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Citations sur Rumeurs (10)

Il serait pas un peu malade ou pervers ce mec ? Il paraît que tous les écrivains ont un petit couac dans leur ciboulot. Sinon, comment pourraient-ils écrire des romans aussi tordus ?
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Voilà près de deux ans que je cherche le bon sujet ! m’agaçai-je, songeant
à mes heures perdues devant des pages éternellement blanches et des claviers aux touches immobiles. Le drame d’Alban m’a remis le pied à l’étrier, si j’ose dire, pardonne-moi la métaphore. Maintenant que je me sens de nouveau en selle, je n’ai plus envie de descendre de cheval. Je n’ai plus qu’une idée en tête : piquer des deux et galoper jusqu’à la ligne d’arrivée, emporté par une thématique que je sais être forte…
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Je quittai le domaine des Gallois avec des idées plein la tête pour mon roman à venir, lequel s'annonçait encore plus incroyable que ce que j'avais pu imaginer quelques semaines plus tôt.


p.401
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(...) elles ressentaient l’une pour l’autre une attirance de personnes, un lien instinctif indéfinissable qu’on ne ressentait pas même entre certains membres d’une même famille. D’ailleurs, la famille, qu’est-ce que cela signifiait encore aujourd’hui ? Devant la multiplication des familles recomposées, monoparentales, homoparentales, d’enfants adoptés, d’orphelins, de parents de plus en plus âgés, où se plaçait désormais le curseur ? L’important n’était-il pas de se sentir aimé, dans ou hors de la famille ?
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— Viens, viens, suis-moi !
Se saisissant de la main d’Éva, le si craquant Grégoire se mit à courir à travers la prairie, entraînant sa partenaire dans une course folle, tendue.
— T’es dingue, Greg ! rigola Éva, lui emboîtant le pas malgré tout et malgré elle. Mais j’adore ça ! ajouta-t-elle.
Sa longue chevelure blonde s’envolait comme une traîne de mariée derrière ses quinze ans pétillants.
Les foins seraient bientôt rentrés, on venait d’épouser la douceur de juin, au cœur de la campagne normande. Les vacances scolaires approchaient et les deux jeunes perdreaux les attendaient avec impatience.
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Même le plus éminent des psychiatres vous le dirait : on ne peut pas se mettre à la place des autres, ce qui se cache dans leur crâne n’appartient qu’à eux. Dans certains cas, ce qui les torture en-dedans ne se révèle au grand jour que quand ils ont accroché leur mal-être au bout d’une corde ou se sont tiré une balle dans la tête pour l’empêcher de cogiter…
C’était un point de vue de médecin, que je comprenais
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Souffrais-je du syndrome de la page blanche ? De la maladie de l'auteur dépité ?
L'air normand me redonnerait-il cet élan créatif dont je rêvais ? […]
Les jours suivants, je me lançai à la découverte du village et des environs avec, dans les mains, le maudit carnet noir sous l'élastique duquel je glissais le stylo à la gueule obstinément sèche.
Je me postais tantôt dans un square public, tantôt sur la place de l'église. J'observais dans l'espoir qu'une étincelle vînt embraser mon imagination, m'inondant d'une idée géniale qui me ferait avancer.
Mais… rien de nouveau à l'horizon. […]
Et puis, un samedi matin, je dis une rencontre qui allait éveiller en moi bien des choses.
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« De fait, l'irruption de Rémi Bainville allait inévitablement provoquer des remous en touillant la vase des secrets, en soulevant la chape de plomb des non-dits qui pesait sur la paisible bourgade de Normandie »
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La où des mères africaines ou indiennes multipliaient les bouches à nourrir, une bourgeoise normande pleine aux as ne pouvait pas concevoir le moindre enfant. L'inégalité ne résidait pas seulement dans le compte en banque...
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"Dans quoi mettais-je les pieds ? De quel droit m'autorisais-je à fouiller dans la vie d'un jeune homme dont je n'avais même jamais entendu parler quelques semaines plus tôt? Avais-je le droit, simplement parce que je manquais d'inspiration, de me nourrir du destin tragique d'Alban Gaillard ? Pouvais-je impunément solliciter, voire déranger, ceux qui l'avaient côtoyé, au seul prétexte de me documenter pour me rapprocher au plus près de la réalité des événements ?"
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