La démarche de l'auteur consiste à enchaîner les références. Un exemple page 152 : à partir d'un grand classique, La Prisonnière du désert (
John Ford, 1957), l'auteur empile dix-huit références sur une seule page. Où restent l'argumentation, la mise en contexte ?
J'affectionne les ouvrages plus structurés qui explorent des filmographies et des genres. Celui-ci me fait l'effet d'un zapping. Etourdissant.
Je m'attarde quand même sur une réflexion portant sur le film amateur réalisé par Zapruder lors de l'assassinat de Kennedy.
Extrait
Zapruder "filme l'explosion du crane du président. 26 secondes [ ] avec lesquelles l'Amérique bascule. C'est un moment fondateur de l'histoire des images au 20è siècle. [ ] La sidération qui saisit le regard devant la violence contenue dans une image traumatisante contaminera la plupart des images à venir. [Elle ] infuse le cinéma de Brian de Palma [ ] mais aussi les films d'horreur réalistes dont il fut l'incontestable la source. de nombreux films : [ ] tous les films d'
Arthur Penn qui y fit systématiquement référence dès Bonne and Clyde [ ], Un monde parfait de
Clint Eastwood, Nashville de
Robert Altman, [ ] proposèrent de retraitements fictionnels passionnants de ce que
Don de Lillo dans
Libra a qualifié de "sept secondes qui ont brisé en deux ce siècle et l'Amérique."P 160
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