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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Avec "La Porte de Ptolémée", Jonathan Stroud conclut sa trilogie. Comme dans le tome 2, on retrouve les points de vue de Nathaniel le sorcier surdoué, de Kitty la résistante et de Bartiméus le djinn malicieux. Londres est à un carrefour de son histoire. L'ordre en place est sur le point d'être chamboulé. Les magiciens qui avaient jusque-là le pouvoir doivent faire face aux mécontentements du peuple et au ras-le-bol des démons et créatures qu'ils asservissent sans aucun état-d'âmes depuis trop longtemps.
J'ai un peu moins aimé ce dernier tome, j'ai trouvé que Bartiméus était un peu trop "éteint", trop sage par rapport aux tomes précédents. Une petite déception donc face à ce djinn devenu un peu plus sérieux. Heureusement, c'était le dernier tome et plus aurait été trop. Néanmoins, j'ai dévoré cette conclusion en quelques jours seulement après sa sortie et j'ai bien apprécié découvrir le fin mot de l'histoire.

Aujourd'hui, j'hésite beaucoup à me lancer dans le prequel qui a été publié et revenant sur le passé de Bartiméus. J'ai peur de ne plus apprécier le personnage aujourd'hui, de ne plus être dans le public visé. J'ai tendance à penser qu'il y a des lectures et des films découvert durant notre jeunesse que l'on ne doit surtout pas redécouvrir avec nos yeux d'adultes mais plutôt en conserver le souvenir agréable de l'époque. Bartiméus en fait partie.
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snif c'est fini ! j'ai mis un peu plus de temps à rentrer dans l'histoire de ce tome où la place est largement laissée à l'évolution des personnages et leur alliance malgré leurs différences. La fin est inattendue, triste et belle à la fois ! A bientôt Bartiméus pour d'autres aventures j'espère !
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Dernier tome des aventures de Bartiméus et de son insupportable maître.

Nous revoilà dans Londre, Mandrake est devenu un petit ministre prétentieux exploitant Bartiméus jusqu'à plus soif, mais bon la révolution gronde et ceci ne peut pas durer (enfin on l'espère...)

Autant j'avais adoré le premier tome de la trilogie, autant le deuxième m'avait laisser un peu pantois devant le personnage principale qui devient insupportable... et c'est avec appréhension que j'ai commencé se troisième tome...

Bien que le début soit long et dans la même veine que celui d'avant, a partir du milieu du livre (quand l'histoire commence en faite...) cela devient réellement prenant, on en a presque du mal a se détourner de l'histoire, et la fin est... inattendu et magnifiquement amené.

Kitty et Bartiméus sont toujours truculents et donne envie de connaitre la fin, et heureusement qu'ils sont la pour tenir l'histoire jusqu'à ce qu'il y est du mouvement...

Dans l'ensemble ce n'est pas une mauvaise trilogie, mais peut être aurait elle mérité d'être en deux tome un peu plus long plutôt qu'en trois un peu trop long...
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Après L'Amulette de Samarcande et L'Oeil du golem, La Porte de Ptolémée vient refermer la trilogie de Bartiméus. Si l'auteur sait dénicher les titres de ses oeuvres, il reste incapable d'intituler ses chapitres. La construction de l'histoire est pourtant habile puisque le passé s'entrecroise au présent, que Kitty Jones entremêle son récit à ceux de Bartiméus le djinn et Nathaniel le magicien et qu'enfin les portes de l'Autre lieu s'ouvrent. La lecture ne s'éparpille pas pour autant. L'intrigue tendue est plus solide qu'un fil d'Ariane. le lecteur apprend rapidement qui tire les ficelles et son souci est de savoir comment les protagonistes vont s'en sortir. La grande trouvaille du dernier volume va consister à intégrer des démons dans des corps humains, djinn, afrit, marid et même une essence supérieure telle Nouda : "Nouda est une entité terrible, une des plus effrayantes qu'on ait répertoriées." L'auteur démoniaque a possédé le lecteur davantage habitué à des dénouements heureux et conventionnels. Quand Bartiméus reprend la parole à la toute fin de la trilogie sur un ton goguenard, on sait qu'il partage son esprit avec celui de Nathaniel. En dépit de la menace colossale représentée par Nouda, le djinn narrateur est bien vivant, le magicien hôte aussi. Lorsque les trois lettres du mot "FIN" s'inscrivent, par un ultime tour de passe-passe, Jonathan Stroud assomme son lecteur. La logique de l'histoire est implacable. La fin a sonné, dans tous les sens, et continue à résonner, le livre refermé. Quelle perversité ! Qui est le démon, Stroud ou Bartiméus ? Si l'auteur oublie de s'oublier dans des descriptions de paysages lassantes et inutiles (à l'inverse de Jack Vance, par exemple, où les paysages exotiques évoqués engendrent un climat en rapport avec l'action à venir), Jonathan Stroud excelle à construire crescendo des scènes d'action. le lecteur croit avoir atteint un sommet alors qu'il n'est arrivé qu'à un palier. Les personnages sont malmenés à l'extrémité de l'endurance. le lecteur est amené à rire nerveusement tellement les scènes de grand-guignol sont grinçantes et sardoniques comme celle avec Honorius, l'afrit, squelette dément, meurtrier insatiable mais poli jusqu'à l'onction extrême.
La trilogie de Bartiméus se lit bien. Il aurait simplement fallu dégraisser 200 pages par volume afin d'atteindre l'os de l'histoire sans avoir à ronger son frein. A la place de 1 800 pages, on obtenait 1 200 pages, les descriptions et les commentaires de Bartiméus allégés, trois fois moins de matière crade. On peut aussi envisager la trilogie comme une quête d'amour et de reconnaissance perdue d'avance. Les personnages perclus d'ambition et d'idées fixes oublient de vivre. Seule la synthèse de deux êtres procure une vitalité et un appétit de vie incomparable mais la fusion reste précaire, aléatoire et de courte durée. On découvre donc un conte de fée moderne qui ne débute pas par : "Il était une fois" et ne se termine pas par : "Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". Tous les ingrédients du merveilleux s'y trouvent (quête chevaleresque, épée magique, monstres, pièges...) mais les rouages de l'histoire se grippent, le moteur de l'intrigue a des ratés car les personnages ne savent pas s'exprimer et n'ont plus le temps de communiquer. On touche bien là un des maux contemporains.
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Une conclusion douce-amère pour une trilogie marquante de part ses personnages et ses situations complexes, tout en restant une lecture accessible à tous.
Ce tome-ci lève le voile sur les éléments sous-entendu depuis le premier ouvrage d'une manière assez habile, jouant sur l'alternance entre le passé et le présent.
On regrettera malgré tout quelques passages un poil brouillons, et une fin un peu abrupte. Mais concernant ce dernier point, c'est aussi ce qui fait le charme de cette clôture, cette saveur douce-amère évoquée un peu plus haut.
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Me voila enfin arrivée au bout de la saga.
Si le deuxième tome de la trilogie de Bartimeus m'avait un peu moins plu (rien de grave, juste l'un des personnages principaux qui devient execrable), j'ai été complétement conquise par ce final.

