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Ouch... que dire sur ce monument de la littérature ? (rire)
Déjà, je pensais que le tome deux serait mieux écrit que le premier, qui, en dépit de son côté addictif n'avait que peu de qualités littéraires, force est de constater que ce n'est pas le cas en dépit des efforts de l'auteure pour placer des citations de grands auteurs dans son texte (mes condoléances à Jane Austen et à Tolstoï)
En ce qui concerne l'histoire, nous avons désormais les points de vue de deux personnages : Tessa et Hardin. Bon, en ce qui concerne Hardin, ce n'est pas lui rendre service de mon point de vue. Je le trouve encore plus méprisable à présent et le côté "j'ai vécu telleeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeement de traumatismes mais en fait je suis un grand sentimental, Tessa snif snif" est tellement outré que le personnage en devient caricatural. Franchement, je ne comprends pas l'engouement pour ce personnage qui n'a rien de la classe d'un Darcy, ni de la fragilité d'un Grey (oui, même Christian Grey parait très bien écrit en comparaison, après j'exagère parce que j'avais aimé 50 nuances, mais bon vous comprenez l'idée). Tessa en revanche est attachante, je ne le nie pas, si on fait abstraction de son incroyable bêtise, elle est vraiment bien écrite. Parce que oui, bon, on a bien compris qu'elle aimait Hardin (c'est bien la seule) mais tout de même ! Ce type est un pervers en puissance et un futur abuseur... Quand on voit la manière dont il essaie de contrôler sa vie et ses relations, on se dit que bah finalement, la mère de Tessa n'est pas si mal. J'ai du mal à comprendre l'engouement des fans (et de Tessa) pour un personnage qui casse la gueule de tout le monde dès qu'il est triste, jaloux ou qu'il n'a pas eu son café du matin !
Sur Tessa, au delà de sa stupidité et de son côté "seules mes hormones me parlent", j'avoue que j'ai eu du mal avec la manière dont l'auteure dépeint sa relation avec sa mère. Ok, elle n'est pas parfaite la maman mais quand je vois le débordement de haine et de mépris de Tessa à son égard, j'avoue que je ne comprends pas. Surtout que jusqu'alors, leur relation était plutôt bonne et d'un coup Tessa se la joue grosse rebelle, juge tous les actes de sa mère (et des parents d'Hardin) tout ça pour donner systématiquement le beau rôle à son manipulateur toxique. Car, oui Hardin est toxique. Hautement de mon point de vue et cela va au delà du "bad boy", dans After, le personnage d'Hardin est tellement poussé à l'extrême (l'auteure ne nous épargne aucun cliché ou pathos pour nous le rendre sympathique) qu'il en devient vraiment haïssable ( pas du tout l'effet sexy/tourmenté recherché donc). L'écriture n'arrange rien... Les passages les plus ridicules étant ceux où Hardin se fait timide (pauvre petit chouchou) c'est tellement caricatural et cousu de fil blanc qu'on y croit pas. En tous cas, moi je n'y crois pas.
Je poursuis avec le scénario en lui même... Pffff, ils rompent, ils se remettent ensemble, ils rompent, ils se remettent ensemble, Hardin est odieux, il essaie de se rattraper et est odieux, Tessa n'a pas une once de maturité et le tout est une immense pub pour la marque KMJ. Franchement à la fin de ce tome, j'ai envie de me dire que Tessa est débile... le mieux qui pourrait lui arriver c'est de partir à Seattle, de se mettre avec Trevor (ou même Zed) et de ne jamais plus croiser la route de son boulet. Mais ça n'arrivera sans doute pas, si j'en crois la manière "passionnée" (comprendre en utilisant tous les clichés du genre) dont l'auteure décrit les sentiments de Tessa pour Hardin. Cependant, je garde un restant de sympathie pour le personnage qui me semble plus être une pauvre fille qu'autre chose. Maintenant, je n'ai pas du tout envie de lire la suite, mais je finis toujours les sagas que j'ai commencé donc... plus que 5 tomes (si je survis !)
Ce que j'aime : euhhhh la description des tenues de Tessa, la relation de Zed et Tessa, le personnage de Landon et Tessa reste attachante, ça se lit facilement et j'aime bien les citations de Jane Austen et Tolstoï même si on est loin de pouvoir comparer la relation de Tessa et Hardin à celle d'un Darcy et d'une Elizabeth (par exemple)
Ce que j'aime moins : l'accumulation de clichés, le personnage d'Hardin : sérieusement, si c'est ça le fantasme ultime, le féminisme a vraiment du soucis à se faire ! Je ne suis pas du tout féministe mais la relation proposée par l'auteure est tellement nocive et Hardin tellement "abuseur en puissance" qu'on ne peut que réagir, car non, ce n'est pas parce que Tessa est amoureuse qu'elle doit se laisser faire de la sorte. La manière dont Tessa traite sa mère, l'exagération que l'auteure met dans son écriture et le manque de scénario
En bref : Un second tome qui me pousse à me demander ce que les lectrices peuvent bien trouver au personnage d'Hardin et qui accumule les clichés. de plus, l'intrigue tourne en rond et le style de l'auteure n'est pas très travaillé...
Ma note
3/10
Lien : http://jessswann.blogspot.co..
