Nevermoor me tentait énormément vue tous les bons retours et les nombreuses comparaisons à Harry Potter.
Oui, la plume bien équilibrée, fluide et immergente, teintée d'humour et de sarcasme me rappelait celle de J.K. Rowling. Mais j'ai vite oublié ce côté Harry Potter fortement souligné par la blogosphère, l'univers de J. Townsend étant très original et propre à elle-même.
J'ai vraiment tout aimé : la plume donc, les intrigues, les personnages, l'univers... Ce dernier était loufoque à souhait, entre chat géant qui parle et hôtel qui semble vivre tout seul et évoluer selon ses humeurs...
Les personnages étaient hauts en couleur et très attachants. Leur personnalité était vraiment bien travaillée ! Certains sont intrigants, comme Jupiter Nord -qui me faisait fortement penser au Chapelier Fou-, d'autres sont à mourir de rire comme Fen et
Hawthorne.
J'ai beaucoup aimé aussi le fait que derrière ce côté farfelu et plein d'humour, plane une sombre menace sur cette intrigue : le Wundereur. Celui-ci est réputé pour son humanité occultée par son âme terriblement mauvaise. En plus de cela, Morrigane est maudite : elle doit mourir à 11 ans le jour du Merveillon. Son enfance en sera bouleversée.
Justement, parlons de Morrigane, par son sarcasme, sa nonchalance et sa résignation, elle me faisait penser à Mercredi Addams. J'ai aimé la voir évoluer tout au long de ce tome. La voir apprécier ce qui l'entoure dans son nouveau quotidien, et se lier avec des personnes en qui elle apprend à faire confiance. Elle était attendrissante.
Dans cet univers à la
Tim Burton donc, on ne s'ennuyait jamais ! le rythme était bien soutenu et les pages défilaient avec aisance. J'ai passé un super moment au Deucalion aux côtés de Morrigane et ses amis !