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Critique de deidamie
« Bonjour les Babélionautes ! Aujourd'hui, on continue d'explorer la saga des Royaumes de feu avec les tomes 11 et 12, le continent perdu et Les rebelles de Pantala ! Cette critique servira à commenter les deux tomes.
-Le continent perdu ? Han, ce titre ! On dirait un mauvais Jurassic Park.
-J'espère que tu as bien profité de ta vanne, Méchante Déidamie.
-Mmh ? Pourquoi ?
-Parce que c'est la dernière ! Hahahaha !
-Hein ?
-Hé oui ! Tu es finie, Méchante Déidamie, finie !
-Pas du tout ! Je dis des méchanteries quand j'veux, d'abord.
-OK, vas-y. Les Royaumes de feu, tomes 11 et 12, on t'écoute.
-Euuuh… c'est nul parce que… euuuh…
-Et voilà ! Babélionautes, nous avons trouvé le livre qui a vaincu Méchante Déidamie !
-Noooooon ! Attends, je vais trouver un truc !
-Pendant qu'elle réfléchit, faisons un petit point. Loin de Pyrrhia se trouve un autre continent : Pantala. Les Ailes de Guêpes vivent avec un autre clan, les Ailes de Soie : ces derniers sont attachés à leur service depuis la fin d'une terrible guerre qui a exterminé un troisième clan, les Ailes de Feuille.
Or donc Blue, un gentil Aile de Soie discipliné, accompagne Séléna, sa grande soeur, pour son dernier jour de dragonnette : le soir, elle tissera son cocon, ses ailes pousseront et elle deviendra un vrai dragon ! Son petit frère ne peut pas s'empêcher d'appréhender la transformation… Pourquoi leur mère semble inquiète ? Et pourquoi Séléna semble en colère contre les Ailes de Guêpe ? Tout le monde est heureux maintenant, alors tout va bien, non ?
Les tomes 11 et 12 marquent un tournant dans la saga : il ne s'agit plus de sauver le monde, il se trouve déjà en piteux état, mais il faut cette fois renverser une société discriminante. L'histoire quitte le champ de l'épopée pour s'installer dans celui de la dystopie. Mme Sutherland conserve cependant la finesse psychologique de ses personnages, avec Blue d'abord, un dragon merveilleusement empathique, confronté à des choix douloureux, avec Criquette ensuite, une Aile de Guêpe fascinée par la science, le savoir et les livres. Voyager dans leurs têtes reste un grand plaisir.
Ces deux tomes marquent aussi un autre changement, fort plaisant pour la lectrice que je suis.
Alors, ce changement, quel est-il, quel est-il, QUEL EST-Il ? (et oui, je perçois votre fébrile impatience, si, si).
Ces tomes célèbrent abondamment les livres et la lecture.
Peut-être que ça vous semble normal pour vous qui lisez beaucoup, mais depuis le début de la série, le dragon le plus féru de parchemins s'appelle Comète, et il passe pour le pire raseur du continent, bien que son savoir se révèle précieux, parfois.
A ce stade de la saga, la lecture est l'activité la plus amusante, la plus satisfaisante, la plus plaisante, que dis-je, la plus plaisante ? non ! la plus cool qui soit. Et ça fait fondre mon petit coeur.
Une dernière chose que j'ai omise sur Les Royaumes de Feu et qui m'amuse énormément, c'est l'usage des capitales. Sur le Net, elles vous servent à crier sur vos interlocuteurs. Dans cette série, elles mettent en valeur le sarcasme, l'ironie, l'insistance, voire une mauvaise foi hilarante. J'adore admirer cette utilisation étonnante.
-HA ! J'ai trouvé !
-Oui, Méchante Déidamie ?
-Criquette ?! Nan mais c'est quoi ce nom ? On est dans Les Feux de l'amour ou quoi ?
-Merci beaucoup, Méchante Déidamie, c'était nul. Bon, je pense que tu peux le dire, toi aussi, tu as aimé.
-Grmgnhgnmmgnnh. Y a des révélations, quand même, elles font trop soap-opera.
-Alleeeez… tu as bien un perso préféré…
-Mmh. Droséra. Hargne, haine et violence. Droséra est cool.
-Et ben voilà ! Et donc, rien de négatif à dire ?
-La mise en page de l'édition numérique est naze. Y a plein de retours à la ligne abusifs.
-Ben tu vois, quand tu cherches, tu trouves !
