Citations sur Les visages de Victoria Bergman, tome 3 : Catharsis (18)
"Les souvenirs doivent venir d'eux-mêmes, je ne dois pas me forcer. C'est comme tenir une savonnette. On doit être détendu : si on serre trop fort, elle vous glisse entre les doigts." (p.119)
"En l'écoutant, Jeannette réalise qu'internet est un vaste buffet où les pédophiles n'ont plus qu'à se servir. Comme un grand réseau d'égout sans station d'épuration. Un égout où nous jetons nos enfants." (p.249)
Chez les humains, le mâle n'a pas de plumes pour faire la roue. A la place, il se pavane avec son argent.
Gao, Solace, La Travailleuse, l’Analyste et la Geignarde, elle peut les rayer de sa liste, car elle les cerne. Ils ont fini de jouer leurs rôles.
Restent le Reptile, la Somnambule et la Fille-corneille. Ils sont plus difficiles car plus proches d’elle, et n’oint as été copiés sur d’autres personnes. Ils sont issus d’elle-même.
Le Reptile sera probablement le prochain à disparaître. Son comportement suit malgré tout une logique simple, primitive: c’est l’idée directrice qui lui permettra de déconstruire et d’analyser cette personnalité.
L’anéantir et en même temps l’assimiler.
"La vengeance est une confrontation physique avec un ennemi, mais aussi un processus psychologique interne qui vise à la purification, à la connaissance de soi." (p.239)
La morale de ce troisième tome est très simple : le mal que vous faites endurer à un enfant sera une blessure qui ne pourra pas guérir entièrement.
A cela s'ajoute la triste réalité des notables coupables de pédophilie. Quand on voit que des parlementaires sont coupables de malversations financières sans être exclus, on peut craindre que tout n'est pas entrepris pour lutter contre des prédateurs de victimes inconnues, de familles pauvres.
Et ne parlons pas des crimes couverts en Afrique.
Bref, dans ce livre il y a des méchants punis. Dans la vie il y a encore du travail.
Catharsitique pour les protagonistes, pas encore pour la société.
Quand le cerveau se déconnecte du coeur commence un état nouveau, hors du temps. Le temps et l'espace deviennent insignifiants, et la conscience continue à exister, éternellement.
Un beau jour, on se retrouve là, un sourire ridicule aux lèvres, en train de regarder dans l'agenda de son âme tous les rêves et les espoirs qu'on a eus, pense t elle en portant le verre à ses lèvres pour boire une gorgée du vin sec.
La vengeance est comme un gâteau : on ne peut pas à la fois le manger et le conserver. La vengeance accomplie, il faut aller de l'avant et donner un sens nouveau à sa vie, qui, sinon, serait absurde.
Elle songea aux figurines en lego. Des petits personnages en plastique dont on peut faire ce qu'on veut et qui continuent à sourire quand on les fait fondre au four.