- Comment tu le sais ?
- Je lis, répondit Jacob, pince-sans-rire. Tu devrais essayer.
- Hé ! Je lis, moi aussi !
- Les boîtes de céréales ne comptent pas.
- Mais on y trouve des renseignements fascinants, rétorqua Ichiro du tac au tac. Par exemple, savais-tu que les céréales de riz soufflé au chocolat contribuent à améliorer le système immunitaire des enfants ? C'est la vérité ! Selon ce qui est écrit sur la boîte.
- Tu sais qu'ils peuvent affirmer ce qu'ils veulent sur l'emballage, non ?
- Évidemment, mais ne le dis pas à ma mère.
( p 96 )
Il pointa un doigt tremblant vers quelque chose derrière Jacob.
La peur devint une boule glacée dans le ventre de Jacob. Il se retourna lentement, comme dans un rêve, un rêve qu'il avait renoncé à contrôler. Il n'était pas sûr d'avoir envie de voir ce que montrait Ichiro, mais il était incapable de détourner le regard.
Ce n'était pas une ombre, cette fois, et certainement pas une tache d'eau. Le Dr Stockwell se tenait entre eux et la porte d'entrée.
Jacob savait trop bien que les horreurs de la vraie vie étaient bien plus terrifiantes qu'un grand méchant loup inventé de toutes pièces.
- Je m'inquiéterai aussi longtemps que je le voudrai, ce qui, pour information, veut dire toujours. Les mères sont comme ça.
"J'ai utilisé le Kalapik pour te garder en sécurité quand tu étais trop petit pour aller tout seul sur le lac. Tous les parents de la ville l'ont fait, y compris les miens quand j'étais jeune. [...] Le Kalapik n'est qu'un pieux mensonge. Tellement d'enfants ont disparu sans laisser de trace au fil des ans." (p. 49)
Le ciel évoquait une couverture sombre au-dessus de sa tête. L'air était chargé d’électricité, chaud et suffocant. Mais il y avait aussi une fraîcheur insolite cette nuit là, comme une rose rouge solitaire dans un jardin mort. Il senti quelque chose frémir au fond de ses entrailles.
Il avait le sentiment - il le savait comme il connaissait son propre nom - que la vague de chaleur était sur le point de prendre fin à Valeton.
Un orage approchait.
Comme le dit si bien Jacob le personnage principale du livre "Dans cette maison rien ne se perd tout se piège".
« Elle a traversé le mur. Je savais qu'elle n'était pas réelle, mais elle semblait l'être. »
Sébastien DB
Jacob retourna aux étoiles silencieuses, phares éclairés sur une mer noire.
J’ai l’impression que c’est davantage une prison qu’un foyer. Si c’était mon père, je pense que j’aimerai mieux ne pas avoir de père du tout