-Oh, ça va, hein… j'espère qu'on enchaîner sur un truc naze, que je puisse parler, un peu.
-Et nous attendons donc avec impatience le tome 13 ! »
-Le continent perdu ? Han, ce titre ! On dirait un mauvais Jurassic Park.
-J'espère que tu as bien profité de ta vanne, Méchante Déidamie.
-Mmh ? Pourquoi ?
-Parce que c'est la dernière ! Hahahaha !
-Hein ?
-Hé oui ! Tu es finie, Méchante Déidamie, finie !
-Pas du tout ! Je dis des méchanteries quand j'veux, d'abord.
-OK, vas-y. Les Royaumes de feu, tomes 11 et 12, on t'écoute.
-Euuuh… c'est nul parce que… euuuh…
-Et voilà ! Babélionautes, nous avons trouvé le livre qui a vaincu Méchante Déidamie !
-Noooooon ! Attends, je vais trouver un truc !
-Pendant qu'elle réfléchit, faisons un petit point. Loin de Pyrrhia se trouve un autre continent : Pantala. Les Ailes de Guêpes vivent avec un autre clan, les Ailes de Soie : ces derniers sont attachés à leur service depuis la fin d'une terrible guerre qui a exterminé un troisième clan, les Ailes de Feuille.
Or donc Blue, un gentil Aile de Soie discipliné, accompagne Séléna, sa grande soeur, pour son dernier jour de dragonnette : le soir, elle tissera son cocon, ses ailes pousseront et elle deviendra un vrai dragon ! Son petit frère ne peut pas s'empêcher d'appréhender la transformation… Pourquoi leur mère semble inquiète ? Et pourquoi Séléna semble en colère contre les Ailes de Guêpe ? Tout le monde est heureux maintenant, alors tout va bien, non ?
Les tomes 11 et 12 marquent un tournant dans la saga : il ne s'agit plus de sauver le monde, il se trouve déjà en piteux état, mais il faut cette fois renverser une société discriminante. L'histoire quitte le champ de l'épopée pour s'installer dans celui de la dystopie. Mme Sutherland conserve cependant la finesse psychologique de ses personnages, avec Blue d'abord, un dragon merveilleusement empathique, confronté à des choix douloureux, avec Criquette ensuite, une Aile de Guêpe fascinée par la science, le savoir et les livres. Voyager dans leurs têtes reste un grand plaisir.
Ces deux tomes marquent aussi un autre changement, fort plaisant pour la lectrice que je suis.
Alors, ce changement, quel est-il, quel est-il, QUEL EST-Il ? (et oui, je perçois votre fébrile impatience, si, si).
Ces tomes célèbrent abondamment les livres et la lecture.
Peut-être que ça vous semble normal pour vous qui lisez beaucoup, mais depuis le début de la série, le dragon le plus féru de parchemins s'appelle Comète, et il passe pour le pire raseur du continent, bien que son savoir se révèle précieux, parfois.
A ce stade de la saga, la lecture est l'activité la plus amusante, la plus satisfaisante, la plus plaisante, que dis-je, la plus plaisante ? non ! la plus cool qui soit. Et ça fait fondre mon petit coeur.
Une dernière chose que j'ai omise sur Les Royaumes de Feu et qui m'amuse énormément, c'est l'usage des capitales. Sur le Net, elles vous servent à crier sur vos interlocuteurs. Dans cette série, elles mettent en valeur le sarcasme, l'ironie, l'insistance, voire une mauvaise foi hilarante. J'adore admirer cette utilisation étonnante.
-HA ! J'ai trouvé !
-Oui, Méchante Déidamie ?
-Criquette ?! Nan mais c'est quoi ce nom ? On est dans Les Feux de l'amour ou quoi ?
-Merci beaucoup, Méchante Déidamie, c'était nul. Bon, je pense que tu peux le dire, toi aussi, tu as aimé.
-Grmgnhgnmmgnnh. Y a des révélations, quand même, elles font trop soap-opera.
-Alleeeez… tu as bien un perso préféré…
-Mmh. Droséra. Hargne, haine et violence. Droséra est cool.
-Et ben voilà ! Et donc, rien de négatif à dire ?
-La mise en page de l'édition numérique est naze. Y a plein de retours à la ligne abusifs.
-Ben tu vois, quand tu cherches, tu trouves !
-Oh, ça va, hein… j'espère qu'on enchaîner sur un truc naze, que je puisse parler, un peu.
-Et nous attendons donc avec impatience le tome 13 ! »
