Je suis né un jour bleu

Je serais curieuse de savoir ce qu'en pensent ceux qui ont parmi leurs proches une personne autiste, ou plus précisément ayant le syndrome d'Asperger (dont est atteint Dustin Hoffman dans « Rain Man » ). Ce n'est pas mon cas, je ne sais donc pas si cette histoire est représentative, en tout cas elle est passionnante !
Pas seulement pour le côté savant du personnage, mais je trouve qu'il explique beaucoup de choses sur leur difficultés à interagir avec les autres et donc à se sociabiliser.
Un comportement qui peut nous paraitre étrange ou anormal, prend tout son sens quand il est expliquer du point de vue de l'autiste lui-même.
Sinon, j'ai personnellement eu un peu plus de mal avec les passages où il entre un peu plus dans les détails de sa relation avec les nombres, mais ces passages sont peu nombreux, et surtout, c'est vraiment parce que moi j'ai toujours eu de grosses difficultés à ne pas décrocher dès qu'on parle de « math » plus de 5mn !
Mais mise à part ce détail, j'ai vraiment apprécié ce livre, on a l'habitude d'entendre parler d'autisme, mais jamais autrement que par les médecins ou les proches, ici on a vraiment une vision différente, et c'est très intéressant.
Ça m'a d'ailleurs donné envie de voir le documentaire qui a été fait sur lui ( « Brainman ») je sais pas s'il est facilement visible, il faut que je me renseigne.
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Deux OVNI littéraires, « Je suis né un jour bleu » et « Embrasser le ciel immense » de Daniel Tammet, deux témoignages puisés au fond de la source !
Daniel Tammet est hors normes, il est autiste de haut niveau, atteint du syndrome d'Asperger, dans « Je suis né un jour bleu » il nous décrit son enfance, sa passion pour les mathématiques et les langues. C'est une biographie doublée d'un essai scientifique sur la synesthésie (les chiffres ont des couleurs et des textures), l'autisme et le Syndrome d'Asperger, mais c'est aussi un livre fascinant, puisqu' il est d'une grande sensibilité. le sous-titre "À l'intérieur du cerveau extraordinaire d'un savant autiste" parle de lui-même, car c'est exactement de cela qu'il s'agit. L'auteur évoque d'ailleurs assez longuement sa fascination pour les nombres, ce qui le poussera d'ailleurs à se lancer un incroyable défi, mémoriser les 22 514 premières décimales du nombre pi, un exploit qui a nécessité plus de cinq heures d'énumération en public.
Malgré ses exploits, et son incroyable mémoire synesthésique, il a cependant dû batailler pour avoir une scolarité normale car il lui est très difficile de communiquer et de se socialiser.
La façon dont l'entourage, et surtout les parents de Daniel on réagit face à la différence de leur fils m'a énormément touchée. Il ne faut pas oublier qu'il est né en 1979, époque où on parlait peu d'autisme et encore moins du S.A. Il a eu la chance d'être bien entouré, d'avoir pu être diagnostiqué, et surtout que les personnes qu'il a rencontrées lui aient offert un retour à la hauteur de ses attentes.
Il a une vision très particulière, il est tout simplement en décalage avec le monde qui l'entoure. Son cerveau offre des potentialités différentes. Dans ce livre, il n'essaye pas de vulgariser l'autisme, mais nous fait une présentation scientifique du fonctionnement de son cerveau avec de nombreux exemples. Il arrive carrément à nous y emmener et nous faire ressentir les choses comme il les perçoit.
J'ai enchaîné la lecture des deux livres, dans le second, intitulé «Embrasser le ciel immense», j'ai trouvé beaucoup de redondances. C'est dommage qu'il y en ait eu autant. le second étant plus « technique », on y trouve beaucoup d'énumérations d'expériences scientifiques, si on est intéressé par le côté autobiographique, il vaut mieux s'arrêter au premier.
Son plus grand exploit, reste pour moi son hypersensibilité et la façon dont il nous mène à ressentir les choses telles qu'il les voit ! On finit par voir des couleurs partout

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Ce livre vous happe dès les premières lignes. Daniel est particulièrement attachant et tente avec pas mal de justesse de nous restituer sa façon de voir le monde. Il nous raconte ses faiblesses et la difficulté pour lui de comprendre notre code d'expression. Il explique très bien les efforts qu'il doit faire pour s'adapter et s'insérer dans la société. Il n'est pas un phénomène de foire vivant dans un institut. Il est un homme qui profite de la vie tout en la percevant à sa manière.
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Ce livre aide le lecteur à mieux comprendre la façon dont fonctionnent les autistes. J'avais déjà compris certaines choses grâce à «La vitesse de l'obscurité» et à «House rules», mais je tenais à lire ce livre, car il est raconté par quelqu'un qui a vécu cela, et le vit encore. Cela me permet d'abord de dire que les deux romans sus-cités cernent très bien ce qu'il en est, et le rendent accessible, sans fioritures, à l'esprit du lecteur.
À l'inverse du héros de Jodi Picoult, Daniel Tammet ne se heurte pas à un rejet systématique. C'est plus réaliste... surtout que c'est la réalité! Daniel rencontre des gens ouverts et compréhensifs, tant dans son travail que dans son quotidien. Je pense, par exemple, à ce garçon qu'il rencontra au lycée, et à qui il osa déclarer ses sentiments. Ce garçon agit intelligemment.
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J'aime beaucoup ce genre de témoignage qui nous plonge dans le passé et les pensées de l'auteur, d'autant plus quand celui-ci est autiste et qu'il peut nous parler de sa façon de voir le monde et de l'appréhender. C'est toujours une mine d'or de pouvoir plonger dans la tête d'une personne avec de telles compétences, afin de découvrir d'autres façons de fonctionner qui nous offrent une nouvelle vision du cerveau humain.