La porte de Ptolémée nous fait reflechir à des notions sur la politique, le pouvoir, les inégalités, sans jamais que ça ne devienne rasoir ou moralisateur. Ni que ça nuise a l'histoire, au contraire : L'action reste au top jusqu'au bout, on est embarqué par les péripéties.
Le fait d'avoir le pont de vu de trois "camps" différent rend le livre incroyablement riche et les personnages ne sombrent jamais dans la facilité du bien ou du mal. Ils restent vraiment cohérents jusqu'au bout. C'est une qualité rare. Les liens d'amitié ne sont pas ridicules et excessifs, au contraire, tout est nuancé et en plus ça regorge de bonnes idées et d'inventions.

Ce roman prend le contrepied de tout ce qui peut être reproché à la fantasy et j'adhère à fond !

Bon, la fin est abrupte, on n'arrive pas à croire, que merde, ça y'est, c'est terminé. Je suis resté bloqué deux bonnes minutes sur le mot "fin".
Et si vous voulez savoir pourquoi allez le découvrir par vous même. =)
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Je suis sortie de ma lecture mitigée. J'ai aimé mais je suis restée très en retrait par rapport aux personnages. Aucun n'était vraiment bon (dans le sens gentil) et ça m'a beaucoup génée.

Entre un magicien qui n'hésite par à blesser les djinns sous ses ordres lorsqu'il est contrarié ou qu'ils n'ont pas accompli leur mission, les djinns qui n'hésitent pas à réduire en charpie les invocateurs qui ont mal tracé leur pentacle et ne les tiennent donc pas en leur pouvoir et certains « civils », sans magie, qui font exploser des bâtiments et égorgent des gens parce qu'ils veulent lancer une révolution… Je n'avais aucune ancre à quoi m'attacher. Mais le monde, l'énigme et Bartiméus m'ont fait rester. Et je n'ai pas été déçue.

Je suis sûre qu'il ne m'aurait pas plu lorsque j'étais jeune, parce qu'à cet âge, on est un peu trop intransigeant sur ce qui est bien et mal, mais aujourd'hui, en faisant la part des choses, je vois surtout la critique d'une société injuste et cruelle.

Même si je ne recommande par forcément, je suis très contente de les avoir lus.
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Un grand plaisir de retrouver nos trois héros ! Trois ans ont passé depuis le second tome et Nathanael est maintenant ministre tandis que Kitty a changé d'identité ! Dès le second tome, j'avais des soupçons sur l'identité des complotistes : cela s'est avéré juste. Par contre, je n'avais pas tout deviné. La fin est très ouverte, comme une invitation à un quatrième tome.
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j'ai beaucoup aimé la trilogie,elle se lit très vite et est très agréable. je l'ai conseillée à mes élèves (11 ans) qui l'ont également aimée. seul bémol j'ai détesté la fin. Mais bon c'est une question de goût, certains l'apprécieront!
un bon moment de lecture pas prise de tête;)
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Londres est en ébullition ; l'Empire britannique, régi d'une main de fer par les magiciens, est assiégé de toutes parts : guerre en Amérique, attentats orchestrés par d'autres puissances européennes, mécontentement des plébéiens, … Dans les rangs mêmes des magiciens, de sombres complots se préparent.

C'est dans cet environnement mouvementé que nous retrouvons nos héros : Nathaniel, connu sous le nom de magicien de John Mandrake, est encore monté en grade. A dix-sept ans, il est ministre, chargé de la propagande. Face au mécontentement général et à l'ambition démesurée de son entourage, il a fort à faire et est maintenant secondé par une poignée de djinns et de créatures magiques en tout genre. A ses côtés, Bartiméus est toujours présent : même si ses forces déclinent, son humour est toujours caustique et son impertinence ne faiblit pas. le tandem Nathaniel-Bartiméus fait encore des étincelles : le djinn aimerait être libéré de ses obligations pour se ressourcer, il se remémore un passé heureux, en compagnie de Ptolémée. Nathaniel est également hanté par le souvenir de jours meilleurs : Kitty Jones, Mlle Lutyens, son professeur de dessin, … des visages qui mêlent dans l'esprit du jeune homme mauvaise conscience et nostalgie. Sous la carapace de l'homme important, débordé, le coeur de l'enfant bat toujours et reprend parfois le dessus.

La suite sur mon blog...
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