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Critique de Melcleon


Le roi Lézard : ainsi se désignait Jim Morrison dans l'un de ses poèmes mis en musique. de fait, le chanteur des Doors est plus qu'évoqué dans ce polar où se croisent deux enquêtes et leurs initiateurs qui eux-mêmes se rapprochent et s'éloignent dans une sorte de mouvement sinusoïdal, serpentin d'émotions contradictoires. La première enquête, c'est celle que mène Louise Morvan, détective privée, sur la mort non accidentelle pas plus que naturelle de son oncle, qui lui avait précisément légué l'agence où elle officie. La seconde, c'est celle beaucoup plus classique que conduit le commissaire Clémenti afin de mettre la main sur un tueur en série de SDF. A priori, rien ne lie les deux affaires : l'une, vieille d'une quinzaine d'années, est classée alors que l'autre est terriblement actuelle et requiert une mobilisation quasi générale des forces de police parisiennes. Dans un premier temps Clémenti refuse donc d'apporter une quelconque aide, en tout cas officielle, à sa maîtresse épisodique. Celle-ci, cependant, obsédée par une recherche qui vise davantage à raviver les couleurs d'une photo quelque peu écornée qu'à établir les circonstances exactes de la mort de son oncle vénéré, va se mettre en danger en s'immisçant à dessein dans l'enquête sur le tueur de SDF, obligeant Clémenti à intervenir.
L'histoire est bien ficelée, les descriptions, autant qu'on puisse en juger, réalistes, de même que les dialogues et la psychologie des personnages. Via les regards de Louise, à la fois déterminée et capable d'errements déconcertants, et d'un tueur à gages puisant son énergie et sa clairvoyance dans l'absorption de substances illicites, l'auteure nous immerge dans des milieux sociaux on ne peut plus différents. le style, en revanche, tombe trop souvent dans le clinquant, dommage.
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