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Citations sur Ce qu'elles disent (65)

Bon, dit Agata, puisque tu ne crois pas à la vie éternelle, nous avons intérêt à nous grouiller. Tu es d’accord pour dire qu’il ne nous reste plus beaucoup de temps ?
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Mariche déclare que c’est la possibilité que les femmes créent leur propre carte qui a provoqué l’épisode de Mejal. Pas une peur consciente de la cartographie artisanale, ajoute-t-elle, mais bien de ce que cela implique : nous sommes les seules responsables de notre destinée. Nous nous aventurerons en terrain inconnaissable.
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Comment pourrai-je vivre sans ces femmes ?
Mon cœur va s’arrêter de battre.
J’essaierai de parler d’ona aux garçons. Elle sera mon étoile polaire, ma Croix du Sud, mon nord et mon sud, mon est et mon ouest, mes nouvelles, ma direction, ma carte et mes explosifs, ma carabine. J’écrirai le nom d’Ona en haut de toutes mes fiches pédagogiques. J’imagine des écoles dans des colonies mennonites du monde entier, à l’heure où le soleil disparaît ou, plutôt, s’esquive pour faire profiter d’autres régions du monde de sa chaleur et de sa lumière, et tout appartient à tout le monde, et le moment est venu d’accomplir les corvées du soir, de souper, de prier et de dormir, et les enfants supplient leur instituteur de leur raconter encore une histoire à propos d’Ona, jadis fille du diable et maintenant la plus précieuse enfant de Dieu. L’âme de Molotschna.
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Elle ne croit pas à l'autorité, point à la ligne, parce que l'autorité rend les gens cruels.
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Tu comptes utiliser ton dernier souffle pour me reprendre?
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« Les réunions ont été organisées à la hâte par Agata Friesen et Greta Loewen en réaction aux étranges agressions qui hantent le quotidien des femmes de molotschna depuis plusieurs années. Depuis 2005, en fait, les filles et les femmes de la colonie ont presque toutes été violées – par des fantômes ou par satan, croyait-on, à cause de péchés qu’elles auraient commis. Les agressions se produisaient la nuit. Pendant que les familles dor- maient, les filles et les femmes étaient plongées dans un profond sommeil au moyen d’un anesthésiant en pulvérisateur, à base de belladone, utilisé pour nos animaux de ferme. Le lendemain matin, à leur réveil, elles avaient mal partout, elles étaient groggy, saignaient, sans savoir pourquoi. Récemment, on a appris que les huit démons responsables de ces attaques étaient des hommes en chair et en os de molotschna, dont plusieurs étaient de proches parents – frères, cousins, oncles, neveux – des femmes.
J’ai reconnu un de ces hommes, non sans mal. enfants, nous avions joué ensemble. il savait les noms de toutes les planètes, ou bien il les inventait à mesure. il me surnommait Froag, ce qui, dans notre langue, signifie « question ». (…)
Les autres agresseurs, beaucoup plus jeunes que moi, n’étaient pas nés ou n’étaient que des bébés ou des tout-petits quand je suis parti avec mes parents, et je ne garde aucun souvenir d’eux.
Molotschna, comme toutes nos colonies, maintient elle- même l’ordre dans ses rangs.»
_p.20
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En partageant le soleil l’humanité pourrait apprendre à tout mettre en commun, apprendre que tout appartient à tout le monde !
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Nous sommes des femmes sans voix, répond Ona avec calme. Nous sommes des femmes en dehors du temps et de l’espace, privées de la langue du pays dans lequel nous vivons. Nous sommes des mennonites apatrides. Nous n’avons nulle part où aller. Les animaux de Molotschna sont plus en sécurité que les femmes dans leurs foyers. Nous, femmes, avons toutes des rêves, donc, oui, bien sûr, nous sommes des rêveuses. p. 71
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Nous sommes des femmes sans voix, répond Ona avec calme. nus sommes des femmes en dehors du temps et de l'espace, privées de la langue du pays dans lequel nous vivons. Nous sommes des mennonites apatrides. Nous n'avons nulle par où aller. Les animaux de Molotschna sont plus en sécurité que les femmes dans leurs foyers. Nous, femmes, avons toutes des rêves donc, oui, bien sûr, nous sommes des rêveuses.
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L’évêque et les anciens de Molotschna ont dépossédé les hommes et les femmes ordinaires de Molotschna de leur pouvoir, affirme-t-elle. Et les hommes ont dépossédé les femmes ordinaires de leur pouvoir, et les femmes ordinaires de Molotschna ont dépossédé les … Ona hésite. Les femmes gardent le silence.
Elles n’ont dépossédé personne, conclut Ona. Nous n’exerçons de pouvoir que sur nos âmes.
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