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Critique de Zoreillivre


Condensé de la mort ou de la vie ? Ilitch vit pendant qu'il meure et c'est tout autant sa propre vie qui se trouve questionnée que la vie des autres, ceux et celles qui l'entourent si mal. Tolstoï montre que les conventions sociales font longue vie, qu'elles collent jusqu'à la fin. Tout est enrobé, convenu, sauf du fidèle Guérassim, domestique dont Ivan Ilitch n'attendait rien.

Ivan Ilitch regrette de ne pas avoir vécu son quotidien "comme si c'était le dernier jour", d'avoir cédé aux trompettes de la vanité, de l'égo et des petits arrangements avec soi même. A ce jeu il a certes gagné mais tout perdu.

Ce qui est terrifiant dans ce court récit est la présence de la douleur, moins sur son intensité, encore qu'elle soit bien présente, que sur son emprise totale. L'impossibilité d'y échapper est relatée avec force, ele revient et s'impose au fil des pages et emprisonne complètement Yvan Ilicht. La réalité de l'agonie pour Tolstoï est d'être enfermé sans aucune issue, de trouver toutes les portes fermées et de devoir, une dernière fois, suivre le chemin indiqué.
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