The lapins crétins, tome 1 : Bwaaaaah !

"Bwaaah !" Ceci constitue aprincipale itation de cet album éponyme.
Acheté 50 centimes dans un vide-grenier, pourquoi s'en priver?
C'est stupide à souhaits, quelque peu téléphoné des fois, lu en moins de 10 mn, et disons le, on sourit souvent.

Mes enfants adorent cette série de BD.
Bon, je savais que ce n'était pas pour moi.
C'est vraiment débile.
Mais j'avoue que j'ai souri et qu'il y a de bons gags...
Mais ça ne casse pas vraiment 5 pattes à un lapin et je suis bien contente que mes enfants se contentent de les emprunter à la bibliothèque parce que, vu le prix de la BD et le faible potentiel de relecture, ça fait cher le gag qui se lit en quelques secondes.

Au départ, j'étais plutôt perplexe concernant cette BD. Très peu de texte, et les lapins crétins qu'on a déjà pu voir sur de nombreux supports (jeux vidéo et produits dérivés variés). Et pourtant, j'ai bien aimé ce premier volume.

Tout d'abord, j'ai bien aimé les dessins. Ils sont colorés, vivants, nous plonge dans notre quotidien totalement chamboulé par les lapins crétins. Ainsi, des scènes de la vie quotidienne ou des scènes célèbres sont modifiées par ces lapins.
Les cases sont de tailles différentes et colorées, ce qui rend l'ensemble de la BD attractif et ludique.

L'humour est évidemment bien présent. Pas besoin de paroles pour le partager avec le lecteur, les images parlent d'elles-mêmes. Les lapins sont idiots, totalement stupides, et rendent les gags comiques et très drôles, même si ça ne vole pas très haut.
J'ai adoré la tête des lapins crétins, leur air très surpris lors des chutes des gags, comme s'ils ne comprenaient pas du tout ce qu'il se passe.

J'ai aimé le fait que certains gags interfèrent avec les suivants, ce qui fait qu'ils se mélangent, et c'est ça qui fait le comique. Les gags sont tantôt courts (trois cases), tantôt longs (deux pages). Par contre, je me serais attendue à plus de « Bwaaah » et de bêtises farfelues dans la BD, ça manquait un peu là.
Assez souvent, on est induit en erreur par les auteurs, du fait que ce n'est qu'au moment de la chute que l'on comprend le ridicule de la situation.