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Critique de Fandol


De très bonne heure, un matin, José Mendez, Maître-nageur-sauveteur responsable de la piscine Pailleron, à Paris, découvre le cadavre d'une jeune femme qui flotte à la surface du grand bassin. C'est un suicide et tout aurait pu s'arrêter là mais entre en jeu Tomar Khan, commandant de police, personnage déjà créé par Niko Tackian, et surtout son adjointe, Rhonda, sans oublier Marco Berthier, collègue à la retraite et avec qui Tomar se défoule en boxant.
Le polar est lancé avec d'autres interrogations qui pointent vite comme cette menace sérieuse qui plane sur Tomar. Une jeune substitute du procureur, Ovidie Metzger, veut la peau de Tomar, l'accusant d'avoir tué un flic de l'IGPN (Inspection générale de la police nationale) qui l'ennuyait.
Très vite, se fait jour, dans ce roman policier, la souffrance des femmes séduites puis abandonnées, enceintes, obligées d'avorter et poussées au suicide. La violence peut être physique aussi comme l'a subi Ara, la mère de Tomar. D'ailleurs, elle ne supporte pas d'entendre son voisin frapper son épouse et, malgré ses quatre-vingt-trois ans, elle intervient courageusement.
Autour du thème principal, l'auteur m'a baladé dans Paris, en banlieue, chez de dangereux dealers, fait visiter les nouveaux locaux de la police criminelle parisienne au 36, non plus Quai des orfèvres mais rue du Bastion.
Inutile d'en dire plus car il faut se laisser emmener par l'auteur qui sait bien faire vibrer son lecteur. Il m'a intrigué, inquiété, rassuré puis à nouveau fait trembler. Son récit est vivant, varié et surtout palpitant. Bref, Celle qui pleurait sous l'eau est un excellent roman policier. le titre mérite juste une petite explication car il est remarquablement choisi. Dans le milieu de la natation, on dit qu'un nageur qui des problèmes dans sa vie privée, qu'il n'a qu'à pleurer sous l'eau… et cela nous ramène à la scène dramatique, au début du roman.
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