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Critique de PatriceG
1886
L'année où est publié ce conte à Moscou qu'on retrouve aussi sous le titre le Grain miraculeux est l'année où Tolstoï est à son apogée au niveau écriture : c'est La Mort d'Ivan Ilitch, La Puissance des ténèbres, Ivan le sot, Ce qu'il faut de terre à l'homme .. Son champ d'investigation s'ouvre pour donner place au théâtre, au conte philosophique sur fond d'économie ici (on sait le lien qui unit le romancier russe à l'économiste américain Henry George), à ses études sur la chrétienté, aux paraboles évangéliques. En bref une grande année pour l'écrivain russe qui va aboutir à un Tolstoï plus radical pour le dire en un mot où le message politique n'est pas absent : l'admonestation en quelque sorte comme nouvelle expression.
L'histoire de ce conte (non publié en France) tient en une phrase que je peux contracter ainsi : un grain de blé trouvé par des enfants dans un ravin qui a la grosseur d'un oeuf. Un marchand est intéressé, achète pour trois fois rien et revend ce grain comme un produit de rareté au tsar à un bon prix. On en comprend tout l'intérêt dans cette Russie rurale de l'époque qui ne passe pas pour être des plus nourries, sauf à la cour bien entendu ! Dès lors l'intrigue se forge sur cette bizzarerie et fait naître toutes sortes de supputations. Je ne vais pas dévoiler ici l'épilogue de cette histoire, mais il tient au fait qu'on laisse derrière nous un savoir faire ancestral balayé par des vents mauvais !
L'année où est publié ce conte à Moscou qu'on retrouve aussi sous le titre le Grain miraculeux est l'année où Tolstoï est à son apogée au niveau écriture : c'est La Mort d'Ivan Ilitch, La Puissance des ténèbres, Ivan le sot, Ce qu'il faut de terre à l'homme .. Son champ d'investigation s'ouvre pour donner place au théâtre, au conte philosophique sur fond d'économie ici (on sait le lien qui unit le romancier russe à l'économiste américain Henry George), à ses études sur la chrétienté, aux paraboles évangéliques. En bref une grande année pour l'écrivain russe qui va aboutir à un Tolstoï plus radical pour le dire en un mot où le message politique n'est pas absent : l'admonestation en quelque sorte comme nouvelle expression.
L'histoire de ce conte (non publié en France) tient en une phrase que je peux contracter ainsi : un grain de blé trouvé par des enfants dans un ravin qui a la grosseur d'un oeuf. Un marchand est intéressé, achète pour trois fois rien et revend ce grain comme un produit de rareté au tsar à un bon prix. On en comprend tout l'intérêt dans cette Russie rurale de l'époque qui ne passe pas pour être des plus nourries, sauf à la cour bien entendu ! Dès lors l'intrigue se forge sur cette bizzarerie et fait naître toutes sortes de supputations. Je ne vais pas dévoiler ici l'épilogue de cette histoire, mais il tient au fait qu'on laisse derrière nous un savoir faire ancestral balayé par des vents mauvais !
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