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sur 840 notes
Un dimanche matin de juillet, José se rend très tôt à la piscine où il est maître-nageur sauveteur depuis 5 ans, pour prendre son service. Il est chargé aussi de la coordination des activités aquatiques. Quand il arrive, il voit au centre du magnifique bassin Art Déco, le corps flottant d'une femme : "une longue traînée rouge s'échappait des poignets de ce corps inerte..". le suicide paraît évident.
Le commandant Tomar Khan et son équipe : Rhonda, Dino et Francky sont chargés de l'affaire, affaire qui paraît simple à Tomar et qui ne semble pas nécessiter d'enquête. Mais Rhonda, son amante et collègue, ne l'entend pas de cette oreille. Pour elle, Il est impossible, qu'une jeune femme comme Clara, aussi lumineuse, courageuse et passionnée, en soit venue à mettre fin à ces jours. Il est hors de question de laisser tomber, il faut chercher l'origine de cette souffrance qui l'a conduite à ce geste. Car le maître-nageur reconnaît qu'il y avait souffrance chez Clara puisqu'elle pleurait sous l'eau... Il explique : "Celle qui pleure sous l'eau" est une expression utilisée en compétition : "Quand un nageur vient s'entraîner et qu'il traverse des épreuves dans sa vie privée, on lui dit qu'il n'a qu'à pleurer sous l'eau, là où personne ne pourra le voir".
Quant à Tomar, lui a d'autres soucis. Il est convoqué et interrogé par la nouvelle procureure. Saura-t-il faire face ?
J'ai appris en fin de lecture que Niko Tackian avait déjà écrit deux autres romans avec les mêmes personnages. Cela ne m'a en aucune manière gênée de ne pas les avoir lus avant.
J'ai été emportée dès le début par ce polar où la réalité dépasse presque la fiction. En effet, dans ce roman l'auteur traite avec une grande sensibilité de la manipulation psychologique que certains n'hésitent pas à faire subir aux femmes chez qui ils sentent une faiblesse, une fragilité ainsi que des violences conjugales. Quelles soient physiques ou psychologiques, ces violences indignes de l'être humain ont du mal à être prises en compte par la justice.
Niko Takian rend un bel hommage à ces femmes et au courage qu'elles déploient, pour échapper à l'emprise de ces ignobles personnages. Ara, 83 ans, mère de Tomar personnifie magnifiquement cette peur omniprésente du mari violent et la force et le courage extraordinaire déployés pour échapper à ces maltraitances et, plus tard aider des femmes dans la même situation.
L'écrivain profite aussi de ce roman pour décrire ces zones de non-droit où dealers et caïds se côtoient, vivant principalement du commerce de la drogue.
Un polar magnifique qui rend un bel hommage aux femmes !

Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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De très bonne heure, un matin, José Mendez, Maître-nageur-sauveteur responsable de la piscine Pailleron, à Paris, découvre le cadavre d'une jeune femme qui flotte à la surface du grand bassin. C'est un suicide et tout aurait pu s'arrêter là mais entre en jeu Tomar Khan, commandant de police, personnage déjà créé par Niko Tackian, et surtout son adjointe, Rhonda, sans oublier Marco Berthier, collègue à la retraite et avec qui Tomar se défoule en boxant.
Le polar est lancé avec d'autres interrogations qui pointent vite comme cette menace sérieuse qui plane sur Tomar. Une jeune substitute du procureur, Ovidie Metzger, veut la peau de Tomar, l'accusant d'avoir tué un flic de l'IGPN (Inspection générale de la police nationale) qui l'ennuyait.
Très vite, se fait jour, dans ce roman policier, la souffrance des femmes séduites puis abandonnées, enceintes, obligées d'avorter et poussées au suicide. La violence peut être physique aussi comme l'a subi Ara, la mère de Tomar. D'ailleurs, elle ne supporte pas d'entendre son voisin frapper son épouse et, malgré ses quatre-vingt-trois ans, elle intervient courageusement.
Autour du thème principal, l'auteur m'a baladé dans Paris, en banlieue, chez de dangereux dealers, fait visiter les nouveaux locaux de la police criminelle parisienne au 36, non plus Quai des orfèvres mais rue du Bastion.
Inutile d'en dire plus car il faut se laisser emmener par l'auteur qui sait bien faire vibrer son lecteur. Il m'a intrigué, inquiété, rassuré puis à nouveau fait trembler. Son récit est vivant, varié et surtout palpitant. Bref, Celle qui pleurait sous l'eau est un excellent roman policier. le titre mérite juste une petite explication car il est remarquablement choisi. Dans le milieu de la natation, on dit qu'un nageur qui des problèmes dans sa vie privée, qu'il n'a qu'à pleurer sous l'eau… et cela nous ramène à la scène dramatique, au début du roman.
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Après quelques lectures difficiles , me voici en compagnie d'un nouvel opus de Niko Tackian , un auteur que je " fréquente " régulièrement et chez lequel je me plais à retrouver des personnages récurrents dont le caractère se " complète " un peu plus à chaque " aventure " . Soyons toutefois précis , on peut tout à fait découvrir cette enquête sans avoir lu les précédentes. Comme à l'habitude , c'est un livre facile à lire ( rien de péjoratif dans ce qualificatif) . L'écriture est limpide , contrairement , d'ailleurs à l'eau de la piscine dans laquelle flotte le cadavre de la pauvre Clara dont les veines sectionnées confirment le décès par suicide....Une enquête particulièrement délicate débute , menée par Tomar , Rhonda et leurs collégues du 36 ....le nouveau 36 . Enquête bien menée avec ses fausses pistes , ses rebondissements ,enquête d'autant plus difficile que Tomar doit lui- même faire face à des tourments personnels ...qui peuvent le conduire " en enfer "...
Je le disais , c'est un roman bien écrit , dans lequel se succèdent des scènes pour le moins " agitées " et des scènes plus " intimes " , celles d'interrogatoires par exemple . Les dialogues accélèrent le rythme et servent parfaitement " la vie " de l'intrigue et certains thèmes du monde contemporain sont abordés, drogue , luttes de clans , échange de coups de feu , perversité , violences conjugales , etc... Un " mélange " bien organisé et géré qui donne " du corps " à l'intrigue sans la rendre confuse et donc complexe . Il est du reste à noter que le nombre relativement restreint de personnages contribue à cette " clarté " bienvenue.
Nino Tackian maîtrise son sujet et nous offre une nouvelle fois un " beau roman " à la française qui constituerait un solide scénario pour un " bon film " comme ceux " d' avant " que , personnellement, j'adorais . Et puis , quand on parle " du 36 " , hein , ça parle , même si , " le 36 ", aujourd'hui ....
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Depuis plus d un an, Niko Tackian est devenu l'une de mes valeurs sûres dans les thrillers, dans les polars.
Je l'ai découvert avec Avalanche hôtel puis avec les aventures de tomar.
Dans ce dernier opus, Tomar n'enquête pas sur le dernier crime irrésolu confié à son équipe. Non. Tomar enquête pour lui même, sur lui-même.
Une enquête pour prouver qui n'est pas, de nouveau, un meurtrier.
Cette partie du livre m'a beaucoup intéressée.
L'enquête officielle dirigée par Rhonda, la coéquipière et compagne de Tomar m'a beaucoup moins passionnée.
Le thème était pourtant intéressant : le meurtre par suicide.
L'abus d'hommes malveillants sur des femmes fragiles, victimes de ces violences et poussées au suicide.
J'apprécie beaucoup Rhonda, son caractère et sa force.
Pourtant l'absence de Tomar, de son tempérament de sa vision ont fait que j'ai moins accroché sur cette enquête.
Il ne s'agit pas d'une déception simplement de petite accro dans mon amour de cet auteur.

Ce livre fait partie de la sélection du Prix des lecteurs de Livre de poche catégorie polar.