J'ai beaucoup aimé découvrir la vie de Daniel et son passé. Il nous conte sa vie de façon passionnante voire un peu poétique, tout en nous montrant comment il appréhende les mots et le monde qui l'entoure. Toutes ces formes et ces couleurs donnent une autre profondeur à ce qui nous environnement et cela nous donnerait presque envie de voir les choses comme lui.

Il a des compétences incroyables et nous sommes impressionnés par sa faculté d'apprentissage des langues et sa mémorisation incroyable des décimales de pi. Je suis fascinée par les compétences de certains cerveaux et de la vitesse à laquelle ils sont capables d'apprendre de nouvelles choses et de les mémoriser.

Mais il ne nous montre pas seulement ce qu'il est capable de faire, il met aussi en avant son passé, un passé qui n'a pas toujours été facile et qui met en avant aussi les difficultés que peuvent rencontrer les jeunes autistes durant leur enfance et leur scolarité.

En bref, c'est un témoignage qui vaut le détour et qui nous plonge dans le quotidien et dans la vie d'un homme hors du commun. Alors je ne peux que vous conseiller de faire sa connaissance et de découvrir ses nombreuses compétences.

Daniel est un jeune garçon autiste mais qui ne le saura que tard dans sa vie. Il sent bien qu'il est différent, mais il arrive quand même à plus ou moins survivre dans notre monde. Ce qui le caractérise est son intelligence hors du commun à la Rain Man. Ce livre est son histoire. J'ai beaucoup aimé découvrir cette personne hors du commun avec une façon de penser bien à elle. J'ai moins aimé les passages ou il parle de chiffres mais j'ai compris qu'il en parle autant vu que c'est tout son univers.

Cette autobiographie écrite par Daniel Tammet, atteint du syndrome d'Asperger ou autisme de haut niveau est intéressante à bien des égards. Outre le fait qu'elle nous permet de comprendre comment les autistes appréhendent le monde et de découvrir leurs réactions disproportionnées face à certaines situations, ce qui est intrigant c'est la façon qu'a l'auteur de transformer les mots et surtout les nombres en formes et couleurs pour arriver à en mémoriser à l'infini.
L'avantage de ce livre est qu'il est écrit par une personne atteinte et non par un proche, ce qui donne un autre sens au témoignage. Plus direct et réaliste.
Un remerciement particulier à l'amie sur Babélio qui m'a recommandée ce livre.

Née moi-même un jour bleu-marine et équipée d'un prénom de la même couleur, j'ai été naturellement attirée par ce titre "empathique". Mais là, ou presque, s'arrête ma similitude avec l'auteur du témoignage, né un jour bleu. C'est bien d'un témoignage qu'il s'agit et point des belles lettres. Certains y voient un style particulier, trivial, plein de détails, admirable, passionnant et j'en passe. Pour l'auteur, c'est le seul possible, c'est une nécessité que de tout expliquer par le menu. Les explications détaillées le rassurent, et moi, elles me gavent. Je l'ai donc lu en diagonale. Nous sommes différents et je le comprends bien.

Mais ce qu'il rapporte reste intéressant et force cette pensée hors du champ de la littérature : qu'elle est parfois ténue la frontière entre un esprit socialement acceptable et le trouble mental handicapant ! Lorsque l'enfant différent paraît, l'éducation, l'environnement peuvent le faire basculer de l'un vers l'autre et vice versa. Daniel Tammet eut la chance de naître à la bonne époque et dans une bonne famille.
Quant à la synesthésie, l'histoire de D.T. pourrait faire croire qu'elle est liée à son syndrome. Que nenni !

L'amour, la patience, le respect de l'autre avec ses différences par sa famille a permis à ce jeune autiste de développer ses dons extraordinaires et d'apprivoiser son handicap mental et social. Belle leçon de tolérance.

Daniel Tammet est autiste asperger et décrit à travers ce livre son quotidien et sa lutte pour s'adapter au monde qui l'entoure. On sent bien que chaque petite chose est une victoire sur sa différence. j'ai trouvé intéressant de découvrir comment il fonctionne mais j'avoue que je me suis ennuyée, certainement car le récit est une succession de faits sans émotions. Mais justement, cela m'a laissé entrevoir ce que peut être une vie sans émotion, c'est triste (en tout cas pour l'hypersensible que je suis).
Je suis malgré tout contente d'avoir découvert un peu mieux ce handicap qui a été découvert très récemment