Les mythes sont persistants, surtout lorsqu’il s’agit de masquer les défaillances de la pensée nationaliste, ici comme ailleurs. De notre passé récent, la déformation du souvenir de la Crise d’octobre en est l’exemple le plus patent. Les interprétations d’un certain leadership indépendantiste font trop souvent foi de vérité sur cet épisode, les besoins de la cause ayant dicté depuis quarante ans la mémoire officielle. En effet, de grands pans de la Crise ont malheur...
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