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Critique de ileana


Un destin passionnant, une écriture fluide grâce à l'équilibre entre les affaires de l'Empire et la vie privée. La fin du XIX c'était l'époque évoquée par Zweig dans le Monde d'hier. Zweig s'attarde sur l'ouverture d'esprit et le cosmopolitisme. Cependant cette biographie, par les aspects crépusculaires qu'elle présente, explique en quelque sorte la proche fin d'une monarchie vieille de six siècles. D'ailleurs l'auteur ne fait jamais référence à Zweig, en revanche il évoque Robert Musil : dans L'Homme sans qualités, l'Empire était surnommé la Cacanie - tout un programme.

J'ai été étonnée par « l'indulgence » de l'auteur pour deux figures indignes : l'archiduc Rodolphe (le suicidé de Mayerling) et l'archiduc Otto, le frère cadet de F-F.
L'auteur semble plus à l'aise avec les portraits, les destinées des membres de la Maison Impériale et les rivalités qu'avec la politique interne. Sur ce versant-là, il lui manque un peu de « vision ».
Cette bio m'a donné une idée de lecture pour rester dans l'ambiance : La Dame Blanche de Habsbourg de Paul Morand.
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