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3,79

sur 240 notes
Et bien et bien je viens de terminer la trilogie Les visages de Victoria Bergman.
Est-ce que je suis renversée par cette lecture? Non du tout. C'est glauque, c'est monstrueux mais selon moi c'est inachevé. Une finale en queue de poisson, du genre "lorsque décidé, ne regarde plus en arrière ". On avait eu le temps de sympathiser avec certains personnages Jeannette Kihlberg, la commissaire, son collègue, Hurtig que j'aurais aimé mieux connaître et bien sûr Victoria. J'ai eu l'impression tout au long de la lecture de ce dernier opus, que l'on tirait fort sur les fils pour le tissage tienne bien. Trop de ramifications pour presque trop peu d'explications d'où le sentiment d'inachevé. Des pactes, des sectes, des vengeances meurtrières , des survivants des camps d'extermination, les enfants soldats, les abus sexuels , l'identité de genre tout et tout en gros et tout qui peut mener à la folie. Toutefois, de façon très intéressante, on aborde la question de l'identité, surtout celle des victimes d'abus sexuels: sujet ou objet; s'approprier sa propre vie. Un livre sur le mal que porte l'humain en tant que prédateur redoutable.
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Dans la famille des traumatisés écorchés vifs à l'identité fragmentaire je demande…. la mère… non la fille ;)
Wahou la claque !!
Ce dernier volet de la trilogie Les Visages de Victoria Bergman est d'une grande intensité et d'une noirceur plutôt atroce.
Finalement l'on comprend pourquoi le duo d'auteurs suédois a décidé de réunir leurs cerveaux pour concevoir cette intrigue hypnotique.
A deux têtes et à quatre mains, leurs deux plumes conduisent les lecteurs dans un labyrinthe d'identités savamment construit pour faire des noeuds dans les neurones, pourtant plutôt affûtées, des serial lecteurs de polars.

Les deux tomes précédents m'avaient laissée abasourdie par des revirements de situation spectaculaires.
La thématique des personnalités multiples est abordée avec brio nous entraînant dans les dédales mystérieux de l'amnésie dissociative et de la dépersonnalisation. On comprend surtout quelles sont les causes de ces troubles.

Psychologiquement rude et abyssal, ce récit est une plongée vertigineuse dans les tréfonds du psychisme humain, empreint d'une complexité seulement égalée par la maîtrise de l'intrigue qui va chercher vraiment loin, dans un enchevêtrement de récits qui donnent le tournis mais qui finalement arrivent tous à bon port.
L'une des grandes forces de ce duo, ce sont les quelques rappels bienvenus de l'intrigue qui permettent de se « repositionner » et ne pas perdre le fil parmi les nombreuses ramifications dont le récit est composé.

Catharsis, comme le nom l'indique, vient apporter des réponses mais surtout la libération, la purification qui donne naissance à un être nouveau.
De cet univers aux jeux psychologiques torturés et aux imbrications plus que malsaines, l'on n'en sort pas indemne.

Attention !!!!! Haut risque de schizophrénie !!


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Voilàààààà c'est finiiiiii ....
Je viens de refermer le troisième volet de "Les visages de Victoria Bergman" et j'ai un petit pincement au coeur. Oui je l'avoue, je me suis attaché à certains des personnages malgré ma difficulté à entrer dans l'histoire dans le premier tome.

"Catharsis" est beaucoup plus noir, plus glauque, plus tout .... que les deux premiers volets de la trilogie. Mais il a aussi le mérite d'entrer plus en profondeur dans l'analyse psychologique de Victoria Bergman et ainsi d'en mieux comprendre le fonctionnement d'autodéfense face aux atrocités qu'elle a subies durant son enfance.

Outre le fait d'être un excellent thriller, ce livre a le mérite de nous questionner sur différents points comme : comment réagissent les enfants victimes de pédophilie, comment éviter que les victimes ne deviennent bourreaux à leur tour, ....

Donc au final, un grand merci aux deux auteurs pour cette très belle découverte, pour cet épilogue comme je les aime, où le lecteur a sa part d'interprétation dans la lecture du final, et où le final n'est pas une "happy end" ....

Maintenant je m'en vais lire quelque chose d'un peu plus léger .... "Acide sulfurique" d'Amélie Nothomb, quoi de mieux pour un chimiste de formation !
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Catharsis est le 3ème et dernier tome des Visages de Victoria Bergman dans lequel les auteurs sortent la colle à bois pour assembler les morceaux du puzzle.

Attention, ce n'est pas le modèle pour enfant, c'est un 5000 pièces, avec beaucoup de parties très sombres.

Victoria Bergman rassemble elle les pièces de ses différentes personnalités, elle devient dans l'histoire (mais pas dans la symbolique puisqu'elle incarne le pardon à ses bourreaux) un personnage presque secondaire, normal.