Critique de JessSwann
Ouch... que dire sur ce monument de la littérature ? (rire)
Déjà, je pensais que le tome deux serait mieux écrit que le premier, qui, en dépit de son côté addictif n'avait que peu de qualités littéraires, force est de constater que ce n'est pas le cas en dépit des efforts de l'auteure pour placer des citations de grands auteurs dans son texte (mes condoléances à Jane Austen et à Tolstoï)
En ce qui concerne l'histoire, nous avons désormais les points de vue de deux personnages : Tessa et Hardin. Bon, en ce qui concerne Hardin, ce n'est pas lui rendre service de mon point de vue. Je le trouve encore plus méprisable à présent et le côté "j'ai vécu telleeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeement de traumatismes mais en fait je suis un grand sentimental, Tessa snif snif" est tellement outré que le personnage en devient caricatural. Franchement, je ne comprends pas l'engouement pour ce personnage qui n'a rien de la classe d'un Darcy, ni de la fragilité d'un Grey (oui, même Christian Grey parait très bien écrit en comparaison, après j'exagère parce que j'avais aimé 50 nuances, mais bon vous comprenez l'idée). Tessa en revanche est attachante, je ne le nie pas, si on fait abstraction de son incroyable bêtise, elle est vraiment bien écrite. Parce que oui, bon, on a bien compris qu'elle aimait Hardin (c'est bien la seule) mais tout de même ! Ce type est un pervers en puissance et un futur abuseur... Quand on voit la manière dont il essaie de contrôler sa vie et ses relations, on se dit que bah finalement, la mère de Tessa n'est pas si mal. J'ai du mal à comprendre l'engouement des fans (et de Tessa) pour un personnage qui casse la gueule de tout le monde dès qu'il est triste, jaloux ou qu'il n'a pas eu son café du matin !
Sur Tessa, au delà de sa stupidité et de son côté "seules mes hormones me parlent", j'avoue que j'ai eu du mal avec la manière dont l'auteure dépeint sa relation avec sa mère. Ok, elle n'est pas parfaite la maman mais quand je vois le débordement de haine et de mépris de Tessa à son égard, j'avoue que je ne comprends pas. Surtout que jusqu'alors, leur relation était plutôt bonne et d'un coup Tessa se la joue grosse rebelle, juge tous les actes de sa mère (et des parents d'Hardin) tout ça pour donner systématiquement le beau rôle à son manipulateur toxique. Car, oui Hardin est toxique. Hautement de mon point de vue et cela va au delà du "bad boy", dans After, le personnage d'Hardin est tellement poussé à l'extrême (l'auteure ne nous épargne aucun cliché ou pathos pour nous le rendre sympathique) qu'il en devient vraiment haïssable ( pas du tout l'effet sexy/tourmenté recherché donc). L'écriture n'arrange rien... Les passages les plus ridicules étant ceux où Hardin se fait timide (pauvre petit chouchou) c'est tellement caricatural et cousu de fil blanc qu'on y croit pas. En tous cas, moi je n'y crois pas.
Je poursuis avec le scénario en lui même... Pffff, ils rompent, ils se remettent ensemble, ils rompent, ils se remettent ensemble, Hardin est odieux, il essaie de se rattraper et est odieux, Tessa n'a pas une once de maturité et le tout est une immense pub pour la marque KMJ. Franchement à la fin de ce tome, j'ai envie de me dire que Tessa est débile... le mieux qui pourrait lui arriver c'est de partir à Seattle, de se mettre avec Trevor (ou même Zed) et de ne jamais plus croiser la route de son boulet. Mais ça n'arrivera sans doute pas, si j'en crois la manière "passionnée" (comprendre en utilisant tous les clichés du genre) dont l'auteure décrit les sentiments de Tessa pour Hardin. Cependant, je garde un restant de sympathie pour le personnage qui me semble plus être une pauvre fille qu'autre chose. Maintenant, je n'ai pas du tout envie de lire la suite, mais je finis toujours les sagas que j'ai commencé donc... plus que 5 tomes (si je survis !)
Ce que j'aime : euhhhh la description des tenues de Tessa, la relation de Zed et Tessa, le personnage de Landon et Tessa reste attachante, ça se lit facilement et j'aime bien les citations de Jane Austen et Tolstoï même si on est loin de pouvoir comparer la relation de Tessa et Hardin à celle d'un Darcy et d'une Elizabeth (par exemple)
Ce que j'aime moins : l'accumulation de clichés, le personnage d'Hardin : sérieusement, si c'est ça le fantasme ultime, le féminisme a vraiment du soucis à se faire ! Je ne suis pas du tout féministe mais la relation proposée par l'auteure est tellement nocive et Hardin tellement "abuseur en puissance" qu'on ne peut que réagir, car non, ce n'est pas parce que Tessa est amoureuse qu'elle doit se laisser faire de la sorte. La manière dont Tessa traite sa mère, l'exagération que l'auteure met dans son écriture et le manque de scénario
En bref : Un second tome qui me pousse à me demander ce que les lectrices peuvent bien trouver au personnage d'Hardin et qui accumule les clichés. de plus, l'intrigue tourne en rond et le style de l'auteure n'est pas très travaillé...
Ma note
3/10
Lien : http://jessswann.blogspot.co..
