Citations sur Cul de sac, tome 1 : Sortie de secours (12)
(Miss Haven, maîtresse) - Bonjour les enfants ! Que pensez-vous du chandail que mon petit ami m'a offert ? Il est rempli de chiffres et de lettres de l'alphabet ! Vous voyez ?
(Beni, 4 ans) - Même ses vêtements sont pédagogiques ! Elle ne s'arrête donc jamais !
(Alice, 4 ans) - Ma maman porte des habits criards parce qu'elle dit qu'on ne peut pas voir les taches dessus.
(Dill, 4 ans) - J'ai mal entendu ou elle bien dit "petit ami" ?
La maitresse : Les enfants, nous avons un invité spécial, souhaitons bienvenue à Timmy Fretwork !
Timmy Fretwork : Salut les enfants ! Accompagné de mon banjo, je vais vous chanter quelques chansons ! La première parle d'un fermier qui avait un chien nommé "Bingo"... Oui ? Une question ?
Elève 1 : Moi j'ai un chien.
La maitresse : Mara ! Ce n'est pas une question !
Elève 2 : Moi aussi j'ai un chien !
Elève 3 : J'ai deux chats !
Elève 4 : J'ai un chien !
Elève 2 : Mon chien court vite
Elève 5 : Mon chat dort sous mon lit !
Elève 2 : Un jour j'ai vu mon chien manger de la neige !
El_ve 6 : Un jour, j'ai mis une boule de neige dans le micro-condes et j'ai appuyé sur "Hot Dog".
...
- REGARDEZ ! DE L'ART !
- Ooh.
- Les enfants, c'est un conduit d'aération.
- Mais c’est un joli conduit d'aération.
- Je pourrais y coincer ma tête tout entière.
- On pourra s'arrêter pour regarder les interrupteurs aussi ?
- La Galerie Nationale d'Art possède une collection riche de plus de soixante-dix mille peintures, dessins et sculptures... DILL ! ARRÊTE ! Une collection d’œuvres d'art superbes qui s’étend de la période byzantine à nos jours. Des pièces de Léonard de Vinci, Rembrandt, Ingres, Vermeer, Cézanne, Degas, que l'on n'aura pas le temps de voir. Mais on ne pourra admirer qu'une peinture, l'un des joyaux de la collection, véritable summum de l'art occidental. La peinture avec le requin !
- AAAAAAAH
- Ah, les effets revigorants de l'art sur les jeunes esprits.
- M'dame, vos enfants feraient mieux de la boucler sinon j'aurai recours à la lance en incendie.
(Alice) - Papa, je peux avoir cette espèce de gros vase, s'il te plaaaaît ?
(M. Otterloop) - Eh bien... Ça coûte 800 $, ça ne rentrerait pas dans la maison, ça ne rentrerait pas dans le jardin, c'est incroyablement affreux...et si on essayait de le charger sur la voiture, elle serait écrasée comme une crêpe.
(Alice) - Donc, c'est oui ?
Dill:
"UNE CHAUVE-SOURIS DANS MES CHEVEUX"
Alice:
"c'est pas une chauve-souris c'est ce cochon d'inde"
Beni:
"En plus t'as pas de cheveux."
(Alice) - POGRIMBY. POGRIMBY. POGRIMBY. POGRIMBY. POG-RIM-BY. PO-GRIMBY. PO-GRIM-BY. POG-RIMBY. POGRIMBY. POGRIMBY. POGRIMBY. POGRIMBY. Ha ha ! Papa a raison ! Si on prononce un mot trop de fois, à la fin on ne dirait plus un vrai mot !
(Beni) - Mais Pogrimby n'est pas un vrai mot.
(Alice) - Tu veux dire que je l'ai anéanti ?
(Beni) - Non, ce n'est pas...
(Dill) - Quelle puissance ! Tu peux essayer avec "flocons d'avoine" ? Ça m'arrangerait.
- Est-ce que les pruneaux sont vraiment des gens qui sont restés dans le bain trop longtemps et qui ont rétréci jusque la taille d'un pruneau ?
- Non.
- Est-ce que Dill raconte toujours n'importe quoi ?
- Plus ou moins.
(M. Otterloop) - Regardez, une méduse. Parfois, elles s'échouent sur le rivage.
(Alice) - Ooh !
(Petey) - Je crois que c'est du plastique. Il est écrit de ne pas mettre ce sac sur sa tête en anglais, espagnol, allemand, français, russe...
(M. Otterloop) - Oh.
(Petey) - Et en japonais.
(Alice) - Qui aurait cru que les méduses parlaient autant de langues ?
- Regarde, ils fouillent pour trouver de nouvelles maisons.
- C'est comme ça qu'on trouve des nouvelles maisons ? En creusant comme pour les pommes de terre ?
- Je ne sais pas. Je vais aller demander au monsieur avec le casque.
- D'accord.
- Il m'a tapoté la tête et m'a dit que j'étais mignon. Il...il a ebouriffé mes cheveux !
- Un signe évident d'ignorance chez l'adulte. Il ne doit pas savoir non plus.