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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après plusieurs années passées dans différents pays, et suite à un problème de santé de son père, Hugo et sa famille reviennent s'installer en France.
Il fait donc sa rentrée au collège de son quartier où les rivalités entre bandes perturbent violemment le quotidien des élèves.
Même si, dans un premier temps, Hugo rejette la violence et les conflits, certaines situations le mettent très en colère…

Le thème de ce livre m'intéressait beaucoup puisque la violence au sein des établissements scolaires est de plus en plus importante. Je trouve, d'ailleurs, qu'il dépeint avec justesse les différentes situations auxquelles peuvent être confrontés les élèves, au quotidien. Et pour cause on baigne vraiment dans la violence et uniquement la violence, sur toute la première moitié du livre. C'est ce qui en fait un roman percutant. Heureusement, le personnage de Rémi, l'ami d'Hugo, est là pour montrer que l'amitié est un vrai soutien en toute circonstance et redonne un petit côté humain à l'histoire !
J'émettrais quand même une réserve quant au langage utilisé puisque, par exemple, quel jeune aujourd'hui dit, quand il est énervé : « Ça va chier des bulles ! » ??

En tout cas, c'est ma deuxième lecture de la collection Scrineo Engagé, et je trouve qu'elle mérite d'être mise en avant car elle aborde des thèmes incontournables.
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Ce roman destiné aux 12-14 ans présente le harcèlement et les violences scolaires par le biais d'un personnage "innocent". En effet, Hugo a vécu dans plusieurs pays, a connu divers systèmes scolaires mais aucun n'était plus chaotique que celui dans lequel il est propulsé lorsqu'il revient en France. D'abord à distance des violences, Hugo va se faire happer par les guerres de territoire et le harcèlement de ces camarades. En voulant se tenir au-dessus de la masse, il se retrouve pris dans la spirale de violence toujours plus forte de son entourage.
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Hugo a quatorze ans et a changé d'école au gré des mutations de son père à l'international, jusqu'à ce qu'une maladie contraigne ce dernier à se rapatrier en France le temps de sa convalescence. Quand l'adolescent débarque au collège de son nouveau secteur, il ne s'attendait pas à une telle guerre des tranchées entre les représentants de deux quartiers : les Mariniers et les Tanneries. Garçon sans histoire, posé et réfléchi, Hugo observe d'abord les rivalités de loin. Un beau jour, un smartphone finit malencontreusement cassé pendant un de ces jeux idiots où on se lance un objet entre copains pour agacer un tiers, et à partir de là, c'est l'escalade. L'autre bande réclame justice, la spirale infernale de la vengeance est en marche, avec de moins en moins de remords et d'inhibition chez les différents intervenants. Si au départ, Hugo semblait vouloir aider à rétablir la paix entre les deux clans, son caractère change au contact de l'effet de groupe. Il émerge rapidement de lui un sentiment de supériorité, une audace, un trop-plein d'assurance qui lui font sous-estimer la gravité de la situation et les tensions flambent encore lorsqu'il refuse de prendre part aux altercations aux côtés des habitants de son quartier. Ses tentatives de médiation se soldent toutes par des échecs criants qui le font presque passer au rang d'ennemi n°1, toutes bandes confondues. Trouvera-t-il enfin les mots justes pour ramener le calme avant que l'irrémédiable ne se produise ? Saura-t-il désamorcer la bombe sur le point de faire exploser leur quotidien ?

Entre cyberharcèlement, bastons sur le parking, bizutage dans les toilettes, vandalisme et bris d'objets, les violences ne manquent pas, comme le laisse supposer le titre de cet ouvrage. La gravité des faits empire au fil des pages et on finit par ne plus voir d'issues possibles à toute cette haine héritée d'on ne sait trop où, mais qui doit remonter à bien plus loin qu'un simple nom de rue et une rivière servant de frontière physique entre les « gentils » et les « méchants ». Arthur Ténor veille à ce que sa plume reste accessible à tous, ce qui en fait un ouvrage idéal dès les premiers jours de collège, justement. La construction de son intrigue dénote un travail de réflexion certain, l'escalade de la violence se fait subtilement, tout comme le changement de comportement d'Hugo. Ce dernier n'est pas si innocent que cela dans le fond, puisque quand il commence à déraper dans son approche du problème, il ne cesse de rechercher l'aval de son Maître Zen à l'autre bout du monde afin de taire des doutes qu'il sait légitimes. le parallèle avec les Jedi de Star Wars est d'ailleurs bien trouvé, car en se servant de cette référence de pop culture, l'auteur facilite l'identification de ses jeunes lecteurs à son personnage principal. C'est une saga qui parle à chacun à travers les âges, que l'on soit fan ou non ! En bref, Hugo n'est encore qu'un enfant. Il est humain, et donc faillible. En dépit de ce qu'il peut parfois penser, il n'a pas la science infuse, il commet des erreurs et devra un jour ou l'autre en payer le prix.