Après les assassinats d'enfants (tome 1), la vengeance (tome 2), le tome 3 siffle la fin de la récré, les coupables vont être punis, et c'est leur chasse que nous conte ce dernier volet.

Jeanette Kilhberg, qui semble retrouver un équilibre après le départ d'Ake, poursuit son enquête aboutissant à un tout cohérent, aidée par Sofia Zetterlund qui lui livre un portrait criant du coupable.

Les personnages de Madeleine, fille de Victoria Bergman, et de Viggo Durer, devient plus centraux : le parcours chaotique de Madeleine, les viols, violences physiques et psychologiques qu'elle a subi, et celui de Viggo Durer, marqué à jamais par la découverte de sa bâtardise.

Le travail de documentation effectué par les auteurs à propos des troubles dissociatifs de l'identité fait, au delà du parcours criminel, tout l'intérêt de ce livre. L'évolution du personnage de Victoria est particulièrement fouillé, le pourquoi et le comment sont criants de vérité, à l'instar de l'auto-implantation de faux souvenirs.

A la question centrale du roman : jusqu'à quel point les victimes deviennent à leur tour des bourreaux ?, les auteurs donnent une réponse très nuancée : pour Victoria, le salut est compliqué mais possible. pour Madeleine, elle ne trouvera son accomplissement que dans la vengeance.

La question est centrale dans le roman mais elle est surtout essentielle dans la vraie vie : comment détecter, soigner les enfants (et les adultes) victimes d'abus sexuels, mais aussi comment éviter la récidive, comment soigner les auteurs de tels actes.

Lien : http://occasionlivres.canalb..
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Je viens juste de terminer le dernier de la trilogie « Les visages de Victoria Bergmann », et je reste un peu sur ma fin. le premier tome était éblouissant, j'ai commencé un peu à perdre de l'intérêt pour l'histoire à la lecture du deuxième, mais j'ai poursuivi, voulant savoir la fin. Ce troisième tome a un goût d'inachevé, de bacler, ce qui donne à la trilogie un coté commercial.

Nous retrouvons nos protagonistes habituels, Jeannette Killberg et Sofia Zetterlund, qui enquête sur une série de meurtre impliquant l'internat de jeune fille de Sigtuna. Victoria Bergmann suit une thérapie, pour lutter contre ses trous de mémoire. Jeannette continue 'enquêter sur les enfants momifiés retrouvré devant les bouches de métro. Surtout, nous en apprenons plus sur la fille de Victoria, Madeleine. Tout se met en place, pour un final.... bof bof. Dans ce dernier volet, l'histoire est encore plus sombre (si si, c'est possible), et cela devient presque irréel, inconcevable. A trop vouloir écrire un polar noir et psychologique, je trouve que les auteurs sont tombés dans les excès, même s'ils arrivent à tenir le lecteur en haleine.

La fin mais terriblement déçue, et sans rien dévoilé, j'ai l'impression d'avoir toutes ces pages pour rien. le dénouement n'est pas terrible, presque facile, et surtout, un peu bâclée à mon goût.
C'est terriblement dommage, car le premier tome augurait une bonne trilogie.
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Suite et fin de la trilogie .
J'avoue que j'en ressors soulagée ( ouf, j'ai terminé ), mais aussi un peu trop remuée à mon gout. de par son thème principal, cette série m'a un peu trop secouée et j'avoue avoir lu certaines pages en diagonale quand les détails sordides devenaient trop difficiles à lire.
On va assister à la fin de l'enquête, et l'on va découvrir ( enfin ) les coupables et aussi en savoir un peu plus sur Victoria alias Sofia.
Personnellement, je trouve que mis bout à bout, les trois tomes auraient pu être un peu plus courts .
Mais tout est une affaire de gout je suppose, au vu du nombre de critiques positives.
En conclusion, pour ma part je dirais ; trop glauque, trop sombre...
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Troisième et dernier tome de la trilogie Victoria Bergman, j'attendais de celui-ci enfin la conclusion de cette macabre série. Et en effet, enfin, le puzzle se complète, les zones d'ombres s'éclairent, on comprends.

Bien sûr, il est tout aussi noir que les précèdents, mais aussi étrange que cela paraisse, on en devient comme "habitué". Je me suis tout de même demandé à un moment ce qu'il se passait dans le tréfond de l'esprit des auteurs pour en arriver là...

Donc, la résolution de l'affaire est là. Mais après ces trois tomes, ces pistes à droite, à gauche, ces faux espoirs, soyons honnête, je suis presque déçue. La fin est à la hauteur de l'histoire, mais sans retournement final, sans cette surprise qu'on avait eu au cours des tomes précèdents. Et je pense qu'on prends tellement le pli de "est-ce vrai, faux?" qu'on en vient à éprouver un manque lorsque tout est résolu.

Malgré tout, ce sera un exellent souvenir de lecture, une trilogie finie en une semaine cela fait longtemps que ça ne m'était pas arrivé!
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Rien. C'est limite je pourrais m'arrêter à ce mot.

