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Critique de CarlmariaB


Exposer sur 200 pages le coup tordu que le flic des stups Wildey monte pour enrôler de force Sarie dans son vivier d'indics, c'est un peu longuet mais intrigant, juste ce qu'il faut pour que je tienne le coup. Sarie -canari, rime riche de son papa - étudiante appliquée, se fait claquemurer dans le monde souterrain de la came par Wildey qui espère qu'elle fasse cuicui. Sarie raconte dans son journal, destiné à sa maman qui est au ciel, comment elle en est arrivée là: elle a juste parlé à un type charmant dans une soirée de la fac. A quoi tient la tragédie quand on est innocente et faible. Wildey, le flic fort, croit qu'il a pigeonné le canari, mais il déchante. Il l'a sous-estimée et commence à se faire des frayeurs. Chaque jour qui passe raccourcit, semble-t-il, l'espérance de vie des indics de Philadelphie. A partir du chapitre 7, après nous avoir fermement attaché la laisse au poignet, Duane Swierczynski, qui cite Lansdale dans ses influences, lâche la bestiole. Elle s'emballe et c'est pas du tout un canari qui chante au fond de sa mine, c'est un train de mine fou, avec vrilles, loopings, creux et bosses inattendues pour les 255 pages restantes.
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