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Critique de LoupAlunettes
Le texte ressemblera à une parabole morale et chose étonnante, dans le texte, il n'y sera pas question de souris.
La quatrième de couverture nous confiera que l'histoire est inspiré d'un conte oriental.
Mais du coup, il sera intéressant de voir de quelle manière, ceci constaté, Marie Tibi glissera le propos vers un plus large public, un public de jeunes enfants.
Le bambou et la fougère, ceci ressemble à une épreuve à bonnes leçons comme on voit dans les textes bibliques.
Nous aurons aussi en tête la fable de Jean de la Fontaine, "Le chêne et le roseau", avec le chêne qui résiste à l'adversité, les racines bien campées dans le sol et le roseau qui se pliera, s'adaptera pour reprendre enfin sa posture sans épreuve de force.
Quelle sera la métaphore pour "le bambou et la fougère"?
"La fougère et le bambou", c'est pour la petite histoire une affaire de famille, une histoire de dernières volontés pour rendre hommage à un papa fraichement parti : ces deux fils devront selon ses souhaits planter, pour l'un une graine de bambou dans la forêt et pour l'autre une graine de fougère au même endroit.
L'histoire présentera en parallèle les deux exécutions et les jeunes lecteurs pourront constater qu'il y a bien selon les personnes plusieurs façons de faire (ici, selon les souris, deux manières de faire).
L'aîné plus vigoureux et sportif par exemple, plantera d'abord puis ramènera des brouettées d'eau en plusieurs allers-retours. le cadet plus chétif, lui, fera tout en même temps, portant l'eau nécessaire et la graine en une seule fois. Sans doute n'aura t-il pas l'habitude de ce genre de tâches ?
Qui des deux se fatiguera le plus, se demandera-t-on ?
Balayant finalement l'idée d'un geste de la main, peut-être conclurez-vous pour ces deux jeunes souris simplement que l'essentiel c'est que les deux graines soient plantées, n'est-ce pas ?
Nous serons tentés inévitablement de comparer les deux plantations et cela aura effectivement son importance.
Les grands lecteurs un peu jardiniers se souviendront sans doute que les racines d'un bambou peuvent être une véritable calamité dans un jardin trop petit, s'étalant parfois par en dessous chez les voisins et poussant du coup hors limite.
Ceci aura-t-il une importance pour cette histoire ?
Le mystère restera un temps bien entier car du côté du bambou rien ne semblera pousser tandis que du côté due la fougère, la pousse sera vivace et bien touffue.
Et le village regardera.
Le cadet aura ce pauvre sentiment d'échec dans le coeur, persuadé d'avoir déçu son père où qu'il soit. Et pourtant, on en sourira un peu car ici à toute chose malheur est bon, comme l'on dit.
Voyez, lisez ce passage:
"... chaque jour, le jeune garçon versait un seau d'eau sur la terre. Il était devenu plus costaud, à force de trimbaler ces lourds baquets en équilibre au bout d'une perche. Son teint avait bruni et ses épaules s'étaient arrondies..."
Le texte est agréable à lire et nous saluerons la persévérance, le courage et le bon coeur du cadet.
Peut-être sera t-il aussi costaud que l'aîné, se diront les jeunes lecteurs ?
De toutes évidences, pour y parvenir, le cadet aura besoin de plus de temps pour se réaliser de la même façon et atteindre le même objectif.
"-Ta graine est morte, comme ton père, se moquaient les garçons du village..."
La suite nous prouvera bien qu'il faut parfois s'abstenir de juger trop vite et qu'il faudra donner du temps au temps.
Le père l'aura sans doute bien compris.
Le bambou deviendra lentement mais sûrement aussi vigoureux d'année en année que son cadet de jardinier...
Nous aimons beaucoup cette morale d'histoire qui défiera les apparences et redonnera confiance.
Le cadet se montrera à la hauteur de sa tâche suivant ses propres qualités.
Les illustrations de Jérémy Pailler seront délicieuses, nous rappelant le style de l'auteur Torben Kuhlmann, aussi très habile sur l'univers des souris ou même celui de Philippe Munch, illustrateur de la série héroïc fantasy animalière "Rougemuraille".
n très chouette album.