L'avez-vous lu ? Qu'en avez-vous pensé ?
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C'est le deuxième roman de l'auteur que je lis après Avalanche Hôtel. Je n'ai donc pas lu les deux tomes précédant celui-ci, mais cela ne gêne en rien la lecture.
Ce polar traite habilement de la manipulation psychologique et des conséquences sur les victimes. Seul regret, je trouve que l'enquête est résolue bien trop vite, on ne voit rien venir. Mais cela reste un très moment de lecture malgré tout !
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Un polar français. Cela ressemble à une série télévisuelle moderne. Les préoccupations sont contemporaines ainsi que le traitement : double fil narratif, un court terme sujet du livre sur un pervers narcissique et un long terme sur un aspect psychologique des personnages principaux, ici le policier Tomar Khan.
C'est la partie trois de la série le mettant en scène, je n'avais pas lu les deux premiers et cela ne m'a pas empêché de rentrer dans le livre, c'est fait pour cela.
Cela se lit bien, vite, c'est un polar d'été.
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Inspirée par l'amie Nicolak et sa critique sur « La nuit n'est jamais complète », j'ai voulu découvrir cet auteur. Bon, la librairie vers laquelle je me suis tournée n'avait pas sur ses rayonnages le livre cité précédemment (au format poche), je me suis donc saisi d'un autre roman. Mon choix, il faut bien l'avouer, n'est pas fantastique. J'ai trouvé l'écriture plate et l'intrigue ultra légère avec peu de suspense et des redondances bien épaisses pour gonfler le nombre de pages… et la lectrice que je suis !
Alors dire que je ne lirai plus cet auteur est peut-être exagéré mais ce qui est sûr c'est que ce ne sera pas dans l'immédiat. Je reste toujours intéressée par le premier choix cité plus haut.

Quant au scénario le voici :
Une jeune femme est retrouvée morte dans une piscine parisienne, les poignets tranchés. Tout laisse croire à un suicide. Mais Rhonda, l'adjointe du commandant Tomar, n'est pas prête à classer le dossier… Il faut dire que Tomar, lui, est plutôt concerné par l'ouverture de l'enquête sur son propre compte mise en place par la nouvelle Procureure, un drame dont il serait le coupable et dont les souvenirs sont plutôt flous.

Deux enquêtes en parallèle pour gonfler le scénario. Mais pas assez d'air pour tenir la route !
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Le responsable des maitres nageurs a retrouvé le corps de Clara Delattre morte dans la piscine municipale. Elle avait deux grosses incisions aux poignets et une lame de rasoir a été retrouvée sur le bord du bassin. Tout laisse penser à un suicide. Tomar Khan est prêt à fermer le dossier mais Rhonda son assistante ne croit pas à cette hypothèse, elle n'avait aucune raison de faire un tel acte. Elle va tout faire pour aller au bout de cette affaire et connaitre la vérité.
De son coté Tomar est préoccupé. La nouvelle procureure Ouidie Metzgera a demandé à Alvarez de coopérer dans l'enquête sur l'assassinat du lieutenant Belko, étranglé dans son appartement. Suite à cette enquête de nouvelles pièces sont apparues susceptibles d'incriminer Tomar Khan.

