Le péché originel de Takopi, tome 1

Attention c'est un manga pour public averti. Il aborde des sujets tels que le harcèlement, le suicide, les violences physiques ou psychologiques.

J'étais curieuse de découvrir ce manga. Je sentais qu'il me toucherait et ne me laisserait pas indifférente. Ça a été le cas, mais moins que ce que je pensais.

J'ai beaucoup aimé le personnage de Takopi. Tout ce qu'il veut c'est rendre les gens heureux. Mais il est aussi très innocent. Il a beaucoup de mal à comprendre que Shizuka est dans une situation délicate et qu'il faudra beaucoup plus que ses gadgets pour la rendre heureuse. Je l'ai aussi trouvé très innocent, ça fait un certain contraste avec Shizuka qui ne croit plus en rien car elle est déjà abîmée par la vie.

On apprend aussi à découvrir Shizuka et ce qui la rend si malheureuse: elle est harcelée à l'école. Dès le début, l'auteur nous le fait comprendre avec quelques détails. Donc on sait vers quoi on va.
On découvre aussi son bourreau : Marina. Une fille qui subit aussi de la violence mais chez elle car ses parents se disputent très souvent. On comprend aussi pourquoi elle s'en prend à Shizuka.
Mais il y a aussi Azane, un camarade de Shizuka, au courant de son harcèlement et qui souhaite l'aider. On apprend que lui aussi est assez malheureux dans sa famille.
Takopi, lui, est au milieu de tout ça. Il essaie de comprendre ces problèmes mais il a du mal. Il ne connait rien aux humains et ses méthodes peuvent être assez extrêmes (mais tout de même avec de bonnes intentions).

En bref, j'ai apprécié ce premier tome. Il est certe peu joyeux, mais Takopi est adorable. Et certains passages ont tout de même assez d'humour. Je me demande ce qu'il va se passer dans le second tome mais je sens que ça ne va pas être plus joyeux que dans celui-ci.

J'ai eu un coup de coeur pour la duologie Takopi. C'est un peu barré, un alien qui arrive sur terre avec pour mission de rendre la protagoniste heureuse. Seulement, plus il essaie de l'aider, moins il y arrive. Il y a de nombreux malentendus. le manga aborde des sujets difficiles comme les envies suicidaires, l'abandon, le harcèlement. Ce n'est clairement pas une lecture joyeuse, mais c'est une très belle découverte, j'ai beaucoup aimé le style de dessin.
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J'ai déjà lu des livres sombres (romans, bds, mangas, comics) mais celui-là détient la palme ! C'est sombre jusqu'à l'écoeurement et au malaise. Ces adultes, complètement paumés, qui détruisent leurs enfants, ressemblent trop à la réalité, mais une réalité exacerbée. Finalement, j'ai lu ce premier tome avec déplaisir et rejet. Je vais lire le deuxième tome pour confirmer ou non mais je dirai qu'ici, le trop fait le pire.

Takopi est un étrange extraterrestre qui vient de la planète Happy. Les liens sociaux, les subtilités dans le langage, les bons comportements à avoir... de tout cela il ignore tout. Pour lui, rien d'étonnant à voir son ami avec des bleus. Pour lui l'agressivité est normale tout comme le harcèlement scolaire. Il prend conscience de la violence quand il prend l'apparence de Shizuka face à la peste, Marina qui l'a frappe. Là, il comprend l'anormalité de la situation. Il n'apprécie pas la douleur des coups. Par conséquent, il essaie de trouver une solution immédiate comme le signaler à un enseignant. Comment peut-il connaître ce code social?

Marine en veut à Shizuka car son père des call girls, comme la mère de son ennemi. Donc elle simplifie la situation pour trouver un échappatoire à sa situation quotidienne. Son père revient assez peu à la maison et sa mère sombre dans la dépression. Un autre personnage joue un rôle important avec Azuma. Il essaie de faire quelque chose face à cette situation injuste et ne sait pas quoi faire. Il jouera important pour la suite.

A la couverture, on pourrait penser à un truc mignon et gentil. Mais on voit une enfant se suicider en se pendant dans sa maison. Puis on assiste à un meurtre d'un enfant sur un autre sans avoir aucun remord. Elle est même hyper heureuse de son geste. L'extraterrestre prend l'apparence de Marina pour que personne ne s'aperçoivent de sa disparition. Progressivement, il vit l'horrible quotidien de la gamine. Les parents se disputent inlassablement. Ils l'utilisent comme outil de disputes récurrentes. Un véritable bouc émissaire auquel elle ne peut rien faire. Comme d'habitude, les agresseurs s'en prennent à une autre partie prenante pour éviter d'appuyer là où ça fait mal. On s'affirme en s'en prenant au plus faible.

Comme écrit en petit derrière le manga, c'est réservé à un public averti. . C'est peu de le dire. En finissant l'ouvrage on se demande qui peut être le public cible. le tome se termine avec la découverte du cercueil haute technologie et le cadavre d'une mineure dedans. Où est-ce que cela va nous mener? Pourquoi n'avoir pas réduit l'objet en question afin que personne ne puisse le trouver? Parce que forcément quelqu'un le trouvera et cela générera des problèmes.
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En seulement deux tomes, le Péché originel de Takopi dégage une aura unique en son genre qui parvient à émouvoir aux larmes.

Ce manga communique tant de tristesse et désespoir. On ressent une réelle détresse pour ces enfants qui ne sont pas traités comme ils le devraient, engendrant toujours plus de souffrance et de désespoir dans un cycle qui peut-être sans fin.

C'est un portrait fascinant de la nature humaine à travers les yeux d'un extraterrestre optimiste et positif qui ne comprend pas les humains.

