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Citations sur Être un chêne : Sous l'écorce de Quercus (15)

Il semblerait qu'une seule heure de promenade en forêt réduise naturellement notre stress pour plusieurs jours.
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C'est étrange, la forêt. On y ressent une forme d'équilibre, chaque être vivant y trouvant sa juste place, qui tient compte du territoire des autres, mais également l'importance capitale des perturbations qui sont de puissants moteurs permettant un renouveau, aux dépens d'autres arbres, évidemment.
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...Et c'est là que je remarque ce chêne sur ma gauche. Majestueux. Il a pris sa place, celui-là. Il "savait" dès tout jeune à quoi il était destiné. Pousser. Grandir vers la lumière et prendre sa place, pour durer le plus longtemps possible. Au moins, lui n'a pas à se poser de questions sur son avenir. D'ailleurs, en serait-il capable? Ce n'est qu'un arbre après tout.
Un simple arbre.
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Silva, avec Quersus et tous les autres, nous montre une voie : il nous faudrait peut-être accepter la différence et vivre pleinement avec nos congénères d'une part, mais aussi être plus attentifs et respectueux des autres espèces, de la nature, de chaque représentant vivant de la Terre dont nous dépendons tant.
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Quercus a une proprioception parfaite de son être, c'est-à-dire qu'il a une sensibilité totale de lui-même, de chaque élément qui le compose. Non pas qu'il ait conscience de chaque tissu, mais les différents récepteurs dont il est doté, des racines aux feuilles en passant par l'écorce, lui offrent la capacité de "sentir" instantanément, et simultanément, chaque partie de lui-même. La conscience de lui-même n'est pas centralisée, mais mutualisée entre les différentes parties qui le constituent. Et c'est grâce à cette proprioception si développée qu'il est capable de réagir immédiatement et collectivement en cas d'attaque, avec la réponse la plus appropriée qui soit. Et il fonctionne ainsi depuis sa naissance, comme ses prédécesseurs avant lui.
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On devrait tous avoir un ''arbre-compagnon'' au pied duquel se laisser embarquer vers des aventures intérieures.
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L’arbre est une usine à nuages.
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[à propos des feuilles] Chacune d'entre elles constitue un "centre névralgique", assurant les fonctions de "porte" d'entrée et de sortie vers l'atmosphère, de "cuisine" pour elle-même et l'arbre support, de "dortoir" (parfois bien mérité), de "salle de bains", de "réservoir", de "carrière" et d'"usine" de production de molécules servant au fil du temps à la construction progressive de Quercus, d'"hôpital" pour produire les molécules réparatrices des tissus abîmés, de "centre de détention" pour les molécules agressives, mais aussi en cas d'attaque de"centre de transmission" pour prévenir l'ensemble de Quercus du mal qui progresse en lui ou tente de l'affecter, d'"usine" de fabrication des armes pouvant être indispensables pour la défense de l'organisme en entier. La feuille sait tout faire. Douce et simple en apparence, elle cache bien son jeu.
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Mais pour Quersus, comme pour ses voisins d'ailleurs, on cultive ici une forme de complicité malgré la compétition.
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Pouvions-nous perdre pied et abandonner ce précieux contact avec la nature ? les penseurs des Lumières s'en étaient mêlés eux aussi. Rousseau notamment, si important dans l'évolution des idées, amoureux des arbres depuis toujours, ces êtres auprès desquels il avait besoin de se ressourcer, s'était fait l'ambassadeur des forêts naturelles. Il les considérait déjà comme des lieux privilégiés, propices à la méditation, lui-même s'y adonnait, croyait qu'elles étaient le seul moyen de fuir les malheurs du monde. Pour lui, seules les forêts permettaient de ressentir le vrai bonheur, de cultiver la beauté en toute chose. Il allait si loin que les enjeux politiques, économiques et industriels du moment ont été effacés par ses belles idées. Mais quel précurseur... !
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