C’est peut-être pour se retrouver seul que l’on part, afin de s’arracher de ces cercles concentriques qui entourent en permanence le sujet : il y a la famille, les parents, les amis, les voisins, les collègues, les compatriotes, etc...
… l’illusion : croire qu’il suffit de tout recommencer ailleurs pour jouir pleinement de sa liberté ; l’erreur est de se fixer à nouveau sans voir que, fatalement, les contraires reviendront. C’est dans le voyage perpétuel que ce trouve la vraie liberté, parce que nous sommes alors détachés de tout et maîtres de notre temps.
Se dépouiller correspond bien à l’état d’esprit du voyageur ; qu’il s’agisse d’objets ou de certitudes, le voyageur partira les mains presque vides et l’esprit léger.