C'était, il y a quelques années, mon tout premier roman de chick-lit et j'avais adoré.
J'ai donc souhaité le relire, pour voir si j'appréciais toujours autant et, effectivement, Plum Sykes est à nouveau parvenue à me faire rire. A l'époque de ma première lecture, j'avais les cheveux blonds et me retrouvait donc bien dans les passages traitant du "blond parfait" qui ne doit surtout pas être jaune et autres détails concernant les balayages de Julie et de ses amies.
Vous l'aurez compris : les personnages sont totalement superficiels et l'intrigue l'est forcément aussi. Mais c'est écrit de façon très "pétillante" et enjouée et permet de passer un excellent moment, même si certains passages sont totalement prévisibles.
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J'ai enduré le premier chapitre, à la limite de le lâcher. Puis je me suis rappelé mes lectures de science-fiction, où l’on nous plante un décor parfois saugrenu, et j'ai attendu de voir l'intrigue commencer. Après tout, j'avais lu nombre d’histoires avec des gens très pauvres, pourquoi serait-ce moins acceptable avec des gens très riches ? L'expérience serait nouvelle pour moi et la curiosité a nourri ma patience, le temps de m'habituer au style et d’entrer dans l’action.
La narratrice, qui est l'héroïne, n'est pas une « riche héritière » et doit travailler : c'est comme meilleure amie de l'une d'elles, et aussi dans l'exercice de son métier, qu'elle côtoie les « extra-terrestres » qu'elle nous présente dans son récit. Dès que j’ai pu me glisser dans ce monde aux valeurs et à la logique différentes des miennes, j’ai apprécié le style plein d'humour, les personnages hauts en couleur et même loufoques, l'action pleine de rebondissements.
Ce court roman a été pour moi une introduction surréaliste au mode de vie d’une toute petite tranche de la population terrestre. Mais je l’apprécie surtout pour son côté loufoque et frivole. Ayant tendance à être trop sérieuse, je jubile de voir les personnages se passionner pour des motifs futiles ; il me semble que cela me relaxe d’autant plus que je ne suis pas accro au shopping et que je suis tout à fait incapable de lire un magazine de mode.
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Roman de 2004 très rigolo et véritablement charmant, une véritable bulle de romance déjantée. On oublie tout ! Il faut naturellement accepter d'accéder au second voire troisième degré. Eclats de rire et gloussements de contentement à gogo garantis. Beaucoup de finesse et de références psychosociales et culturelles (littéraires en particulier) en font peut-être une lecture un peu trop subtile pour certaines jeunes lectrices d'aujourd'hui qui apparemment prennent tout au pied de la lettre sans voir l'énorme fiction d'autodérision. C'est dommage de lire ce livre ultrapétillant et de passer complètement à côté de sa dinguerie.
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