Nuances ou pas, Arthur Ténor ne fait toutefois aucune concession sur ce mal qui ronge les quartiers. La violence qui appelle à plus de violence, la surenchère jusqu'à ce qu'il soit trop tard pour regretter. Je ne m'attendais d'ailleurs pas à ce que l'auteur aille si loin vu le public visé ; la chute de ce récit ne m'a que d'autant plus choquée. L'ensemble reste crédible et chacun sait que cela arrive, par chez nous et ailleurs dans le pays, dans le monde, mais d'être ainsi mis au pied du mur, face aux conséquences désastreuses de ce qui avait débuté par une bête altercation autour d'un smartphone dernier cri, cela contribue forcément à la remise en question, à l'éveil des consciences, au besoin de dialoguer sur des faits similaires pour éviter que cela ne se reproduise. L'auteur ne nous ménage pas, mais on sent une grande humanité dans son message. C'est un cri de ralliement, un « c'est assez ! » d'anthologie. On ne peut que déplorer l'incroyable gâchis auquel n'aboutit que trop souvent pareil cycle de vengeances. En dépeignant un gentil garçon ordinaire et en situant l'action dans un coin de France qui l'est tout autant, Arthur Ténor nous rappelle que personne n'est à l'abri de ce genre d'événements. À chacun de rester vigilant et demander de l'aide aux adultes quand cela va trop loin… et tant pis pour ce qu'en diront les copains…
Lien : https://dragonlyre.wordpress..
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Professeur-documentaliste, je suis toujours à la recherche de nouvelles pépites qui pourraient plaire à mes élèves. Mon attention s'est naturellement porté sur "No limit, la violence" d'Arthur Ténor.


Effectivement, l'auteur aborde ici un thème malheureusement de plus en plus récurent dans les établissements scolaires : la violence.
De plus en plus d'élèves en viennent aux mains ou utilisent le harcèlement pour en venir à leurs fins et c'est un réel fléau.


Dans ce livre, nous suivons le jeune Hugo, âgé de 14 ans qui vient de déménager avec ses parents en France. Si le jeune garçon a l'habitude de changer d'école suite aux boulots de ses parents, c'est la toute première fois qu'il met les pieds dans une telle école. Là-bas, deux clans se font face et mènent une guerre sans pitié. D'un côté les Mariniers et de l'autre les Martinots.
Si Hugo compte bien rester à l'écart et observer cette bagarre de loin, il risque à tout moment de se retrouver mêler à cette querelle incessante. Bien qu'étant de nature calme et réfléchit, les bons sentiments d'Hugo se font la malle lorsqu'on s'en prend à sa famille et à ses amis.
La grande question qui se pose alors est : Hugo, parviendra-t-il à suivre cette année scolaire sans devoir prendre position pour l'un ou l'autre des deux clans ?


Arthur Ténor ne prend pas de gants dans ce livre, ce qui est une bonne chose. Effectivement, s'il y avait plus de romans jeunesses dans ce genre, peut-être que de telles conséquences n'auraient pas lieu dans la vie réelle. Chaque scène qui prend place dans ce livre est purement réfléchit de la part d'Arthur Ténor qui n'hésite pas à dépeindre sans fioritures les disputes qui prennent place dans le roman.
Certes, certaines scènes sont plutôt violentes, mais elles sont nécessaires pour l'avancée du récit.


En plus de cette violence, Arthur Ténor aborde le thème de la colère qui pousse les jeunes à agir sans réfléchir aux conséquences de leurs actes. C'est par exemple le cas de notre jeune héros, Hugo. Loin d'être imperturbable, il réagit au quart de tour lorsqu'on s'en prend à lui et à ses proches ce qui lui attire des ennuis au fur et à mesure du roman.


Le message que veut faire passer Arthur Ténor est que la violence ne résout rien. Effectivement, la violence appelle la violence et cela empêche les jeunes de réfléchir correctement.


En résumé un livre sympathique que j'ai pris plaisir à découvrir. Je n'ai aucun doute sur le fait qu'il trouvera sa place, aussi bien dans les étagères des établissements scolaires, mais également chez les familles.
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No limit la violence est un roman de jeunesse où l'on va suivre Hugo dans sa nouvelle vie en France et dans son nouveau collège. C'était rafraichissant de suivre un personnage aussi joyeux et avenant dans sa vie de tous les jours. Mais comme chaque adolescent, on retrouve une construction ordinaire par un changement de caractère face à la rencontre de nouveaux camarades. À travers son point de vue, on va aborder la guerre de quartiers dans un milieu complexe avec ses conséquences souvent dramatiques.

Malgré sa volonté de rester neutre, Hugo va devoir faire face à de nombreux dilemmes et rebondissements qui vont l'amener à se poser une multitude de question. Arthur Ténor a su aborder différents sujets touchant de nombreux adolescents comme la violence physique et mentale, le harcèlement et le cyber harcèlement, etc. L'auteur a su nous offrir des leçons de vie, que nous devrions tous se rappeler, en nous frappant par les événements finaux ; qui, je dois le dire, m'ont terriblement touchés.

La plume d'Arthur est facilement abordable, prenante et intrigante par la construction du récit ; idéale pour une lecture de jeunesse. de plus, le travail éditorial joue beaucoup dans l'appréciation de ma lecture puisque nous avons des bulles de conversations, des chapitres courts avec une police facile à lire. Pour moi, c'était une lecture réellement intéressante qui serait idéale à faire lire à des collégiens afin qu'ils comprennent l'importance de leurs actes, même à leur âge.

Si vous aimez les romans de jeunesse qui abordent des sujets importants comme la violence, la guerre de quartier et ses conséquences, je vous invite à découvrir No limit la violence. Je lis peu de roman comme celui-là mais je l'ai trouvé réellement intéressant et je pense qu'il pourrait vous plaire !
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