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![Atom[ka] par Franck Thilliez](/couv/CVT_Atomka_6163.jpg "Atom[ka] par Franck Thilliez")
Critique de LetCo
Avec cet ouvrage dont on reconnaît sans difficulté la patte, Franck Thilliez signe un polar réussi sur le thème de l'atome, avec une intrigue rondement menée, au rythme soutenu qui ne laisse pas le lecteur respirer tout en faisant palpiter son coeur. Sensations garanties à la lecture d'Atomka ! Une double enquête, des énergumènes aussi givrés que l'ambiance des crimes en série, beaucoup d'eau et de glace pour ces derniers...
Il est confortable de retrouver les policiers habituels, dont le duo Sharko/Hennebelle aux personnalités troublées par un passé douloureux qu'ils traînent telle une vilaine peau dont ils ne peuvent se débarrasser. Beaucoup de références à d'autres tomes, mais alors que je les lis dans le désordre, cela ne m'a pas gênée. Et le fait de retrouver ces personnages habituels permet de se concentrer sur le coeur sombre de l'ouvrage.
De même s'agissant de la trame du livre car on en reconnaît la musique avec une construction assez carrée, l'articulation ne surprend plus et cela fournit, encore une fois, un certain confort à la lecture. On sait la manière dont l'auteur déroule progressivement son intrigue, cela me fait penser à des poupées russes. Car on ouvre des boites qui contiennent d'autres boites et encore... L'auteur dose les effets, c'est de l'art dans l'écriture du polar. Et le squelette de ses polars comportent sa signature, unique.
Il reste alors le fond de l'histoire, tout ce qui vient s'agréger au squelette. Cette fois, c'est une plongée dans le domaine de la science et du nucléaire. le roman s'ouvre à Tchernobyl, c'est saisissant et passionnant à la fois bien que très noir. Rien de bien compliqué dans ce qui est énoncé, cela aussi c'est une force. Ou peut-être aussi de l'art, l'art de se mettre à portée du lecteur.
J'ai frissonné mais j'ai passé un très bon moment « divertissant ». le seul reproche que je pourrais faire à cette lecture serait une discontinuité dans l'intensité, j'ai pris du courant continu sur la première moitié du roman, alternatif sur la deuxième partie dont j'ai parfois trouvé les ficelles un peu grosses et qui coûtent une étoile à mon ressenti. Ceci dit, c'est très personnel un ressenti, alors quel sera le vôtre ?
Il est confortable de retrouver les policiers habituels, dont le duo Sharko/Hennebelle aux personnalités troublées par un passé douloureux qu'ils traînent telle une vilaine peau dont ils ne peuvent se débarrasser. Beaucoup de références à d'autres tomes, mais alors que je les lis dans le désordre, cela ne m'a pas gênée. Et le fait de retrouver ces personnages habituels permet de se concentrer sur le coeur sombre de l'ouvrage.
De même s'agissant de la trame du livre car on en reconnaît la musique avec une construction assez carrée, l'articulation ne surprend plus et cela fournit, encore une fois, un certain confort à la lecture. On sait la manière dont l'auteur déroule progressivement son intrigue, cela me fait penser à des poupées russes. Car on ouvre des boites qui contiennent d'autres boites et encore... L'auteur dose les effets, c'est de l'art dans l'écriture du polar. Et le squelette de ses polars comportent sa signature, unique.
Il reste alors le fond de l'histoire, tout ce qui vient s'agréger au squelette. Cette fois, c'est une plongée dans le domaine de la science et du nucléaire. le roman s'ouvre à Tchernobyl, c'est saisissant et passionnant à la fois bien que très noir. Rien de bien compliqué dans ce qui est énoncé, cela aussi c'est une force. Ou peut-être aussi de l'art, l'art de se mettre à portée du lecteur.
J'ai frissonné mais j'ai passé un très bon moment « divertissant ». le seul reproche que je pourrais faire à cette lecture serait une discontinuité dans l'intensité, j'ai pris du courant continu sur la première moitié du roman, alternatif sur la deuxième partie dont j'ai parfois trouvé les ficelles un peu grosses et qui coûtent une étoile à mon ressenti. Ceci dit, c'est très personnel un ressenti, alors quel sera le vôtre ?
