Critique de Varaha


« Il ne m'avait pas vu, c'est vrai. Je pense que me voir requiert un degré très élevé de chagrin ou de misère, une détresse si irréparable que le reste de l'existence sera une perpétuelle blessure – or le bébé avait simplement faim et froid. »

Le ton est d'emblée bipolaire. Une phase angoissante, pleine d'ombres et de non-dits, et une autre se passant à la lumière du jour.

« Après tout, puisque l'une de mes tâches essentielles consistaient à assassiner mon fils, il me fallait d'abord lui donner naissance, à ce petit chéri. »

Le style un peu brouillon et anarchique de Peter Straub donne bien un fond stressant à l'histoire mais embrouille un peu le lecteur.

« Il me semblait être moi aussi une espèce de poupée russe, dissimulant des secrets dans d'autres secrets qui menaient à un mystère insoluble. »

J'ai été dérangée à plusieurs reprises par des tournures de phrases fort difficiles à démêler. Cela a rendu ma lecture plus fastidieuse, ce que je regrette car le sujet fantastique/horreur est fort intéressant. Je ne sais pas si c'est lié à la traduction ou si l'original présente les mêmes phrases alambiquées.

Je ne comprends pas vraiment comment ce livre a pu recevoir le prix Bram Stoker en 1999.
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