La quatrième de couverture nous confiera que l'histoire est inspiré d'un conte oriental.
Mais du coup, il sera intéressant de voir de quelle manière, ceci constaté, Marie Tibi glissera le propos vers un plus large public, un public de jeunes enfants.
Le bambou et la fougère, ceci ressemble à une épreuve à bonnes leçons comme on voit dans les textes bibliques.
Nous aurons aussi en tête la fable de Jean de la Fontaine, "Le chêne et le roseau", avec le chêne qui résiste à l'adversité, les racines bien campées dans le sol et le roseau qui se pliera, s'adaptera pour reprendre enfin sa posture sans épreuve de force.
Quelle sera la métaphore pour "le bambou et la fougère"?
"La fougère et le bambou", c'est pour la petite histoire une affaire de famille, une histoire de dernières volontés pour rendre hommage à un papa fraichement parti : ces deux fils devront selon ses souhaits planter, pour l'un une graine de bambou dans la forêt et pour l'autre une graine de fougère au même endroit.
L'histoire présentera en parallèle les deux exécutions et les jeunes lecteurs pourront constater qu'il y a bien selon les personnes plusieurs façons de faire (ici, selon les souris, deux manières de faire).
L'aîné plus vigoureux et sportif par exemple, plantera d'abord puis ramènera des brouettées d'eau en plusieurs allers-retours. le cadet plus chétif, lui, fera tout en même temps, portant l'eau nécessaire et la graine en une seule fois. Sans doute n'aura t-il pas l'habitude de ce genre de tâches ?
Qui des deux se fatiguera le plus, se demandera-t-on ?
Balayant finalement l'idée d'un geste de la main, peut-être conclurez-vous pour ces deux jeunes souris simplement que l'essentiel c'est que les deux graines soient plantées, n'est-ce pas ?
Nous serons tentés inévitablement de comparer les deux plantations et cela aura effectivement son importance.
Les grands lecteurs un peu jardiniers se souviendront sans doute que les racines d'un bambou peuvent être une véritable calamité dans un jardin trop petit, s'étalant parfois par en dessous chez les voisins et poussant du coup hors limite.
Ceci aura-t-il une importance pour cette histoire ?
Le mystère restera un temps bien entier car du côté du bambou rien ne semblera pousser tandis que du côté due la fougère, la pousse sera vivace et bien touffue.
Et le village regardera.
Le cadet aura ce pauvre sentiment d'échec dans le coeur, persuadé d'avoir déçu son père où qu'il soit. Et pourtant, on en sourira un peu car ici à toute chose malheur est bon, comme l'on dit.
Voyez, lisez ce passage:
"... chaque jour, le jeune garçon versait un seau d'eau sur la terre. Il était devenu plus costaud, à force de trimbaler ces lourds baquets en équilibre au bout d'une perche. Son teint avait bruni et ses épaules s'étaient arrondies..."
Le texte est agréable à lire et nous saluerons la persévérance, le courage et le bon coeur du cadet.
Peut-être sera t-il aussi costaud que l'aîné, se diront les jeunes lecteurs ?
De toutes évidences, pour y parvenir, le cadet aura besoin de plus de temps pour se réaliser de la même façon et atteindre le même objectif.
"-Ta graine est morte, comme ton père, se moquaient les garçons du village..."
La suite nous prouvera bien qu'il faut parfois s'abstenir de juger trop vite et qu'il faudra donner du temps au temps.
Le père l'aura sans doute bien compris.
Le bambou deviendra lentement mais sûrement aussi vigoureux d'année en année que son cadet de jardinier...
Nous aimons beaucoup cette morale d'histoire qui défiera les apparences et redonnera confiance.
Le cadet se montrera à la hauteur de sa tâche suivant ses propres qualités.
Les illustrations de Jérémy Pailler seront délicieuses, nous rappelant le style de l'auteur Torben Kuhlmann, aussi très habile sur l'univers des souris ou même celui de Philippe Munch, illustrateur de la série héroïc fantasy animalière "Rougemuraille".
n très chouette album.