J'étais ravie de recevoir ce livre dans le cadre du prix des lecteurs 2021 livre de poche car il était sur ma liste des futurs achats. Ce livre se lit très rapidement, en quelques petites heures, c'est bouclé. On entre immédiatement dans l'histoire, le style est fluide, on se laisse porter par l'intrigue, tout va bien. Mais je dois dire que je suis un peu déçue pour moi ce thriller/roman policier est beaucoup trop simple. L'auteur est resté à la surface de l'eau, l'intrigue, les personnages ne sont pas assez travaillés. J'en ai lu d'autres de l'auteur mais la j'ai trouvé qu'il a cherché la facilité. On ne peut pas dire que le livre est mauvais mais il n'a rien d'extraordinaire. A lire pour passer un moment agréable de détente sans prise de tête, quand on a du mal à se concentrer… et qu'on cherche une lecture fluide mais pas si on cherche un livre où il y a de l'action, une ambiance tendue, du suspense. Ce livre s'adresse à un certain public mais il faut mieux être prévenu avant.
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Tout d'abord, j'aimerais vous dire combien je trouve ce titre mélancolique, un peu comme une épiphanie de « Celle qui pleurait sous l'eau« . Il y a aussi cette couverture qui nous met dans l'ambiance tout de suite. Niko Tackian démontre une nouvelle fois sa très belle sensibilité car l'émotion affleure tout au long de l'histoire bouleversante de ce polar qui se veut un hommage au combat de toutes ces femmes qui subissent les blessures physiques et psychiques de ces monstres pervers narcissique et manipulateur. La souffrance de Clara qui est retrouvée morte les veines tranchées dans la piscine qu'elle fréquentait, dans cette eau où elle aimait plonger pour oublier et parfois même pleurer sous l'eau, cette expression définissant une personne en souffrance qui vient noyer sa peine dns l'eau des bassins. C'est la compagne et équipière de ce cher Tomar Khan qui mène l'enquête. Tous pense au suicide mais l'instinct de Rhonda lui dicte qu'il y a quelque chose d'autre à chercher. Comment peut-on en arriver au suicide ? qui se cache derrière cela ? Rhonda est un personnage fort et doté aussi d'une profonde humanité. Je l'ai trouvé très attachante. Et puis, il y a Thomar Khan, notre commandant de police préféré. Lui cache ses blessures notamment celles infligées par son tortionnaire de père qui frappait sa mère et son frère jusqu'à la délivrance de cette violence avec son parricide qui n'a de cesse de le hanter. Il y a aussi cette enquête sur la mort d'un de ses collègues qui voulait le faire tomber. Une nouvelle procureur veut lever le voile sur cette affaire. L'a-t'il tué ou si ce n'est pas lui, qui d'autre aurait pu commettre cet assassinat. Une double enquête menée tambour battant, un rythme à cent à l'heure comme sait si bien les construire Niko Tackian. C'est un polar percutant, un des meilleurs Niko Tackian sans nul doute mais je dois émettre une petite réserve sur ce livre : je l'ai trouvé trop court. J'aurais aimé en apprendre davantage sur Clara, que l'histoire autour d'elle soit plus étoffée car j'ai été profondément touché par ce qu'elle a subi. En voulant rendre un vibrant hommage aux femmes qui tentent de se libérer de l'emprise de ces hommes violents, le tout en plein mouvement MeToo, Niko Tackian m'a ému.
Lien : https://thedude524.com/2020/..
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Troisième volet des enquêtes du commandant Tomar Khan, "Celle qui pleurait sous l'eau" est assurément fort agréable à lire. A vrai dire, le récit se déroule comme un fil et les actions s'enchaînent. Néanmoins, on ne retrouve pas l'épaisseur du précédent ouvrage de l'auteur ("Avalanche Hôtel" pour ne pas le citer).

Si dans cette aventure, on rentre rapidement vite dans l'histoire, il n'y a rien de très percutant dans ce roman. C'est un peu dommage car cette enquête liée à un suicide incompréhensible d'une jeune femme à qui la vie souriait, qui n' a d'yeux que pour l'élément féminin de la brigade (Rhonda), est biaisée par une histoire qui s'emmêle, des événements qui s'enchaînent et qui apparaissent bruts et insuffisamment fouillés. C'est dommageable car la question de la manipulation et de l'emprise psychologique aurait pu être abordée plus profondément et avec un coupable un peu moins "bling bling" et propre sur lui ... Saluons toutefois que l'ouvrage reste néanmoins dans une certaine mesure un hommage rendu aux femmes victimes de harcèlement.

A vrai dire, "Celle qui pleurait sous l'eau" n'est pas le meilleur Tackian s'agissant des enquêtes menées par Tomar Khan et son équipe. Pour avis personnel, j'ai surtout retenu de ce polar une intrigue qui en fait met en sourdine le sort réservé à Tomar quant à ses agissements sur le boeuf-carotte dans un récent passé et qui lui colle encore à la peau ...
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