Un alien adorable, Takopi, étranger aux vices de ce monde, trop "happy", trop naïf, incapable de comprendre le harcèlement, la maltraitance, la solitude, la mort. C'est cette bestiole ingénue qui va prendre en pleine face toute la violence de la société.

Taizan5 parvient à retranscrire une très bonne exploration des personnages et de leurs traumatismes à travers une nouvelle perspective. C'est un récit agréable, sombre et intéressant sur des sujets sérieux dont l'influence d'Inio Asano et le clin d'oeil à Punpun avec le design de Takopi éclate aux yeux.

Toutefois, c'est un titre à réserver à un public averti, en raison de scènes violentes aussi bien physiques que psychologiques.

TW : harcèlement, violence physique/psychologique, meurtre

J'étais intriguée par cette duologie depuis la campagne publicitaire qu'en avait fait la maison d'édition. J'ai eu l'opportunité de la lire, en les empruntant à mon frère.
Ce manga est très violent et comporte beaucoup de scènes graphiques. Des thèmes très durs y sont abordés (cf les TW) et j'ai trouvé qu'ils étaient abordés avec "intelligence" dans le sens où rien n'est jamais noir ou blanc. Ce manga montre la frontière parfois fine entre bourreau et victime, ainsi que le fait que la violence engendre la violence dans un cercle vicieux duquel il est très difficile de sortir.
Ces thèmes assez universels sont agrémentés de quelques points qui me paraissent propres à la culture japonaise, notamment avec le personnage de Naoki.

En résumé, une lecture assez difficile mais qui aborde des thèmes importants, sans tomber dans le cliché de la dichotomie du bien et du mal.

P.S : j'ai particulièrement apprécié le dessin des visages en pleurs, je les ai trouvés très touchants.

C'est un manga qui a été annoncé comme un petit phénomène et qui a eu beaucoup de succès au Japon, notamment grâce à sa particularité de condenser en un seul tome une grande quantité de problèmes sociaux : harcèlement, suicide, manipulation, maltraitance... Pour moi la particularité de ce manga, c'est aussi que derrière son apparence jeunesse, avec un petit extraterrestre kawai absolument candide, on prend le lecteur de revers en abordant des thèmes en effet très durs, et que ce n'est donc pas à lire avant 15 ans. La petite Takopi est dessinée dépenaillée, sale, larmoyante et cela interpelle. Personnellement je n'ai pas été happée par la trame, j'ai trouvé le personnage extraterrestre énervant (il finit toutes ses phrases par « Pii ») et sans contour, et j'ai trouvé le développement laborieux de longueur. Bref, je me suis ennuyée.

N'étant pas du tout de la génération Manga, je n'en avais jamais lu ... or mes élèves en lisent beaucoup, ne lisent pratiquement que cela d'ailleurs. Et donc, nous discutions lecture récemment, et un de mes élèves m'a prêté celui-ci.

J'ai été très surprise de la noirceur du texte, des propos ... des études sociologiques, des statistiques nous informent que la jeunesse n'est pas optimiste, qu'elle s'inquiète de son futur. La lecture de ce premier tome ne lui donne pas l'occasion d'être joyeuse ... harcèlement, suicide, pauvre jeunesse.

Je m'attendais à quelque chose de sombre, j'ai été servi !

Un petit alien débarque sur Terre pour répandre le bonheur et tombe sur une jeune écolière dont la vie rime avec désastre et désespoir. Pourra-t-il la sauver ?

J'avais compris que je n'allais pas rire avec ce manga, mais je ne m'attendais quand même pas à cela. C'était une lecture très dérangeante, et souvent cela ne me gène pas mais ici j'ai eu du mal. Il y a un contraste entre le petit alien et ses gadgets et l'horreur absolue que vivent à peu près tous les personnages que l'on rencontre, je ne l'explique pas et cela m'a gêné, c'est presque inapproprié.

Etant donné les thèmes importants j'aurai voulu être plus touché par l'histoire mais ici c'est tellement glauque et horrible que je suis resté en dehors. Je vais lire le tome 2 mais j'avoue que je ne m'attendais pas à cela.

Malgré ses airs de manga jeunesse, cette série est loin d'être adressée à un public de moins de 16 ans. En effet, la rondeur de l'extraterrestre et le jeune âge des personnages ne sont qu'une façade : le récit est plus profond et percutant qu'il n'y paraît.

Dans l'histoire, il est question, entre autres, de harcèlement scolaire, de violences familiales, de dépression, d'abandon, de suicide et de meurtre.

Le personnage principal, Shizuka, subit son quotidien. Entre le harcèlement scolaire, les absences prolongées de sa mère et le départ de son père quelques années plus tôt, la vie est loin d'être clémente envers elle.

Quand le petit extraterrestre débarque avec pour mission de la rendre heureuse, il est loin de se douter de l'enfer qu'elle vit chaque jour et de l'ampleur des dégâts sur sa santé mentale. Sa naïveté met en avant la noirceur de la situation.

Le récit prend une tournure inattendue durant le deuxième tome, puisqu'il se centre sur les personnages secondaires, des camarades de classe de Shizuka. C'est très intéressant de découvrir les parts d'ombre de chacun, les obstacles auxquels ils font face tous les jours.

Tous les enfants de cette histoire ont un point en commun : une structure familiale défaillante et abusive. Comment devenir un être humain fonctionnel et stable lorsqu'on grandit dans un foyer destructeur ?

En résumé, c'est une très bonne duologie dont je ne peux pas parler en détails, car je risque d'en dévoiler des aspects centraux. Ce manga crée une réflexion sur la dichotomie du bien et du mal : chaque personnage est à la fois un bourreau et une victime.
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