Catharsis ou l'ouvrage qui sert à rien, ça fonctionne aussi. Une duologie aurait été suffisante, et pour l'histoire, et pour le lecteur. Je me sens prise pour une idiote. Ce tome n'apporte pas grand chose et laisse un goût d rien, de vide, on bâcle, on va vite sur certains points, on avance des choses qui pourraient être fracassantes et finalement ah bah non en fait rien.

Tout est vide les personnages perdent de leur personnalité, Victoria et Sofia se retrouvent et deviennent intéressantes, Jeanette, sans commentaires, je ne sais même quoi en dire. Bref, vous l'aurez compris, le premier tome avait amené beaucoup de questions, beaucoup de troubles, d'indices sur les personnalité, sur la psychologie des gens, les faux semblants… C'était la force de Persona au-delà de l'histoire bien sordide. Là, il reste l'histoire sordide mal ficelée, mal amenée, mal construite, sans vie, les rebondissements s'effacent, j'avais déjà noté ce retrait, incroyable mais les twists sont plats à l'image de la trilogie. Les personnages ont perdu progressivement leur côté psycho alors que tout est là, dans la folie, les personnalités multiples…

Je crois qu'en fait, je suis frustrée de voir un roman si mal fait alors qu'il y a quelque chose à faire.

Bref, enfin fini!

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Rarement un titre aura-t-il aussi bien convenu à l'essence du bouquin qu'il coiffe. En effet ce dernier opus le la trilogie « Les visages de Victori Bergman» nous permet d'assister au résultat de l'autothérapie de Sofia...en autre! Car l'enquête sur le réseau de pédophiles et celle sur les meurtres d'enfants immigrés aboutissent enfin, après un rebondissement aussi morbide qu'inattendu. Et on comprend encore mieux les motivations et pulsions de plusieurs protagonistes, notamment Madeleine et Jeannette. La fin est complètement assumée par les auteurs et est à la hauteur du reste de l'oeuvre.

Cette trilogie m'a plu à de multiples niveaux et je crois qu'elle m'a autant impressionné et captivé que le « Milleniun » de Larsson, ce qui, à mes yeux , est un compliment. Ici l'accent est, au-delà des enquêtes fascinantes, aussi mis sur des éléments de santé mentale très bien présentés qui forcent cependant le lecteur à des efforts pour bien suivre les personnalités multiples de l'une des héroïnes. Mais c'est bien peu demandé en regard des jouissances que procurent cette lecture!
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Catharsis, « séparation du bon d'avec le mauvais » d'après la traduction du grec,
Et avec Freud "c'est tout autant une remémoration affective qu'une libération de la parole, elle peut mener à la sublimation des pulsions."
Titre énigmatique, certes mais qui met un point final à la trilogie.
(Pour faciliter la lecture, je pense qu'il est préférable d'enchaîner les trois titres à la suite, facile maintenant que les trois tomes sont parus.)
Nous connaissons enfin les différents visages de Victoria Bergman, le voile se lève sur ce qui a pu à certains moments nous paraître un peu obscur.

Le côté léger du livre,
J'ai trouvé pour ma part une belle idée pour remonter dans son passé : "c'est comme tenter de tenir une savonnette. Si on serre trop, elle glisse.", technique qui reste à essayer dans le cadre de nos insomnies.
J'ai été aussi enchantée par quelques rencontres au cours des pages, on y croise plusieurs fois Martin Beck, l'homme au balcon, livre devenu film.
Lors de ma prochaine visite à Stockholm, je rechercherai le pub où Maj vient déjeuner et boire un verre, Harvest home sur sodermalm, et je me glisserai à sa table signalée comme étant le coin de Maj, puis je goûterai le whisky Mackmyra fabriqué à Gävle dans la province de Gästrikland, et le hareng aigre d'Örnsköldsvik.
Je n'oublierai pas aller faire un tour du côté d'Älmhult, province du Småland, village où fut fondé en 1943 l'entreprise Ikea entre autres.

Le côté lourd,
Pour ne pas dire très lourd, du livre car on sort de cette lecture assommé.
Rien ne nous est épargné, l'enfance maltraitée, l'enfance soumise à des sévices sexuels, l'enfance soumise à des expérimentations plus proche de l'expiation, les traumatismes laissés par les exterminations exercées par les troupes nazis, la difficulté de vivre avec son passé.
Tout est noir, très noir, mais avec bonheur, le lyrisme apparaît à la fin du livre pour laisser une porte ouverte vers la lumière de la vie, cette route enfin choisie après s'être libéré de toutes les chaînes dont on s'est laissé entravé toute sa vie.
La fuite est libératrice dans le cas présent. Est ce toujours le cas ?

Ces mêmes auteurs repartent dans une nouvelle trilogie, pour ma part j'attendrai la parution en français des 3 titres avant d'y mettre mes pieds, mais je suis impatiente de renouveler l'expérience !
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