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Critique de MarcoKerma
Les textes de quelques pages - que j'imagine avoir été écrits dans les années 70 et 80 comme un journal de réflexions diverses au gré des idées et des voyages - sont intelligents sans être hermétiques (même si je n'ai pas tout tout compris), cultivés et non érudits, variés mais organisés (après coup ?) en thématiques ("maison", "villes", "corps", "enfants", "images", "paysages"..).
Globalement pas "énormément" passionnant mais régulièrement persillé d'anecdotes et de pensées intéressantes - certaines sans doute mûrement réfléchies -, originales, singulières (à la 3ième personne du singulier, celle de Michel Tournier, qui était un des rares, à ma connaissance, à la fois germaniste et méditerranéen, ayant fait des études de philosophie mais attiré par les contes, les mythes, les légendes..).
Il y a dans ce recueil nombres de phrases justes, à méditer, à citer.
Le texte "ombre", vers la toute fin, est assez remarquable et juste.
Bref, c'est du Tournier, écrit patiemment, intelligent mais jamais pédant.
Cet homme, modeste et qui aimait rencontrer, échanger, transmettre, reste selon moi assez mystérieux quand même (il ne dit rien sur sa vie privée qu'il voulait sans doute rester tel quel ) pour moi. Apparemment il vivait seul dans son vieux presbytère de la vallée de la Chevreuse mais sortait, rencontrait, voyageait beaucoup.
Son Roi des Aulnes m'avait impressionné. La goutte d'Or pas du tout.
Globalement pas "énormément" passionnant mais régulièrement persillé d'anecdotes et de pensées intéressantes - certaines sans doute mûrement réfléchies -, originales, singulières (à la 3ième personne du singulier, celle de Michel Tournier, qui était un des rares, à ma connaissance, à la fois germaniste et méditerranéen, ayant fait des études de philosophie mais attiré par les contes, les mythes, les légendes..).
Il y a dans ce recueil nombres de phrases justes, à méditer, à citer.
Le texte "ombre", vers la toute fin, est assez remarquable et juste.
Bref, c'est du Tournier, écrit patiemment, intelligent mais jamais pédant.
Cet homme, modeste et qui aimait rencontrer, échanger, transmettre, reste selon moi assez mystérieux quand même (il ne dit rien sur sa vie privée qu'il voulait sans doute rester tel quel ) pour moi. Apparemment il vivait seul dans son vieux presbytère de la vallée de la Chevreuse mais sortait, rencontrait, voyageait beaucoup.
Son Roi des Aulnes m'avait impressionné. La goutte d'Or pas du tout.
