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Citations sur La reine violée, tome 2 : Le duel des dames (12)

- Ils s'aimaient d'amour, n'y a-t-il pas de bonheur qui dure en ce monde ? demanda peu après la reine à son précepteur, Philippe de Mézières.
- Le bonheur est comme un flocon de neige qui vous tombe au creux de la main : éblouissant une seconde, puis fondu à jamais.
- Mais il est neige qui tient, lorsqu'elle tombe dru et longtemps.
- Alors elle vous fige, vous ensevelit, et vous n'avancez plus.
- Le bonheur n'existe donc pas ?
- Si fait, madame, il faut le saisir comme un papillon d'éphémère. Demain, il y en aura d'autres.
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La discorde qui déchirait la famille de Charles VI gagnait l'étranger comme une épidémie de peste. Il y avait de quoi rendre fou. Le roi, pressé de toutes parts mécontentant tout le monde, fit une rechute plus violente que jamais : il se disait en verre, se faisait barder d'attelles pour ne point se briser. Il hurlait d'une souffrance sans pareille, la Cour fuyait le calvaire du souverain. Et l'on mura les portes de l'hôtel de Sens, de peur qu'il ne s'échappe.
Isabelle était de nouveau l'épouse d'un mort-vivant, qu'elle ne pouvait approcher sans provoquer sa violence.
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Il m’aime, il m’adore, il m’idolâtre même, et me le prouve sans désemparer. Et j’ai pour lui tendresse et grande pitié à ce jour, car il est bon et doux, et s’épuise à donner plaisir à son monde. Il fallait bien que les poisons du Navarre l’aient changé cette nuit-là en soudard.
Certes, le roi avait perdu la tête et dépucelé sa femme-enfant avec une sauvagerie dont il ne gardait nul souvenir, et dont l’idée même le hantait et l’horrifiait encore.
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La jeunesse est une affection dont on guérit prestement, et plus prestement encore lorsqu’on la consume si intensément.
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Les oiseaux sont en sécurité dans leur cage, lui répondit-elle, le treillis en est fin. Et les chats seront bien plus occupés à se gaver des rats et des souris qui pullulent, qui s’engraissent des graines, de pain sec, et même des œufs et des oisillons. Ils sont une calamité, et les chats leur feront bonne guerre.
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En hiver, les multiples oiseaux chanteurs des immenses cages des jardins de l’Hôtel étaient mis à l’abri, notamment dans les colombiers des fermes. Isabelle ne gardait que les plus fragiles et les plus exotiques. Elle avait la passion des bêtes, plus particulièrement celles à plumes, tout comme elle aimait les fleurs et la poésie. Les enfants des cours basses connaissaient la faiblesse de leur souveraine, et lui amenaient fréquemment toutes sortes de bestioles, ravis d’en obtenir quelques pièces. La plupart du temps, Isabelle leur rendait la liberté.
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La dame d’honneur était partout à la fois, surveillant, inspectant, houspillant, s’étourdissant de travail pour oublier l’angoisse qui la tenaillait, car elle aimait le roi d’une grande passion. Elle était sa maîtresse depuis deux ans.
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L’amour en Courtoisie la possédant tout entière à la vue d’un beau cavalier blond sur le chemin d’Amiens en pays de France. Il est le roi, il est aussitôt son époux, et son ventre se déchire dans une souffrance atroce au soir de ses noces alors que des gardes la crucifient en la maintenant sur la couche nuptiale.
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Le roi est défait ! Qui peut défaire un roi, hors la mort ? Et qui pouvait en tirer un tel triomphe, sinon son frère, héritier du trône, Louis d’Orléans ?
Le choc fit reculer Isabelle contre le mur du corridor où elle s’adossa. À demi consciente, elle se sentit glisser sur le sol, souffle et jambes coupés. Il lui sembla percevoir l’écho du rire triomphant de Louis, tandis que toute sa jeune vie défilait dans son esprit, un chaos d’images, de bonheurs et de douleurs.
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La rumeur est mère maquerelle qui prostitue dame Vérité.
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