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Ce roman signe ma première incursion en littérature hongroise. Il ne met donc pas possible de le mettre dans son contexte.
Il s'agit d'une femme qui parle à l'homme qu'elle aime. Enfin, ce n'est pas si simple et c'est tout l'attrait de ce monologue.
Le récit se passe avant, pendant et surtout après la seconde guerre mondiale. Depuis l'enfance, la narratrice méprise une jeune enfant de son âge, Angela, qui vit dans la même petite ville qu'elle. Elle la détestera lorsqu'elle découvrira des années plus tard que Angela est l'épouse de l'homme qu'elle aime.
Le récit est assez confus, ce qui n'est pas choquant puisque ce sont les réflexions d'une femme sur sa vie et ceux qui l'entourent, déstructuré comme un journal intime qui laisse la pensée vagabonder.
En revanche, je n'ai pas été aidée par les prénoms inusuels pour moi, au point que parfois, j'ai dû attendre pour comprendre si certains personnages étaient une femme ou bien un homme.
Si le style est haché, il est de haute volée et c'est un grand plaisir de lire une belle littérature dont on sent bien qu'elle est issue d'une culture différente mais on ne sait en quoi. Captivant d'essayer de recoller les morceaux du puzzle de la vie de la narratrice à travers des anecdotes historiques qui me sont davantage étrangères que celles de l'Europe occidentale.
Même si parfois, j'ai trouvé quelques longueurs à ce récit, je ne peux m'empêcher de le comparer à La douleur de Marguerite Duras dont il se dégage les mêmes émotions, les mêmes contradictions, les mêmes souffrances de l'amour.
Une belle découverte.
Critique de Sallyrose
Ce roman signe ma première incursion en littérature hongroise. Il ne met donc pas possible de le mettre dans son contexte.
Il s'agit d'une femme qui parle à l'homme qu'elle aime. Enfin, ce n'est pas si simple et c'est tout l'attrait de ce monologue.
Le récit se passe avant, pendant et surtout après la seconde guerre mondiale. Depuis l'enfance, la narratrice méprise une jeune enfant de son âge, Angela, qui vit dans la même petite ville qu'elle. Elle la détestera lorsqu'elle découvrira des années plus tard que Angela est l'épouse de l'homme qu'elle aime.
Le récit est assez confus, ce qui n'est pas choquant puisque ce sont les réflexions d'une femme sur sa vie et ceux qui l'entourent, déstructuré comme un journal intime qui laisse la pensée vagabonder.
En revanche, je n'ai pas été aidée par les prénoms inusuels pour moi, au point que parfois, j'ai dû attendre pour comprendre si certains personnages étaient une femme ou bien un homme.
Si le style est haché, il est de haute volée et c'est un grand plaisir de lire une belle littérature dont on sent bien qu'elle est issue d'une culture différente mais on ne sait en quoi. Captivant d'essayer de recoller les morceaux du puzzle de la vie de la narratrice à travers des anecdotes historiques qui me sont davantage étrangères que celles de l'Europe occidentale.
Même si parfois, j'ai trouvé quelques longueurs à ce récit, je ne peux m'empêcher de le comparer à La douleur de Marguerite Duras dont il se dégage les mêmes émotions, les mêmes contradictions, les mêmes souffrances de l'amour.
Une belle découverte.
