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C'est le retour en solo de Romain Ternaux ! Après Success Story écrit à quatre mains avec Zarca et publié aux Éditions de la Goutte d'Or, l'ancien étudiant en lettres du côté de Reims revient avec I am vampire à retrouver chez Aux Forges de Vulcain. Au menu : Woody Allen rencontre Dracula, l'art contemporain et les châteaux hantés. On vous aura prévenu…

# La bande-annonce

Artiste-peintre misanthrope, misogyne et libidineux en manque de reconnaissance, Bertrand vit aux crochets de son ami Yann, un rond-de-cuir de l'armée qu'il méprise. En proie à des accès de violence, il se découvre des pouvoirs extraordinaires. Serait-il en train de devenir un vampire ?

# L'avis de Lettres it be

Après Spartacus ou encore L'histoire du loser devenu gourou, une chose était sûre avant même de découvrir ce nouveau livre signé Ternaux : on va rire ! L'auteur est passé maître dans l'art du pas de côté et de la rigolade littéraire bien sentie. Autant ne pas passer par trois voire quatre chemins : I am vampire ne déroge pas à la règle !

Tout commence pourtant dans une relative souplesse : Bertrand, un artiste désabusé, sans le sou, qui peine à convaincre et se convaincre lui-même d'avancer. Puis une vilaine échauffourée va venir tout bousculer… de fil en aiguille, on suit la transformation de notre vrai-faux héros jusque dans les allées sombres d'un château lointain !

Sans grande surprise, mais pour notre plus grand plaisir, Romain Ternaux file la rigolade comme jamais. Cette trajectoire quasi-kafkaïenne a quelque chose de franchement plaisant, notamment avec ce décalage permanent qui existe dans le roman entre les considérations rigolardes et légères des personnages et la violence des scènes… vampiriques.

Après un feel-good à quatre mains, Romain Ternaux nous propose un feel-bad aux dents acérées, une lecture carrément sympa de bout en bout. le genre de bouquin dont on parle en soirée le sourire aux lèvres, et ça c'est sympa !

Retrouvez la chronique en intégralité sur Lettres it be
Lien : https://www.lettres-it-be.fr..
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Romain Ternaux est un genre littéraire à lui tout-seul.
Qu'il s'inspire de l'histoire de Spartacus ou de Dracula il en vient toujours à nous livrer un récit déjanté et acadabrantesque où le loser de héros vit les aventures les plus folles.
J'ai souvent lu que le personnage principal de I am vampire était antipathique. C'est marrant mais je n'ai jamais ressenti cela.
Albert m'est profondément sympathique, réaliste et positif !
Ce n'est quand même pas de sa faute si les gens autour de lui sont à ce point tordus qu'il se trouve pratiquement obligé de leur sauter à la gorge.
Ceux qui ont vu en lui autre chose qu'une victime ont sans doute oublié la complexité de la vie.
Merci Romain de nous offrir une telle littérature, d'apparence si superficielle et traitant toujours de problèmes fondamentaux.
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Bertrand est un artiste incompris mais sûr de son talent, de la mauvaise foi à revendre, plein de préjugés. Misanthrope, il n'a pas d'ami, en dehors de Yann qu'il connaît depuis la fac et qu'il ne se prive pas de critiquer, bien sûr. D'ailleurs, rien ni personne ne trouve grâce à ses yeux.

Bertrand commence à développer des pouvoirs en même temps que son agressivité et sa violence augmentent. Tout laisse penser qu'il est un vampire. Mais comment peut-il l'ignorer ?

Dès les premières pages, on se dit qu'on va détester Bertrand parce tout en lui est détestable. Et pourtant, on suit avec plaisir ce personnage qui aborde les situations les plus rocambolesques sans se départir de son humour grinçant.

Un petit livre inclassable qui n'hésite à faire tomber les barrières entre les genres.
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La rage cocasse et obscure du vampire contemporain qui s'ignore, en artiste raté et en loser peu sympathique. Un tour de force à rebondissements.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2021/07/19/note-de-lecture-i-am-vampire-romain-ternaux/

