Je croise beaucoup de monde, tous les jours. Des hommes et des femmes de tous milieux, parfois (souvent) avec des problèmes de santé » (forcément). Cela ne me permet pas d’approfondir chaque cas, je n’en ai malheureusement pas le temps, mais au moins j’ai une meilleure vue d’ensemble.
J’entrevois des passerelles. Je deviens plus curieux des autres, de ce qu’ils font, de ce qu’ils peuvent. C’est une bonne chose. Non seulement pour moi mais pour les autres.
C’est ce qui m’a permis de développer cette idée de santé intégrative, de m’y intéresser suffisamment près pour la mettre en pratique avec la création de l’Institut Rafaël, et pour lancer une chaire d’enseignement au Cnam, le Conservatoire national des arts et métiers à Paris, qui lui sera consacrée.
La santé intégrative dépasse l’absence de maladie, elle intègre toutes les composantes qui font qu’on se sent en bonne santé : le physique, le social, l’émotionnel, le sexuel, la relation à l’environnement.
Je crois profondément en l’idée de médecine intégrative. Je la pense susceptible de modifier en profondeur notre rapport au soin, la seule capable de sauver notre système de santé aujourd’hui menacé.