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Critique de Aela


Un récit court et plein d'émotion.
Le vieux professeur de médecine Nicolaï Stepanovitch est à l'automne de sa vie, il souffre d'un mal incurable et sait ses jours comptés.
Il fait le bilan de sa vie, bilan qui n'est guère réjouissant à première vue: il ne reconnaît plus la femme qu'il a aimée dans son épouse, sa fille Lisa est éprise d'un homme auquel il ne trouve aucune qualité, son fils est officier à Varsovie et vit loin de lui, ses étudiants l'insupportent et il n'accepte aucun compromis pour en "rattraper" certains au moment des examens.
La seule personne qui trouve encore grâce à ses yeux est sa pupille Katia, fille d'un confrère ophtalmologiste décédé il y a longtemps.
Or celle-ci, éprise de théâtre, revient après plusieurs années d'ébsence.
Son expérience d'actrice a été douloureuse et elle revient avec un enfant sans être mariée, drame et scandale sans nom à l'époque.
Un récit attachant. Tchékhov puise son inspitration dans son passé d'étudiant en médecine et dans son amour du théâtre;
La relation qui unit le héros à sa pupille Katia est extrêmement délicate et complexe.
Tous deux se comprennent à demi-mot même s'ils n'ont pas de lien biologique.
C'est une chronique douce-amère, très russe, sur le temps qui passe et qui ôte les derniers espoirs et les rêves de jeunesse.
Un texte fort et vrai, qui nous montre que même si bonheur et amour sont inaccessibles, restera malgré tout la beauté des sentiments et des idéaux.
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