Après « L'histoire du loser devenu gourou » en 2015 et « Spartacus » en 2017, Romain Ternaux poursuivait en 2019 avec ce « I am vampire », toujours chez Aux Forges de Vulcain, et pour notre plus grande joie, son entreprise presque méthodique de passage à la moulinette du cocasse et du féroce de certaines des figures mythiques qui structurent nos imaginaires contemporains, pour le meilleur et pour le pire, en en extrayant joueusement moins la part sombre que la part décidément perdante. En cheminant durant quatre chapitres et cent cinquante pages aux côtés du vampire Bertrand, que l'on découvrira vite assez éloigné de Lestat ou d'Angélus, entre ses obsessions sexuelles frisant l'incontinence et ses appétits insatiables – même s'il faudra naturellement se méfier de ses monologues in petto, à la fiabilité au minimum douteuse, la lectrice ou le lecteur découvrira, grâce à la joyeuse férocité de Romain Ternaux, des aspects insoupçonnés de ce qui rôde aujourd'hui à l'intérieur des méandres d'un mythe majeur, affermi au XIXème siècle sous le règne du corset serré victorien (même s'il s'enracinait dans d'anciennes légendes et dans une exhumation littéraire plus précoce). Ou, sous les signes croisés et paradoxaux de Joris-Karl Huysmans, de Gustav Meyrink, de Jim Harrison, de Chuck Palahniuk et du Bureau des Légendes, une nouvelle manière d'explorer ce qui peut se passer lorsque l'infra-ordinaire, éventuellement particulièrement peu sympathique, se découvre doté d'un pouvoir extraordinaire – à la nature le cas échéant rien moins qu'ambiguë.
Lien : https://charybde2.wordpress...
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I'am a vampire - portrait truculant d'un buveur de sang!

Artiste peintre Bertrand est un anti-idéaliste qui vit sa vie au jour le jour. Hebergé par un ami, il se passionne à confectionner ses oeuvres avec une certaine violence.
Tres vite, cette violence augmente, une pulsion agressive le surpasse et le pousse à commettre l'impensable. Bertrand commence à se douter qu'il pourrait bel et bien être un vampire.

Romain Ternaux nous présente un personnage qui a tout pour fuir, en effet la violence et la barbarie dégagée par Bertrand ne donne pas envie de le croiser. Et pourtant, I'm a vampire peut se montrer un peu cru par moment mais l'humour que se livre apporte dépasse ces moments glauques!
L'auteur transforme l'eternel adolescent paumé en un personnage singulier charismatique.

L'humour noir de ce roman est incisif et nous entraine dans la peau d'un vampire dont la vie peut parfois être cocasse.
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Comme le vin que j'ai bu ce week-end, un languedoc de 2021 qui venait d'être mis en bouteilles : une excellente attaque, à la fois fruitée et charpentée, pleine de belles promesses. Et petit à petit, peut-être parce que le vin est encore jeune, ça laisse en bouche une sensation râpeuse pas super agréable (même si les bons arômes restent présents, c'est gênant).

Mitigé. Pourtant, la première moitié m'a emballé, je l'ai dévorée avec un gros sourire aux lèvres. Jouissif, avec un mélange trash-absurde-burlesque parfaitement équilibré, bien porté par le personnage du loser antipathique et bien servi par cette narration à la première personne qui en renforce les effets.
Mais une fois le héros en Roumanie et les « ressorts » de l'intrigue dévoilés, je trouve que ça fait flop. Ces deux éléments qui faisaient la qualité du début (le héros et la narration) me sont alors apparus comme des poids et des défauts. Alors que, dans la première moitié, ils parvenaient à susciter une certaine empathie envers Bert', je n'ai plus rien ressenti ensuite, sinon une certaine lassitude. Les effets fonctionnaient mieux avec le héros dans un environnement « normal » (qui créait relief et contraste) que dans le château où, plus rien n'étant vraisemblable, la situation de Bert' ne se distingue plus et perd son intérêt. Viennent alors des révélations qui tentent d'expliquer comment il en est arrivé là : elles m'ont fait l'effet de poils de chat dans la soupe. Tout le début est absurde et se passe de sens, le fait d'en donner dénature la saveur. D'autant plus que ça tombe à la va-vite, comme si les explications s'excusaient d'avoir été formulées (« oups, désolé, j'aurais pas dû préciser ça, c'était mieux sans, pardon, j'en dis pas plus ! »). On reste alors dans un entre-deux entre le trop et le pas assez : on se dit « ok, ça tient la route, pourquoi pas », mais ça soulève des doutes et questions qui ne trouvent jamais de réponses (alors que, dans l'absurde du début, on ne se pose presque pas de questions, on se contente de savourer). Ça rejoint donc la posture du héros dans cette seconde moitié : il ne comprend qu'à moitié ce qui lui arrive, et ne veut qu'à moitié s'en sortir. Voilà ce que donne le ni-ni : des soupirs et un désintérêt. Car en tant que lecteur, j'aurais aimé qu'il me donne au moins une vague direction, soit pour le détester complètement ou pour vouloir le soutenir. du coup, je le repose et je le laisse gérer seul sa fin ouverte.
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Si la première fois que j'ai lu un roman de Romain Ternaux j'ai eu un choc tant par sa narration que par mes réactions cela ne diminue pas l'effet de surprise à chaque nouvelle histoire. N'ayant pas eu de sp, je n'ai pas pu m'empêcher de l'acheter et de le lire tout de suite ! Y aurait-il un petit quelque chose d'addictif dans son écriture ? Subversif ça oui !

