Nina Volkovitch, tome 1 : La lignée

J ai commencé à trouver l intrigue intéressante à l avant dernier chapitre, et oui ! La mise en place a été longue et je n ai pas réussi à apprécier ma lecture. J ai l impression d avoir juste lu l'introduction de l'histoire. Et c est assez frustrant. Mais je ne me lancerai pas à lire la suite.

j'aime bien l'univers, même si le récit se passe du temps de la seconde guerre mondiale en Russie. J'ai accroché avec l'héroïne forte et semble si fragile à la fois. La fin donne très envie d'en savoir plus. Sinon, la plume de l'autrice est fluide. L'histoire se lit vite et il y a de l'action.

Je me sens quelque peu frustrée de cette lecture parce qu'en fermant l'ouvrage je me suis dit que je n'avais rien lu... C'est une étrange impression qui n'a pas été positive.

L'histoire est sombre, le temps de la seconde guerre mondiale, de morts, de goulags, de viols... ce sont des thèmes très difficiles à lire...
On sent que l'auteur a souhaiter apporter des éléments de dénonciations de ces événements traumatisants. Il y a des côtes mystérieux, surnaturels, et quelques dates et lieux qui font échos avec la ''réalité''.

Je n'ai pas réussi à me sentir bien avec cette lecture. Je n'ai pas réussi à m'attacher à Nina, le personnage principal. Je ne sais pas réellement pourquoi mais je l'ai trouvée sombre, presque obscure. La scène du cachot avec les rats m'a vraiment mise mal à l'aise, c'était dégoûtant et cruel comme moment.

On tourne beaucoup en rond dans l'histoire même si le personnage évolue.
J'ai l'impression que la mère de la jeune fille joue à un jeu d'échec, tu avances, tu évites le roi ( ici Staline' les nazis), tu es un pion qui doit avancer vers un but...

Les seuls personnages que j'ai trouvé intéressants sont Irina, la professeure d'Art et les frères Sacha et Dima. Irina est intelligente et fine d'esprit et les frères sont très attachants. Ils tentent de survivre tout les deux sans leur parent, et font du mieux qu'ils peuvent. Quand à Nina par un miraculeux pouvoir, elle ne lutte que très peu dans son cheminement. Tout lui arrive dans le bec, assez facilement.

Lorsque j'ai fini le livre je me suis dit : bon et en fait, vers où nous mène l'histoire ?
Pour faire court, il ne s'est rien passé dans l'histoire. Toutes ces pages sont volantes, inexistantes, on aurait pu faire un résumé de tout ce qu'il se passe et le condenser en deux chapitres maximum.

Pour moi, c'est un total flop. Je n'ai pas aimé ma lecture.

Ce premier tome nous plonge en URSS juste après la Seconde Guerre Mondiale. Nina a 15 ans, elle a arrêté de grandir et a le corps d'un garçon de 12 ans environ. Placée dans un orphelinat car sa mère a été arrêtée, considérée comme dangereuse pour le régime. Elle intègre un orphelinat qui rééduque les enfants de traitres pour en faire de parfaits soviétiques.

J'ai beaucoup aimé l'intrigue créé par l'autrice, on commence par un récit historique qui nous montre les dérives du système soviétique. Petit à petit des touches de fantastiques apparaissent, ce qui sème le trouble dans notre esprit mais également dans celui de Nina. Cette apparition d'éléments fantastiques est parfaitement dosée, elle apporte un petit plus à une histoire qui aurait pu être ordinaire.

Nina est une jeune fille assez maligne pour faire semblant de ne pas éveiller les soupçons de ses encadrants en jouant à la bonne élève soviétique. En même temps, j'ai aimé le fait qu'elle n'accepte pas de suite ce qu'il se passe en elle.

Dans cet univers où tout le monde joue le rôle du soviétique modèle, il est difficile de savoir qui peut être un allié pour une rébellion et qui peut vous dénoncer. Je dois dire que j'ai eu plusieurs fois des doutes quand à la sincérité de certains personnages.

L'intrigue se met peu à peu en place dans ce premier tome, mais j'ai senti que Nina est l'héritière qui la dépasse. Une chose que j'ai envie de savoir et de découvrir dans les prochains tomes.

En bref, un très bon premier tome qui mélange bien éléments historiques et touches de fantastiques. Un premier tome qui donne envie de découvrir la trilogie.

Grosse frustration avec ce livre, j'ai l'impression d'avoir lu l'intro ou le premier chapitre et fin du livre. L'ébauche d'histoire avait l'air bien... A voir

Nina se retrouve dans un orphelinat après l'arrestation de sa mère par le régime autoritaire russe d'après-guerre où la propagande est très forte. Même la peinture de l'époque moderne, dont sa mère est spécialiste, est interdite et Nina doit peindre des fresque à la gloire du Parti. Nina se retrouve à cause de son esprit rebelle dans les cachots avec les rats où elle découvre ses pouvoirs liés aux objets hérités de sa mère. Une histoire captivante, facile à lire, un peu glauque ( les rats sont présents), un peu dure ( son amie se fait violer) et magique ( les pouvoirs arrivent cependant assez tardivement dans le récit. le moment le plus agréable étant la partie où Nina doit déchiffrer un message codé à partir de peintures modernes ( déjeuner sur l'herbe...)

La période historique choisie pour ce roman (la Russie soviétique d'après-guerre) est plutôt originale, mais quelle déception malgré tout ! le style ne me plaît pas du tout, c'est trop rapide, ça se veut simple tout en utilisant certains termes qui ne le sont pas.
L'intrigue ne me convainc pas non plus, les problèmes se résolvent bien facilement pour Nina, à l'aide de cette magie sur laquelle on n'a presque aucun indice en refermant ce premier tome.
Et puis, une boussole d'or et un couteau comme objets magiques ?! Coucou Mr Pullman...

Mon livre préfèré

Moscou 1948, Nina Volkovitch a quinze ans quand sa mère est arrêtée. Elle est envoyée à l'orphelinat où sa petite taille étonne, on lui donnerait facilement cinq ans de moins. Quand un professeur l'informe que sa mère lui a laissé un message et qu'elle doit s'évader de l'orphelinat, elle sait qu'elle doit faire le plus vite possible.
J'ai beaucoup aimé ce roman jeunesse, l'action se situe juste après la fin de la seconde guerre mondiale, pendant la guerre froide. Les ennemis de la patrie sont nombreux et la mère de Nina en fait partie. Après une première partie centrée sur Nina et son entourage et le destin d'enfants de traitres, Carole Trébor se focalise sur les particularités fantastiques des Volkovitch. Des accessoires avec des pouvoirs, mais qui sont donc les Volkovitch ?
Il se lit vraiment tout seul, même si on peut lui reprocher quelques ressassements sur l'âge et la taille de Nina. Je suis curieuse d'en savoir un peu plus sur cette famille. Je sens que les autres tomes de la trilogie vont aussi passer entre mes mains !

Nina Volkovitch est un livre que j'ai trouvé très bien écrit, il m'a aussi fait ressentir plusieurs émotions à la fois. Il décrit la vie de beaucoup de personnes à cette époque que ce soit les communistes ou encore les "ennemis du peuple "(comme Nina et ces parents)mais il est aussi fantastique et décalé. Nina est une petite fille très attachante et qui ne cache pas (ou pas bien ) ses sentiments, ce qui donne envie de suivre ses aventures jusqu'au bout. Cependant quelque passages sont plus difficiles à comprendre que d'autres mais je conseille!