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Critique de Stoffia


Roman québécois de 1950 que j'ai eu en lecture obligatoire pendant mon parcours scolaire, qui n'est pas très loin d'un «Roman du terroir». La plume est très près de la langue orale, sans fioritures. La poésie sans la verbosité.

Cette lecture m'avait fortement marqué. On y suit principalement trois personnages dans un petit village de campagne :

Bernadette, magnifique veuve, propriétaire d'une terre agricole.
Édith, la fille laide, recueillie par Bernadette alors qu'elle fuit le village voisin.
Fabien, beau et fort, engagé par Bernadette pour faire fonctionner la ferme.

Alors voilà, Bernadette est belle, jeune et riche. le beau Fabien devrait bien s'intéresser à l'épouser. Mais non, il est amoureux de la fille laide. Comme Bernadette tente de s'interposer dans leur amour, Fabien la tue. Lui et Édith, enceinte, deviennent propriétaires de la ferme. (Et puis la finale en vaut la peine.)

Mon autre souvenir, avec ce roman que j'avais adoré, c'est la déception qui avait suivi son analyse en classe. Lorsque le professeur avait expliqué qu'il s'agissait d'un livre qui avait pour but de «promouvoir la suprématie de la vie paysanne sur la déchéance des villes, et de la supériorité de la vie vécue selon les enseignements de l'Église.»


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