Romain Ternaux nous pousse dans nos retranchements, dans notre côté sombre et c'est drôle. On le suit dans qui est de l'ordre des fantasmes et du monde onirique.

Son héros est une nouvelle fois emporté par ses pulsions les plus violentes qui sont un contrepoint avec son côté artiste maudit. Il découvre qu'en ne se contrôlant plus il acquière des pouvoirs qui le rapproche du vampire.

Ce qui me plaît une nouvelle fois c'est le personnage du loser qui passe à côté de la chance de Bertrand. Il faut qu'il gâche le moment qui est pourtant en sa faveur. Il a l'art de se mettre dans des situations impossibles pour ne pas dire dans les embrouilles.

L'humour qui lie tout cela donne une comédie macabre, ce qui n'empêche pas de nous montre qu'il maîtrise le sujet et on a des références à Vlad l'empaleur et les versions littéraires.

Il y a dans les différentes scènes un côté très visuel, il brosse un tableau du lieu et nous décrit l'action dans le moindre détail, on s'y croirait... l'hémoglobine coule à jets discontinus.

Ce que j'ai adoré dans cette histoire c'est la présence de ce carnet diabolique transmis par le grand-père.

J'aime aussi la critique du monde artistique et de ces dérives.

Il y a chez Romain Ternaux un côté enfant qui joue à faire semblant... ici il joue à se faire peur et à être un vampire... ce qui n'empêche pas une écriture maîtrisée. On sent qu'il pourrait partir plus loin dans un délire s'il se laissait aller.

Bon il ne me reste qu'à attendre le prochain roman...
Lien : http://ramettes.canalblog.co..
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Ce livre a subitement sauté dans mes mains, un jour où je flânais dans ma librairie préférée, essentiellement grâce au pouvoir de sa couverture signée par l'illustrateur Helkarava. J'ai découvert le reste de son travail à cette occasion et je t'encourage à aller le découvrir également, tu ne seras pas déçu : http://helkarava.com Bon, ceci étant fait, il me restait à découvrir la prose de Romain Ternaux que je ne connaissais pas non plus. Quelle belle surprise ! L'univers de Romain Ternaux est barré et baroque, trash et drôle, inventif et délirant.Il nous introduit dans la vie de Bertrand, un artiste-peintre en manque de succès, particulièrement odieux, qui se trouve entraîné plus ou moins malgré lui dans une orgie sanglante... Roman au rythme atypique, I am Vampire pourrait paraître pour une immense blague si son auteur ne maîtrisait pas totalement les codes qu'il s'amuse à détourner, en faisant une farce flamboyante. J'ai pris énormément de plaisir à lire ce court roman et pense bien me pencher sur le reste de la bibliographie de cet auteur.…
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I am vampire est un roman centré sur la figure de Bertrand, un peintre qui n'a aucune reconnaissance, à cause de la violence de ses tableaux et des réactions de dégoût qu'ils suscitent chez ceux qui les observent.
Romain Ternaux prend le parti de rendre son personnage principal complètement détestable. le lecteur connaît ses pensées grâce à une narration au point de vue interne, et observe la misanthropie, la misogynie et le besoin de gloire artistique de Bertrand, tant dans ses actes que dans son for intérieur, ce qui fait de lui une sorte de satire d'artiste raté, qui conspue le monde de l'art et la société dans laquelle il vit, avec un humour noir corrosif et trash.
Cependant, Bertrand n'est pas seulement une parodie d'artiste, il est également un vampire qui s'ignore. Il commet ainsi des crimes sanglants dont il ne se rappelle pas la plupart du temps, ce qui permet à l'auteur de jouer avec les stéréotypes associés aux vampires pour jouer avec l'ignorance de son personnage.
I am vampire est un roman bourré d'humour noir, qui dresse une satire des figures d'artistes maudits et des vampires, que j'ai beaucoup apprécié !
Chronique complète et détaillée sur le blog.
Lien : https://leschroniquesduchron..
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Echec d'intentions.
Un bouquin me présentant des personnages principaux que je fuirai dans la vie réelle --des loosers alcooliques se complaisant dans leur bêtise--, il faut qu'il soit sacrément bien écrit pour que je l'apprécie. Vu la note, ce n'est pas le cas.
Le protagoniste est stupide mais ce n'est jamais drôle. Les événements partent dans tous le sens mais ce n'est jamais divertissant. On voit ce que l'auteur a voulu accomplir mais on voit surtout qu'il n'a pas réussi à le faire.
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