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Critique de sabineF


Merci aux éditions Serge SAFRAN et à Babelio de m'avoir choisie pour lire et critiquer ce livre. Lorsque je me suis inscrite à la masse critique, je n'imaginais par recevoir CE livre.
Je voue une véritable passion pour cette ville simplement unique : Venise. Pas une année sans poser mes pas, justement dans ceux de ces célébrissimes habitants. le plus incroyable lorsque l'on marche dans Venise, est que l'on ne peut s'empêcher d'imaginer la vie à l'époque de Vivaldi, de Casanova, à cette époque Venise était ce que l'on appelle aujourd'hui : « The place to be ».
Parlons un peu du livre maintenant. Que dire, sinon que je l'ai dévoré. L'auteur, Michèle Teysseyre, l'a traité en trois chapitres, un pour chaque célébrité, Vivaldi, Rosalba et Casanova. J'avoue ne pas connaître Rosalba Carriera, et à mon prochain voyage à Venise je marcherai sur ses traces.
Chaque personnage se remémore sa longue vie, ses joies ou ses peines, ses heures de gloire ou de tristesse.
Vivaldi qui finit ses jours à Vienne, et qui nous dévoile comme à un interlocuteur invisible, ses débuts dans la musique, ses passions, sa famille, ses amours. Au cours des pages, il nous promène au travers des « calle » et autres « campo », de messes en concerts, aux pages d'opéra composées pour son égérie Anna Girò. Dans le cours de ses pensées, il parle de son enfance, de ses problèmes de santé, de sa prêtrise, de sa fin qui approche mais aussi du regret qu'il a de ne pas pouvoir revoir Sa Venise.
Rosalba Carriera, peintre et pastelliste, portraitiste de renom qui travailla pour les plus grands y compris pour la Cour de France. Rosalba qui ne peut plus exercer son art devient acariâtre, elle en veut à tous de ne plus pouvoir dessiner, peindre, d'être tributaire des autres pour tout. Sa vue décline jour après jour, au point de ne plus discerner les choses. Son médecin lui parle d'une opération de la cataracte, qu'elle refuse dans un premier tant mais qu'elle acceptera au prix de grandes souffrances. Rosalba vit dans le quartier de Dorsudoro, qu'elle ne quittera pas. On la rencontrera se promenant le long du canal avec un vieil ami, lui faisant des confidences, on peut imaginer le bruissement de la soie de sa robe à chacun de ses pas, on entend le clapotis de l'eau quand passe les gondoles, on est à Venise en compagnie de Rosalba.
Casanova, qui ne le connaît pas ? on le retrouve ici, engagé comme bibliothécaire à à Dux, en Bohême, dans le château des Waldstein. Il y finit ses jours dans les fastes du maître des lieux, mais subit les méchancetés de tout le personnel des lieux. Il consacre son temps libre à l'écriture de ses mémoires, et quelles mémoires ! il se promène, écrit, il parle, fait une cour assidue à la fille du portier, écrit, écrit, mais il est désormais un vieil homme poursuivit par une fin qui se fait de plus en plus proche.
L'auteur, au travers de ce roman, à l'écriture dynamique a réussi à nous faire entrer dans l'univers de chaque protagoniste, et nous fait partager la fin de vie de ces personnages ô combien emblématiques de la Sérénissime. Voilà quelques moments de lecture bien agréable mais aussi instructive, Rosalba, je ne la connaissais pas… Ce roman est déjà dans les mains d'un ami qui je pense le fera suivre aussi. C'est ainsi lorsque l'on tombe sur un livre qui nous plaît, on veut le partager.
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