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Critique de Lounima


Rabindranath Tagore fait partie des auteurs pour lesquels j'ai une tendresse particulière car il sait "me" raconter des histoires. Ses romans et nouvelles, qui semblent presque toujours anodins et champêtres, analysent la société indienne tout en dénonçant ses dysfonctionnements dans un style acidulé qui ne manque jamais d'humour ni de poésie. Et ce recueil de nouvelles n'a pas failli à la règle : statut des femmes, traditions, avarice, statut des enseignants, autant de thèmes que Tagore décortiquent dans son style incisif. Un vrai régal de lecture !

Dans "Le squelette", un homme fait la conversation avec un squelette. Avant de devenir ce squelette, c'était un être humain, une femme d'une grande beauté qui, par malchance perdit son mari deux mois seulement après leur mariage. Considérée comme une Vish-Kanya par sa belle-famille (femme venimeuse), elle retourna vivre chez son frère célibataire mais lorsque l'amour a frappé à sa porte, pouvait-elle le laisser s'épanouir ?

Dans "Les pierres affamées", un voyageur raconte son histoire peu commune à son voisin mais le temps du voyage sera-t-il suffisant pour exprimer l'attraction qu'a exercé sur lui un palais abandonné ?

Dans "Obsession", un maître d'école explique avec beaucoup d'enthousiasme pourquoi et comment l'occidentalisation avec son modernisme et ses études affaiblissent les hommes et les soumettent à leur femme... J'ai trouvé ce récit très savoureux et ne manquant pas de piquant...

Dans "La fortune abandonnée", l'avarice d'un homme fera son malheur (et celui de ses héritiers)...

Dans "Le précepteur", l'attachement d'un maître à son élève provoque jalousie et suspicion des parents. Chassé de la maison, le précepteur devra survivre mais lorsque son élève vient le trouver pour lui demander son aide, saura-t-il la lui refuser ?

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Lien : http://loumanolit.canalblog...
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