Les Six Royaumes, tome 1 : La Geste du sixième Royaume

- Très bien. Raconte-moi ton histoire.
- Pas ici, chuchota-t-elle. Dehors. Les belles histoires sont encore plus belles sous la Lune.

L’honneur fait des héros morts, la fourberie des assassins vivants.

Les dieux sont des entraves pour les hommes, des idoles qui se nourrissent de la foi des crédules pour exister et qui, donc, peuvent disparaître et laisser les hommes tranquilles si ces derniers se donnaient la peine d’arrêter de croire en eux.

La camaraderie entre les hommes dépasse de très loin l’appartenance à tel ou tel peuple.

C’est l’inconvénient de se souvenir d’avoir été mortelle. On a tendance à s’attacher aux êtres bons et courageux qui risquent tout pour les autres, au lieu de ne les voir que comme des pions.

La haine inspire la haine : elle n’est pas si facile à éteindre…

En temps de guerre, la politique n’a pas sa place.

- Tout ira bien Ollorian, coupa Cerg,. Je la protègerai. Je suppose que je suis "l'homme-qui-sent-l'animal" bien que je trouve cela assez vexant - j'ai quand même pris un bain le mois dernier.

Le héros ne trahit pas son camp ou ses idéaux. Le héros combat l’ennemi invincible, et s’arrange pour vaincre… Ou mourir héroïquement en essayant.

L'avantage quand on n'a pas le choix, c'est qu'on a ni remords ni regrets.