Les eaux noires

Un thriller psychologique qui m'a moins plu que son premier roman pour lequel j'avais eu un gros coup de coeur !
Dans ce roman, Josépha travaille dans une station de nuit . Veuve, elle élève seule sa fille devenue une belle adolescente de 17 ans. Elle laisse sa fille la nuit, laissant les clés aux quelques voisins alentour . Un week end, sa fille part chez sa meilleure amie mais ne revient pas ... Son corps est retrouvé dans la mer portant de la fine lingerie .
Sa mère va devoir se battre face à l'incompréhension des habitants de sa ville, sa tristesse qui la rend aigrie et un corbeau dénonciateur ...

Les eaux noires est un thriller intéressant qu'un point de vue psychologie des personnages mais il manque de peps, de rebondissement. L'enquête est monotone et assez répétitive par moment mais le roman étant court, ça passe plus facilement.

le suspense est très léger mais il est présent. La révélation final ne m'a pas surprise malheureusement je m'y attendais. Lisant énormément de thriller j'ai l'impression qu'il devient compliqué de me surprendre. Par conséquent j'essaie d'être assez coulante sur les révélations finales.
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Suzy, 17 ans, est belle et grandit assez librement, sa mère, Josefa, célibataire,  étant très prise par son  travail aux horaires lourds, pour joindre les deux bouts.
Elles vivent au bout de la Baie des Naufragés,  la partie sinistre et un peu désolée d'une petite station balnéaire.
Un soir où sa mère est partie travailler, Suzanne s'apprête à rejoindre un mystérieux inconnu. Elle ne reviendra jamais,  son corps sera découvert un peu plus tard. Très vite, la petite ville est en émoi,  on ne trouve pas de coupable, et un mystérieux corbeau sème le trouble avec de multiples révélations sur ses habitants. Josefa, dans les affres du deuil, s'interroge sur chacun, et finit par se mettre à dos bon nombre de ses voisins..
J'aimais beaucoup l'idée de départ, mais le traitement de l'histoire m'a moins convaincue, même si Josefa est poignante dans sa détresse de mère recherchant la vérité.

Le style est en effet parfois grandiloquent, et certaines tournures un peu maladroites ou redondantes, pour appuyer un propos, donnent une certaine lourdeur. Les personnages sont assez caricaturaux, et auraient mérités plus de profondeur.  J'avais bien aimé le roman précédent d'Estelle Tharreau,  "la peine du bourreau", mais ici, c'est une petite déception, en comparaison. J'attends son suivant, donc!;-)

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Bonjour,

Voici un thriller que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "Les eaux noires" de Estelle Tharreau aux éditions Taurnada.

Ce thriller flirte insidieusement avec le genre roman noir. En effet, il est question avant tout des sentiments de Joséfa Macondo, on la suit dans le processus du deuil de sa fille Suzy, dix-sept ans, morte assassinée.

Joséfa est une mère perdue qui cherche à savoir la vérité sur ce qui s'est passé, qui se sent coupable de vivre, de n'avoir pas su communiquer suffisamment avec sa fille, de n'avoir pas su être la mère parfaite.

Le lecteur retiendra surtout ce mélange exacerbé de sentiments ressentis, que ce soit de l'antipathie ou de la haine, comme de la compassion ou de la sympathie envers les personnages. Cette pauvre femme ne laisse ni indifférent ni insensible.

L'auteure a le don de provoquer, de faire réagir, d'entretenir cette descente aux enfers par une écriture simple mais marquante. L'anaphore par endroit accentue le rythme et insuffle du sens au récit, le rendant plus expressif tout en mettant en relief cette expression de la réalité.

L'histoire repose surtout et avant tout sur Joséfa et son obsession de trouver le coupable. Dominique Soudier tient une place prépondérante également. Cédric et Alex (deux policier municipaux) en second plan tentent par tous les moyens de s'armer de courage pour l'aider à passer le cap. Contrairement à l'adjoint de police Stéphane Grenant qui l'envoie constamment sur les roses.

Les voisins racoleurs propagent les pires rumeurs, ses collègues n'en peuvent plus d'elle et la renient, un corbeau fait des révélations malveillantes sur sa Suzy et sur certains habitants, cette situation vécue est horrible pour tous car des secrets bien gardés jusque là sont dévoilés.

Une détresse et le cynisme des gens qui s'affichent tout le long du roman, qui baignent autant que possible dans les eaux noires de cette plage ; la Baie des naufragés n'a jamais aussi bien porté bien son nom. Allez-vous survivre à l'horrible vérité qui vous attends ?

Bonne lecture, amis Lecteurs !
Je remercie chaleureusement Joël pour sa confiance
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Je n'ai pas vraiment été totalement emballée par cette histoire. Alors que j'ai bien apprécié l'atmosphère d'Yprat, voir comment tout finit par se désagreger autour de Josefa et ses conséquences, l'intrigue principale autour du meurtre de Suzy m'a complètement laissé au bord de la route. J'ai trouvé ça long et surtout le dénouement très soudain et pas vraiment satisfaisant. Dommage....